Avec quel art merveilleux on parvient à maintenir debout cet édifice bâti de préjugés et de mensonges, dont chaque partie est près de tomber de vétusté, et dont l'ensemble pourtant présente encore une masse assez imposante! Cette société affirme qu'elle est chrétienne; l'éducation qu'elle donne à la jeunesse destinée de génération en génération à la renouveler est de tous
points, assure-t-elle, conforme aux enseignements de l'Évangile. Elle en fait gloire et feint de ne pas s'apercevoir que la parole du Christ est la réprobation sévère de l'esprit qui l'anime; car le fils du charpentier enseignait le mépris des richesses, la vanité des plaisirs, le néant des grandeurs, et le monde pratique ouvertement l'avide poursuite de tous ces faux biens, le culte
aveugle de l'opinion, l'estime immodérée des honneurs et de la fortune. Cette contradiction est à tel point enracinée dans les mœurs qu'elle ne soulève pas une difficulté, pas un doute; elle est disciplinée et ordonnée à la satisfaction de tous.
Françoise d’Aubigné naquit à Niort, le 27 novembre 1635, de Constant d’Aubigné et de Jeanne de Cardilhac. Constant d’Aubigné n’avait pas hérité des fières vertus et de la rude probité de son père Agrippa. Changeant de religion et de parti selon l’intérêt du moment, toujours criblé de dettes, vivant d’expédients et ne reculant même pas devant le crime, impliqué dans une
affaire de faux monnayage, meurtrier de sa première femme, il avait passé « la moitié de sa jeunesse dans les prisons de la Rochelle, d’Angers, de Paris, de Bordeaux, ou hors du royaume. » Il était interné au fort de Château-Trompette, « à cause de ses commerces avec les Anglais » (1627), lorsqu’il épousa la fille du gouverneur. […] c’est en prison, comme son frère, que
Françoise avait vu le jour.
Cela fait trente ans que le duo Socialo-droite molle pompe les forces vives de notre belle France en abrutissant les citoyens dans une gangue de médiocrité. Assistanat "Tout social", culpabilisation permanente, perte de prestige, déclin militaire, abêtissement de la jeunesse, destruction de l'industrie…. etc… voilà votre bilan!
La vraie richesse de l’Afrique n’est ni les matières premières, ni l’aide extérieure quelqu'en soit le montant ou la forme, mais sa jeunesse.
Particularisme de ce village où la vieillesse abonde : il a créé en moi la conscience de ma jeunesse, de ma capacité physique, de ma santé face à l'indigence grabataire, aux visages parcourues de crevasses, aux jambes veinées jusqu'à l'indécence, à ces dernières années vécues pour beaucoup comme un renoncement obligé, maladies et difficultés d'être ternissant l'étincelle des yeux
fatigués.
Dès demain, Rio de Janeiro, ville de ma jeunesse et territoire de mon âge fou, va-t-elle se donner, se refuser?(…) J’y ai tant dragué, tant aimé. J’y ai tant peiné et, pendant quatre années combattu pour la Révolution. (…) J’appréhende de la revoir. (…) J’ai transmis à Maître Fragoso le jour et l’heure de mon arrivée. C’est lui qui naguère m’avait défendu devant le
tribunal militaire de Rio, obtenant des juges qu’ils ramènent ma peine à deux ans de prison. Pourvu que Maître Fragoso ait reçu mon message et qu’il se trouve au rendez-vous.
Mais misérable que j’étais, et plus misérable qu’on ne le saurait dire, dès ma plus tendre jeunesse je vous avais demandé le don de chasteté; mais comment l’avais-je demandé? Je vous avais dit : « Accordez-moi Seigneur d’être chaste, mais non pas encore tout à l’heure » car je craignais d’être trop promptement exaucé, je craignais d’être trop promptement guéri du mal
impur dont j’étais possédé, aimant mieux être consumé de ses feux que de les voir entièrement éteint.