Charles Baudouin
Charles Baudouin

Nous savons que l'énergie est là; elle réside dans nos instincts, elle est accumulée et coincée dans nos complexes, d'autant plus coincée et bloquée que ceux-ci sont plus « autonomes ». Comment amènerons-nous cette énergie capricieuse ou, pour ainsi dire, butée, là où nous voulons qu'elle soit, à pied d'œuvre devant l'action que nous entendons accomplir? Nous « voulons ». Et l'on

est tenté de répondre, en effet, que c'est affaire de volonté. Et telle est bien, en vérité, la fonction de la volonté, chez l'adulte civilisé et normal.

Claude Bernard
Claude Bernard

Le vrai est une affaire de sentiment. Qu'est ce qui nous dit qu'un raisonnement est juste? Le sentiment. L'essentiel est de sentir juste et non pas de raisonner juste.

Louis Bertrand
Louis Bertrand

La grande affaire pour moi, c’étaient les immigrants italiens. […] Mais je dus constater bientôt qu’ils n’étaient pas les seuls immigrants et qu’ils avaient des concurrents venus de toutes les régions méditerranéennes et même du monde entier. […] Cette plèbe arrivait à Marseille avec ses tares et ses vices, ou avec des intentions d’espionnage et de propagande subversive. Les

fauteurs de grève trouvaient en eux des meneurs et des recrues toutes préparées, au grand dommage de la prospérité du port, où à tout instant, messieurs les dockers cessaient le travail, empêchant les débarquements et les départs de paquebots. Tout cela me frappait, m’alarmait beaucoup, de sorte que je fus amené à étendre mes investigations des milieux italiens à tous les milieux

populaires marseillais. Je fus ainsi conduit à déplacer l’axe du roman que j’avais d’abord conçu, à faire dévier mon étude et à en concentrer l’intérêt sur ce que j’appelais l’invasion marseillaise, invasion à la fois matérielle, politique et sociale. De là le titre que j’imposai en fin de compte à mon roman : L’Invasion.

Jacques Bidet
Jacques Bidet

Ce ne sont plus des internationales de partis qui peuvent promouvoir le combat commun. À travers la mondialisation capitaliste émerge, dans les pires conditions il est vrai, une réalité nouvelle, une planète qui est l'affaire de tous. Et nous ne pouvons nous en saisir qu'à travers une multiplicité de mouvements politiques et culturels, de réseaux de recherche, de solidarité et

d'initiative. Il y a donc place pour les chercheurs de toutes compétences, mêlés aux citoyens de toutes obédiences.

Christoph Blocher
Christoph Blocher

Les chiffres sont très clairs: nous avons 22% d'étrangers en Suisse, or ils commettent 59% des crimes graves, 54% des lésions corporelles, 62% des viols. Il faut agir. Mais notre initiative a surtout un effet dissuasif. Parce que les étrangers criminels n'ont pas peur de faire de la prison ici, avec la télévision en cellule et un bon menu. Mais chez eux, c'est une autre affaire…

Christoph Blocher
Christoph Blocher

Tout le monde sait que les membres de la direction de la BNS ne doivent pas spéculer avec des monnaies étrangères ou des actions suisses. C'est dangereux parce qu'un conflit peut naître entre les intérêts de notre pays et la fortune personnelle de ces gens. C'est de cela dont il fallait débattre au Parlement. A la place, les autre partis ont préféré défendre ceux qui ont fauté et

attaquer l'UDC, qui a rendu publique cette affaire. Que voulez-vous? On sait depuis Sophocle que c'est toujours le messager qui est attaqué.

Christoph Blocher
Christoph Blocher

La fonction du conseil d'administration doit être revue et corrigée à fond. Il faut revenir aux principes clairs de la gestion d'entreprise classique: le conseil d'administration est le représentant des propriétaires et exerce à leur place la fonction entrepreneuriale au sein de l'entreprise. Si les affaires ne marchent pas comme elles devraient, le conseil d'administration est le premier

responsable du résultat et il doit assumer cette responsabilité. S'il participe au bénéfice sous la forme de bonus, il doit aussi participer aux éventuelles pertes.

Christoph Blocher
Christoph Blocher

Mais après l'affaire Hildebrand, on peut quand même mieux veiller à l'éthique des dirigeants. Je prends encore un exemple du nouveau règlement de la BNS. Il prévoit que les comptes en banque des dirigeants puissent être vérifiés. Mais qui va le faire? Quand? Quelle est l'instance de surveillance? Le Conseil fédéral ou le conseil de la banque? Le Parlement a fait une grave erreur en

refusant d'ouvrir ce débat. Ca me rappelle l'affaire Swissair. Là aussi, le Parlement a soutenu les dirigeants… Jusqu'à ce qu'il soit trop tard!

Christine Boutin
Christine Boutin

Non mais il parle d'inceste, il n'y a pas d'inceste avec mon mari, enfin ça suffit, c'est une affaire privée de toute façon et la république l'autorise alors ça suffit! Non mais si vous me tombez tous dessus franchement ça va; si c'est de ça dont on doit parler ce soir, il n'y a aucun intérêt.

Toni Brunner
Toni Brunner

Le plus fou dans l'affaire Hildebrand est toutefois ce qui s'est passé autour. Différents médias ont, par des actions ciblées, fait de l'affaire Hildebrand une affaire Blocher/UDC. Un coup bas, qui visait à détourner l'attention des réels manquements. Le tout orchestré par une confrérie de magouilleurs désireux de se maintenir au pouvoir.