Gaston Bachelard
Gaston Bachelard

Une connaissance générale est presque fatalement une connaissance vague.

Jean-Louis Guez de Balzac
Jean-Louis Guez de Balzac

Un peu d'esprit et beaucoup d'autorité, c'est ce qui a presque toujours gouverné le monde.

Emmanuel Barbier
Emmanuel Barbier

Il y a un principe fondamental, commun à toutes ces sectes, et sur lequel toutes leurs théories reposent. (…) Leur thème commun, c'est une explication du monde permettant d'écarter le dogme de la création et conduisant à la divinisation de l'homme. De là, le panthéisme émanatiste qui se retrouve au fond de presque tous ces systèmes.

André Baron
André Baron

A l'immortel honneur du Judaïsme primitif et pur, qu'un abîme sépare du Judaïsme adultéré du Talmud, Moïse est presque le seul législateur de l'Antiquité qui ait énergiquement proscrit les trois souillures dont les Sociétés Secrètes des anciens Initiés salirent leurs Mystères : la magie, les vices contre nature et le sacrifice humain; – la magie, qui flétrit l'esprit; – la

sodomie, qui souille la chair; – le sacrifice humain, qui fait couler le sang, véhicule de la vie, le sang dont la Bible dit qu'il contient l'âme.

Jean Baudrillard
Jean Baudrillard

Chaque pays porte une sorte de prédestination historique, qui en marque presque définitivement les traits.

Joachim du Bellay
Joachim du Bellay

Les vers de Du Bellay ne sont presque jamais ceux d’un solitaire. Sa poésie, parlante, est une quête d’amitié.

Abel Bonnard
Abel Bonnard

Il faut reconnaître que les hommes de l'aristocratie française ont presque toujours su dépenser l'argent très élégamment. Ils n'ont fait de bassesses que pour en avoir.

Alain Bouvier
Alain Bouvier

Pour développer de l’intelligence collective, les systèmes apprenants se focalisent sur les processus. Il faut savoir que leurs difficultés, les dysfonctionnements, résident presque toujours dans les interfaces internes qui se font mal car non pensées ou insuffisamment travaillées. On pourrait dire que l’apprentissage organisationnel commence par un repérage, une formalisation et une

remise à plat des processus.

Titus Burckhardt
Titus Burckhardt

L’homme sait aujourd’hui que la terre n’est qu’une boule animée d’un mouvement multiforme et vertigineux qui court sur un abîme insondable, attirée et dominée par les forces qu’exercent sur elle d’autres corps célestes, incomparablement plus grands et situés à des distances inimaginables; il sait que la terre où il vit n’est qu’un grain de poussière par rapport au

soleil, et que le soleil lui-même n’est qu’un grain au milieu de myriades d’autres astres incandescents; il sait aussi que tout cela bouge. Une simple irrégularité dans cet enchaînement de mouvements sidéraux, l’interférence d’un astre étranger dans le système planétaire, une déviation de la trajectoire normale du soleil, ou tout autre incident cosmique, suffirait pour faire

vaciller la terre au cours de sa révolution, pour troubler la succession des saisons, modifier l’atmosphère et détruire l’humanité. L’homme aujourd’hui sait par ailleurs que le moindre atome renferme des forces qui, si elles étaient déchaînées, pourraient provoquer sur terre une conflagration planétaire presque instantanée. Tout cela, l’infiniment petit” et l’infiniment

grand”, apparaît, du point de vue de la science moderne, comme un mécanisme d’une complexité inimaginable, dont le fonctionnement est dû à des forces aveugles.

Et pourtant, l’homme d’aujourd’hui vit et agit comme si le déroulement normal et habituel des rythmes de la nature lui était garanti. Il ne pense, en effet, ni aux abîmes du monde intersidéral, ni aux forces

terribles que renferme chaque corpuscule de matière. Avec des yeux d’enfant, il regarde au-dessus de lui la voûte céleste avec le soleil et les étoiles, mais le souvenir des théories astronomiques l’empêche d’y voir des signes de Dieu. Le ciel a cessé de représenter pour lui la manifestation naturelle de l’esprit qui englobe le monde et l’éclaire. Le savoir universitaire s’est

substitué en lui à cette vision naïve” et profonde des choses. Non qu’il ait maintenant conscience d’un ordre cosmique supérieur, dont l’homme serait aussi partie intégrante. Non. Il se sent comme abandonné, privé d’appui solide face à ces abîmes qui n’ont plus aucune commune mesure avec lui-même. Car rien ne lui rappelle plus désormais que tout l’univers, en définitive,

est contenu en lui-même, non pas dans son être individuel, certes, mais dans l’esprit qui est en lui et qui, en même temps, le dépasse, lui et tout l’univers visible.

Anne Calife
Anne Calife

Les cheveux sombres cachaient presque son visage clair. La souffrance ou la peur dilatait ses yeux noirs contre sa peau blanche. Elle criait parce qu'elle avait été réveillée en sursaut par la caméra ou parce qu'elle souffrait de sa jambe amputée…