On ne peut pas compter seulement sur l’école publique. La religion rend aux enfants ce que leur parents, déchus, n’ont plus toujours la force de leur transmettre. L’État français est laïque, mais la France est un pays chrétien, la France est avant tout un pays catholique. Un large dialogue islamo-catholique est donc prioritaire. Les beurs sont les garants de l’aboutissement positifs
de ce dialogue, parce que c’est dans leur intérêt, ayant grandis en France, ils portent en eux cette confrontation […] En lieu et place de ce débat islamo-catholique, que trouve t-on? Un débat politico-religieux, le fameux débat judéo-arabe, imposé notamment par SOS Racisme, organisation contrôlée par l’Union des Étudiants Juifs de France. Ils ont lancé un débat judéo-arabe au
nom des Beurs, en faisant eux-mêmes les questions et les réponses. Radio Beur ne doit pas cautionner un faux débat. Nous ne sommes pas des palestiniens, nous sommes des enfants d’immigrés, vivant en France. Solidaires des luttes du peuple palestinien, il n’est cependant pas dans notre vocation de nous substituer à lui, surtout si cette substitution est opérée par d’autres que
nous-mêmes. De fait, l’instauration de ce débat judéo-arabe a eu pour effet de détourner le seconde génération du débat islamo-catholique.
Il était trop intelligent peut-être, mais surtout je ne l'aimais pas assez. Je me préférais, moi.
Le terroriste moderne est le lointain descendant du combattant irrégulier des guerres de partisans. La différence est qu’il vise désormais des cibles indistinctes et qu’il agit à l’échelle mondiale, ce qui veut dire qu’il s’est « déterritorialisé ». Le terrorisme global est à l’image de notre temps : trasnational, fluide, organisé en réseaux. […] Les victimes des bombes
ne sont jamais la cible principale du terrorisme. Celui-ci vise avant tout les gouvernements et les opinions publiques. Les victimes immédiates ne sont pas des fins en soi, mais des moyens pour faire pression et frapper les esprits. Les médias, contraints de faire leurs gros titres sur l’événement, en sont le relais principal et, objectivement, les auxiliaires majeurs. […] En outre, même
s’il existe un lien entre eux, ce serait une grave erreur de confondre l’islam avec l’islamisme et l’islamisme avec le terrorisme. Il importe surtout de comprendre que, si les terroristes commettent des actes criminels, ce ne sont ni des « fous », ni des « criminels de droit commun », ni même des « fanatiques » dénués de toute rationalité. Leurs actes sont d’abord des actes
politiques. Ils sont la conséquence de situations politiques concrètes.
J'entends les gens parler du Festival de jazz, dire comment c'est passionnant. Montréal était comme ça tous les jours dans les années 40 et 50. Vous pouviez vous lever en pleine nuit, sortir et avoir du bon temps. Montréal était la Mecque du divertissement pour les artistes surtout les artistes noirs.
Les chiffres sont très clairs: nous avons 22% d'étrangers en Suisse, or ils commettent 59% des crimes graves, 54% des lésions corporelles, 62% des viols. Il faut agir. Mais notre initiative a surtout un effet dissuasif. Parce que les étrangers criminels n'ont pas peur de faire de la prison ici, avec la télévision en cellule et un bon menu. Mais chez eux, c'est une autre affaire…
J'étais obsédé par une question : était-il encore bien nécessaire d'exécuter cet attentat? Cette question, Stauffenberg l'avait posée à Tresckow quelques jours avant l'attentat. A quoi bon risquer sa vie, et surtout celle de dizaines d'autres individus, alors que la situation militaire ne laissait plus présager que quelques mois de dictature? Tresckow avait apporté une réponse sans
détour, comme à son habitude : « L'attentat doit avoir lieu, coûte que coûte. Quand bien même il ne devrait pas réussir, il faut y aller. Car ce n'est même plus l'objet de l'attentat dont il s'agit, mais plutôt le fait de montrer au monde entier et à L'Histoire que le mouvement de résistance allemande a osé jouer le tout pour le tout, au péril de sa vie. Tout le reste, finalement,
n'est que très secondaire. »
[…], la Révolution américaine a surtout affirmé des droits traditionnels, et en ce sens elle est très différente de la Révolution française de 1789 qui, dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, proclamait, fait sans précédent, des droits absolus.
Hommes égorgés et mutilés, femmes violées avant d’être assassinées, enfants épinglés aux murs au bout de baïonnettes, tels des papillons, bétail mutilé, égorgé. C’était cela la guerre d’Algérie. Ces tueurs qui s’acharnaient sur tout ce qui représentait la France, sa civilisation et surtout sur les familles musulmanes.