Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais

Figaro : Feindre d’ignorer ce qu’on sait, de savoir tout ce qu’on ignore, d’entendre ce qu’on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu’on entend; surtout de pouvoir au-delà de ses forces; avoir souvent pour grand secret de cacher qu’il n’y en a point; s’enfermer pour tailler des plumes et paraître profond, quand on n’est, comme on dit, que vide et creux; jouer bien ou mal un

personnage; répandre des espions et pensionner des traîtres; amollir des cachets; intercepter des lettres; et tâcher d’ennoblir la pauvreté des moyens par l’importance des objets : voilà toute la politique ou je meure!

Farida Belghoul
Farida Belghoul

On ne peut pas compter seulement sur l’école publique. La religion rend aux enfants ce que leur parents, déchus, n’ont plus toujours la force de leur transmettre. L’État français est laïque, mais la France est un pays chrétien, la France est avant tout un pays catholique. Un large dialogue islamo-catholique est donc prioritaire. Les beurs sont les garants de l’aboutissement positifs

de ce dialogue, parce que c’est dans leur intérêt, ayant grandis en France, ils portent en eux cette confrontation […] En lieu et place de ce débat islamo-catholique, que trouve t-on? Un débat politico-religieux, le fameux débat judéo-arabe, imposé notamment par SOS Racisme, organisation contrôlée par l’Union des Étudiants Juifs de France. Ils ont lancé un débat judéo-arabe au

nom des Beurs, en faisant eux-mêmes les questions et les réponses. Radio Beur ne doit pas cautionner un faux débat. Nous ne sommes pas des palestiniens, nous sommes des enfants d’immigrés, vivant en France. Solidaires des luttes du peuple palestinien, il n’est cependant pas dans notre vocation de nous substituer à lui, surtout si cette substitution est opérée par d’autres que

nous-mêmes. De fait, l’instauration de ce débat judéo-arabe a eu pour effet de détourner le seconde génération du débat islamo-catholique.

Maud de Belleroche
Maud de Belleroche

Il était trop intelligent peut-être, mais surtout je ne l'aimais pas assez. Je me préférais, moi.

Maud de Belleroche
Maud de Belleroche

Un fasciste ne doute de rien et surtout pas de lui. Ce qu'il veut, il l'obtient.

Alain de Benoist
Alain de Benoist

Le terroriste moderne est le lointain descendant du combattant irrégulier des guerres de partisans. La différence est qu’il vise désormais des cibles indistinctes et qu’il agit à l’échelle mondiale, ce qui veut dire qu’il s’est « déterritorialisé ». Le terrorisme global est à l’image de notre temps : trasnational, fluide, organisé en réseaux. […] Les victimes des bombes

ne sont jamais la cible principale du terrorisme. Celui-ci vise avant tout les gouvernements et les opinions publiques. Les victimes immédiates ne sont pas des fins en soi, mais des moyens pour faire pression et frapper les esprits. Les médias, contraints de faire leurs gros titres sur l’événement, en sont le relais principal et, objectivement, les auxiliaires majeurs. […] En outre, même

s’il existe un lien entre eux, ce serait une grave erreur de confondre l’islam avec l’islamisme et l’islamisme avec le terrorisme. Il importe surtout de comprendre que, si les terroristes commettent des actes criminels, ce ne sont ni des « fous », ni des « criminels de droit commun », ni même des « fanatiques » dénués de toute rationalité. Leurs actes sont d’abord des actes

politiques. Ils sont la conséquence de situations politiques concrètes.

Charles Biddle
Charles Biddle

J'entends les gens parler du Festival de jazz, dire comment c'est passionnant. Montréal était comme ça tous les jours dans les années 40 et 50. Vous pouviez vous lever en pleine nuit, sortir et avoir du bon temps. Montréal était la Mecque du divertissement pour les artistes surtout les artistes noirs.

Christoph Blocher
Christoph Blocher

Les chiffres sont très clairs: nous avons 22% d'étrangers en Suisse, or ils commettent 59% des crimes graves, 54% des lésions corporelles, 62% des viols. Il faut agir. Mais notre initiative a surtout un effet dissuasif. Parce que les étrangers criminels n'ont pas peur de faire de la prison ici, avec la télévision en cellule et un bon menu. Mais chez eux, c'est une autre affaire…

Philipp von Boeselager
Philipp von Boeselager

J'étais obsédé par une question : était-il encore bien nécessaire d'exécuter cet attentat? Cette question, Stauffenberg l'avait posée à Tresckow quelques jours avant l'attentat. A quoi bon risquer sa vie, et surtout celle de dizaines d'autres individus, alors que la situation militaire ne laissait plus présager que quelques mois de dictature? Tresckow avait apporté une réponse sans

détour, comme à son habitude : « L'attentat doit avoir lieu, coûte que coûte. Quand bien même il ne devrait pas réussir, il faut y aller. Car ce n'est même plus l'objet de l'attentat dont il s'agit, mais plutôt le fait de montrer au monde entier et à L'Histoire que le mouvement de résistance allemande a osé jouer le tout pour le tout, au péril de sa vie. Tout le reste, finalement,

n'est que très secondaire. »

Daniel J. Boorstin
Daniel J. Boorstin

[…], la Révolution américaine a surtout affirmé des droits traditionnels, et en ce sens elle est très différente de la Révolution française de 1789 qui, dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, proclamait, fait sans précédent, des droits absolus.

Saïd Boualam
Saïd Boualam

Hommes égorgés et mutilés, femmes violées avant d’être assassinées, enfants épinglés aux murs au bout de baïonnettes, tels des papillons, bétail mutilé, égorgé. C’était cela la guerre d’Algérie. Ces tueurs qui s’acharnaient sur tout ce qui représentait la France, sa civilisation et surtout sur les familles musulmanes.