Les deux choses qui m'ont le plus frappé chez les chrétiens d'Irak c'est : pas un seul reniement de leur foi, et pas un seul appel à la vengeance. Les 21 martyrs coptes qui meurent en disant « Jésus est avec nous », c'est la même histoire que Jeanne d'Arc qu meurt sur son bûcher en répétant le nom de Jésus. Je crois que les gens sont très touchés. Il y a pas mal de chrétiens qui
font la sieste en France, et tout à coup, ils se disent : « Et moi, je suis chrétien ou pas? »
À l’intelligence il faut un guide, une lumière, et ce ne peut être qu’un principe. Au cœur humain il faut un mobile qui détermine l’action, le dévouement, et au besoin le sacrifice; et l’on ne se dévoue pas à l’expédient, mais au principe. Consultez l’histoire, Messieurs, voyez quels sont les noms chers à l’humanité, et vous reconnaîtrez qu’ils appartiennent à des
hommes animés d’une foi vive. Je gémis pour mon siècle et pour mon pays de voir l’expédient en honneur, la dérision et le ridicule réservés au principe; car jamais rien de grand et de beau ne s’accomplit dans le monde que par le dévouement à un principe.
D'après certaines théories, la conscience était un phénomène quantique. La réalité - l'Univers lui-même - tirait son existence des seuls esprits conscients, dans la mesure où ces derniers fondaient les possibilités infinies de chaque fonction d'onde quantique en un évènement unique inscrit dans l'Histoire.
L'histoire est un piètre indicateur de fiabilité.
Je n'ai pas fait semblant de vivre, moi. J'ai vécu suivant le rythme des grandes marées de l'Histoire : qu'importe si c'était à contre-courant du bon sens.
Mais aujourd’hui, le discours des droits de l'homme n'a pas seulement pour but de fournir une idéologie de substitution après l'effondrement des « grands récits ». En cherchant à imposer une norme morale particulière à tous les peuples, il vise à redonner bonne conscience à l'Occident en lui permettant de s'instituer une fois de plus en modèle et de dénoncer comme des « barbares »
ceux qui refusent ce modèle. Dans l'histoire, les « droits » n'ont été que trop souvent ce que les maîtres de l'idéologie dominante avaient décidé de définir ainsi. Associé à l'expansion des marchés, le discours des droits de l'homme constitue l'armature idéologique de la globalisation. Il est avant tout un instrument de domination, et doit être regardé comme tel.
La christianisation de l’Europe, l’intégration du christianisme au système mental européen, fut l’événement le plus désastreux de toute l’histoire advenue à ce jour – la catastrophe au sens propre du terme.