Gaston Bachelard
Gaston Bachelard

Le complexe de Novalis est caractérisé par une conscience de la chaleur intime primant toujours une science toute visuelle de la lumière. Il est fondé sur une satisfaction du sens thermique et sur la conscience profonde du bonheur calorifique. La chaleur est un bien, une possession. Il faut la garder jalousement et n'en faire don qu'à un être élu qui mérite une communion, une fusion

réciproque. La lumière joue et rit à la surface des choses, mais, seule, la chaleur pénètre.

Howard Bloom
Howard Bloom

Plus de deux cent milliards de globules rouges meurent quotidiennement dans le but de vous garder en vie. Vous inquiétez-vous de leur mort? Comme ces globules rouges, vous et moi sommes des cellules dans un superorganisme social.

Pierre Bourgeade
Pierre Bourgeade

Je suis toujours amoureux. Malheureusement, je suis versatile. J'ai peine à garder une partenaire. Je me lasse vite. Ai-je une petite? Je voudrais une grande. Ai-je une grosse? Je voudrais une maigre. Ai-je une bavarde? Je voudrais une muette. Et vice-versa. La beauté fatigue. La laideur encore plus. Les brunes sentent fort. Les blondes, fade. Les rousses, écœurant.

George Carlin
George Carlin

Voici encore une autre connerie ignorante : les uniformes scolaires. Mauvaise théorie. L'idée est que si les gosses portent des uniformes à l'école, ça aidera à garder l'ordre. Les écoles ne font-elles pas assez de dégâts en faisant tous ces gosses penser pareil? Maintenant elles veulent les habiller pareils en plus? Et ce n'est pas une idée nouvelle. La première fois que j'ai vu ça,

c'était dans les infos des années 1930, mais c'était difficile à comprendre parce que le narrateur était allemand!

Maxence Caron
Maxence Caron

Le Christ, qui est vie (Jean, XXIV, 6), surpasse toute mort, l'amour surclasse les ténèbres, c'est pourquoi les ténèbres de la mort ne peuvent le garder : la Résurrection du Christ est la conséquence de l'éternité de l'amour qui est en lui, amour qui est la Vie même de Dieu. Cet amour qui prie pour ses bourreaux au milieu des supplices est d'une telle infinité qu'il laisse vide le

tombeau qui prétend le contenir : "pourquoi chercher parmi les morts celui qui est la Vie"

Louis C.K.
Louis C.K.

Bien-sûr, les enfants allergiques à l'arachide doivent être protégés. Nous devons faire attention à ne pas leur donner de nourriture qui en contient, et de garder à portée de main leurs traitements d'urgence. Ceux qui fabriquent ou qui servent leur nourriture doivent connaître leur allergie. Bien sûr… Mais peut-être que si toucher une cacahuète te tue, t'es peut-être juste supposer

crever.

Richard Cowper
Richard Cowper

Mais il y a encore pas mal d'endroits où l'homme sage fait mieux de garder bouche close.

Georges W. Bush
Georges W. Bush

Il faut garder de bonnes relations avec les Gréciens. Austins, 25 mars 2000.

Hector Berlioz
Hector Berlioz

XXI

Fatalité. — Je deviens critique.

Je dois maintenant signaler la circonstance qui me fit mettre la main à la roue d’engrenage de la critique. Humbert Ferrand, MM. Cazalès et de Carné, dont les noms sont assez connus dans notre monde politique, venaient de fonder à l’appui de leurs opinions religieuses et monarchiques, un recueil littéraire intitulé : Revue

européenne. Afin d’en compléter la rédaction, ils voulurent s’adjoindre quelques collaborateurs.

Humbert Ferrand proposa de me charger de la critique musicale : «Mais je ne suis pas un écrivain, lui dis-je, quand il m’en parla ; ma prose sera détestable, et je n’ose vraiment...... — Vous vous trompez, répondit Ferrand, j’ai vu de vos lettres, vous acquerrez bientôt

l’habitude qui vous manque ; d’ailleurs, nous reverrons vos articles avant de les imprimer, et nous vous indiquerons les corrections qui pourront y être nécessaires. Venez avec moi chez de Carné, vous y connaîtrez les conditions auxquelles cette collaboration vous est offerte.»

L’idée d’une arme pareille mise entre mes mains pour défendre le beau, et pour attaquer ce que

je trouvais le contraire du beau, commença aussitôt à me sourire, et la considération d’un léger accroissement de mes ressources pécuniaires toujours si bornées, acheva de me décider. Je suivis Ferrand chez de Carné, et tout fut conclu.

Je n’ai jamais eu beaucoup de confiance en moi, avant d’avoir éprouvé mes forces ; mais cette disposition naturelle se trouvait

augmentée ici par une excursion malheureuse que j’avais déjà faite dans le champ de la polémique musicale. Voici à quelle occasion. Les blasphèmes, des journaux rossinistes de cette époque contre Gluck, Spontini, et toute l’école de l’expression et du bon sens, leurs extravagances pour soutenir et prôner Rossini et son système de musique sensualiste, l’incroyable absurdité de

leurs raisonnements pour démontrer que la musique, dramatique ou non, n’a point d’autre but que de charmer l’oreille et ne peut prétendre exprimer des sentiments et des passions ; tout cet amas de stupidités arrogantes émises par des gens qui ne connaissaient pas les notes de la gamme, me donnaient des crispations de fureur.

En lisant les divagations d’un de ces fous je fus

pris un jour de la tentation d’y répondre.

Il me fallait une tribune décente ; j’écrivis à M. Michaud, rédacteur en chef et propriétaire de la Quotidienne, journal assez en vogue alors. Je lui exposai mon désir, mon but, mes opinions, en lui promettant de frapper dans ce combat aussi juste que fort. Ma lettre à la fois sérieuse et plaisante lui plut. Il me fit sur-le-champ

une réponse favorable. Ma proposition était acceptée et mon premier article attendu avec impatience. «Ah ! misérables ! criai-je en bondissant de joie, je vous tiens !» Je me trompais, je ne tenais rien, ni personne. Mon inexpérience dans l’art d’écrire était trop grande, mon ignorance du monde et des convenances de la presse trop complète, et mes passions musicales avaient trop de

violence pour que je ne fisse pas au début un véritable pas de clerc. L’article que je portai à M. Michaud, article en soi très-désordonné et fort mal conçu, passait en outre toutes les bornes de la polémique, si ardente qu’on la suppose. M. Michaud en écouta la lecture, et, effrayé de mon audace, me dit : «Tout cela est vrai, mais vous cassez les vitres ; il m’est absolument

impossible d’admettre dans la Quotidienne un article pareil.» Je me retirai en promettant de le refaire. La paresse et le dégoût que m’inspiraient tant de ménagements à garder survinrent bientôt, et je ne m’en occupai plus. + Lire la suiteCommenter  J’apprécie          00

Pline l`Ancien
Pline l`Ancien

La chair de cerf est un fébrifuge, comme nous l'avons dit (VIII, 50, 8). Les fièvres réglées sont guéries, si nous en croyons les mages, par l'oeil droit d'un loup, salé, et porté en amulette. Il est une espèce de fièvre qu'on appelle amphémèrine : on s'en guérit, dit-on, en avalant dans deux hémines d'eau trois gouttes de sang tirées de la veine de l'oreille d'un âne. Pour la

lièvre quarte les mages recommandent d'attacher des excréments de chat avec le doigt d'un hibou, et, pour qu'il n'y ait pas récidive, de garder cela jusqu'après le terme du septième accès.