Je confesse aujourd'hui de bonne foi que je m'en veux d'avoir autrefois vu en noir, et le gouvernement révolutionnaire et Robespierre et Saint-Just. Je crois que ces hommes valaient mieux à eux seuls que tous les révolutionnaires ensembles.
Les deux choses qui m'ont le plus frappé chez les chrétiens d'Irak c'est : pas un seul reniement de leur foi, et pas un seul appel à la vengeance. Les 21 martyrs coptes qui meurent en disant « Jésus est avec nous », c'est la même histoire que Jeanne d'Arc qu meurt sur son bûcher en répétant le nom de Jésus. Je crois que les gens sont très touchés. Il y a pas mal de chrétiens qui
font la sieste en France, et tout à coup, ils se disent : « Et moi, je suis chrétien ou pas? »
À l’intelligence il faut un guide, une lumière, et ce ne peut être qu’un principe. Au cœur humain il faut un mobile qui détermine l’action, le dévouement, et au besoin le sacrifice; et l’on ne se dévoue pas à l’expédient, mais au principe. Consultez l’histoire, Messieurs, voyez quels sont les noms chers à l’humanité, et vous reconnaîtrez qu’ils appartiennent à des
hommes animés d’une foi vive. Je gémis pour mon siècle et pour mon pays de voir l’expédient en honneur, la dérision et le ridicule réservés au principe; car jamais rien de grand et de beau ne s’accomplit dans le monde que par le dévouement à un principe.
En vérité, réformateurs modernes, quand vous voulez remplacer cet ordre admirable par un arrangement de votre invention, il y a deux choses (et elles n’en font qu’une) qui me confondent : votre manque de foi en la Providence et votre foi en vous-mêmes; votre ignorance et votre orgueil.
Le nom Macoutes provient de la culture populaire, de la figure d'un méchant oncle qui mettait les petits enfants dans sa gibecière, nommée « macoute », pour les dévorer, un Bonhomme Sept Heures, un ogre. Sauf qu'une fois incarnés dans la réalité, les Macoutes terrorisaient aussi les adultes.