Louis C.K.
Louis C.K.

Bien-sûr, les enfants allergiques à l'arachide doivent être protégés. Nous devons faire attention à ne pas leur donner de nourriture qui en contient, et de garder à portée de main leurs traitements d'urgence. Ceux qui fabriquent ou qui servent leur nourriture doivent connaître leur allergie. Bien sûr… Mais peut-être que si toucher une cacahuète te tue, t'es peut-être juste supposer

crever.

Carina Rozenfeld
Carina Rozenfeld

Olivia avait, devant elle, une sorte de grosse cacahuète poilue et rose lui arrivant à la taille, qui la contemplait de ses yeux ronds.

Michel Galabru
Michel Galabru

Il n’y a pas homme plus courageux au monde que celui qui réussit à s’arrêter après la première cacahuète !

Ira Levin
Ira Levin

— Quel plaisir de voir une cuisine bordélique, s'écria Bobbie. Elle n'arrive pas à la cheville de la mienne – on ne voit sur ses placards aucune petite empreinte de beurre de cacahuète – mais elle est chouette, très chouette. Félicitations !

Ira Levin
Ira Levin

- Est- il vrai que vous vous foutez éperdument des mérites respectifs des savons bleus ou roses? Supporterez- vous le choc de voir la chemise du mari de la voisine plus blanche que celle de votre bonhomme? Allô! Joanna vous êtes toujours au bout du fil? Allô?
_ Allô ! oui, dit Joanna. Je suis là, Et vachement, je vous le garantis. Bonjour ! ... Merde! La publicité, ça paye!


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- Quel bonheur de voir une cuisine bordélique, s'écria Bobbie. Elle n'arrive pas à la cheville de la mienne - on ne voit sur ses placards aucune petite empreinte de beurre de cacahuète - mais elle est chouette, très chouette, Félicitations!
- Vous ne risquez pas non plus de vous pâmer devant des salles de bains

impeccables! répondit Joanna, Vous voulez voir?

Matt Haig
Matt Haig

Les gens qui n'ont jamais vécu pendant un temps avec l'anxiété et la panique ne comprennent pas que l'on peur perdre la sensation d'être réel. On la tient pour acquise. On ne se lève pas le matin en se disant, alors qu'on étale du beurre de cacahuète sur sa tartine : "Ah, c'est bien la sensation d'être moi est intacte, le monde est toujours réel, je pense commencer ma journée." Cette

sensation est là. Jusqu'au jour où elle disparaît. Jusqu'au jour où vous éprouvez une terreur inexplicable au rayon céréales.

Frans de Waal
Frans de Waal

Récemment, lorsque nous avons confronté nos chimpanzés à un problème de cacahuète flottante, une femelle nommée Liza l'a résolu immédiatement en ajoutant de l'eau dans le tube en plastique. Après avoir secoué et frappé le tube de quelques coups vigoureux et inefficaces, Liza s'en est soudain détourné pour aller au distributeur d'eau s'emplir la bouche, puis elle est revenue ajouter

cette eau dans le tube. Elle a fait plusieurs voyages, jusqu'à ce que la cacahuète atteigne le bon niveau pour qu'elle puisse la prendre avec les doigts. (...) Ce problème était totalement neuf pour elle.
(...)
Notre expérience s'inspirait d'un test de la cacahuète flottante qui avait été effectué sur un grand nombre d'orangs-outans et de chimpanzés, et que certains avaient

réussi du premier coup d’œil. C'est d'autant plus remarquable que - contrairement aux corbeaux - ces grands singes n'avaient reçu aucun entraînement préalable et n'avaient aucun outil à portée de main. Ils ont nécessairement compris l'efficacité de l'eau dans leur tête avant de se donner la peine d'aller la chercher. L'eau n'a même pas l'apparence d'un outil.

La

difficulté de la tâche est devenue évidente lorsque nous l'avons proposée à des enfants : beaucoup n'ont jamais trouvé la solution. Seuls 58% des enfants de huit ans ont réussi, et 8% seulement des petits de quatre ans. La plupart tentent frénétiquement d'attraper la récompense avec les doigts, puis renoncent. + Lire la suiteCommenter  J’apprécie         

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Kem Nunn
Kem Nunn

Immergé dans le coeur de Tijuana, Fahey pensa à une prison centrale.
ll se sentait désorienté et n'aurait su, sur le moment, dire laquelle précisément alors qu'il se rappelait tout le reste. Il se souvenait que le bâtiment se dressait au bord d'une grande plaine. Il se souvenait de ses cinq cents codétenus répartis sur sept niveaux. Il se rappelait ce que c'était que d'essayer de

dormir dans ce genre d'endroit, essayer de bouger, essayer de manger, essayer de faire quoi que ce soit. Le bruit ne s'arrêtait jamais - des radios qui gueulaient, des hommes qui pleuraient, des hommes qui baisaient, des hommes qui faisaient des cauchemars, des hommes qui balançaient des conneries à tue-tête, jour et nuit... L'une des stratégies de Fahey pour survivre dans de tels lieux

avait été de contrôler son environnement immédiat, à savoir vérifier qui se trouvait à côté de lui, qui surveiller, à qui parler, à qui offrir un sandwich - fabrication prison, bien sûr, beurre de cacahuète sur pain de mie, sans fioritures. Le truc était d'organiser son entourage à son avantage, de trouver un allié - un mec pour assurer tes arrières et toi les siens. Tu peux en

trouver deux ? Tu peux te faire payer des séries de pompes? Tu peux en faire cent d'affilée ? Tu peux garder la forme? Parle de ce que tu connais... parle de la maîtrise de soi... On a vite fait d'être rejeté dans ces coins-là. On ne tarde pas à se rendre compte qu'on n'est qu'une pauvre merde dans un vaste système. Le système fonctionne suivant une architecture et des lois propres. Un

homme sain d'esprit ne pouvait être qu'un intrus, une particule à la dérive dans le réseau sanguin d'un hôte impossible à imaginer, une particule qui attendrait d'être découverte, qui attendrait d'être écrabouillée. C'est ce que lui inspirait à chaque fois le fait de traverser la frontière systématiquement. Le Mexique était pour lui comme la thérapie du fourgon. Les choses se

passaient mal au Mexique. Elles devenaient incontrôlables. Elles tombaient toujours dans le bizarre. + Lire la suiteCommenter  J’apprécie          20