Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Ceux qui voudront bien nous suivre constateront que les francs-maçons, auxquels on fait croire qu'ils sont "initiés", sont au contraire les premiers trompés par cette Puissance mystérieuse qui se fait appeller "la Veuve", et qui les déclare ses enfants. Ils ne savent, des plans de cette marâtre, que ce que savent, de ceux d'un général en chef, les mulets qui traînent l'artillerie de son

armée.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Les mettre au pied du mur en les tenant par leur intérêt! Tel est le secret de l'action disciplinaire exercée par la Franc-Maçonnerie sur les sénateurs, députés, et ministre francs-maçons. Cela en dit long sur la noblesse des procédés et des caractères qu'on rencontre dans les loges et nous explique peut-être aussi l'avilissement de notre époque.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Comment « Le Tigre » est-il demeuré aussi craintif sous le regard de la « Veuve » qu'un vulgaire matou devant le balai d'une concierge?

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Les vrais conspirateurs ont senti le défaut d'une pareille conception de la société secrète. […] le plus sûr était de ne prendre aucune précaution pour cacher l'existence de la société secrète; mais qu'il fallait organiser celle-ci de telle façon qu'elle apparût au public et même aux adhérents comme ayant un but tout autre que celui qu'elle est destinée à réaliser.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Ce n'est donc plus nous qui écrivons notre histoire depuis cent cinquante ans; c'est une main invisible, la main du Pouvoir occulte; et cette histoire, c'est celle de notre perdition par suite de notre renoncement à toutes nos traditions. C'est par là que le Pouvoir occulte a résolu de nous tuer, en faisant de nous les artisans de notre ruine. Nous marchons à l'abîme sans savoir qu'il nous y

conduit. Nous y allons stupidement, comme un troupeau qui se presse pour sortir de l'étable. Nos âmes, privées de l'ancien idéal, sont abaissées vers la matière, comme les têtes des bestiaux sont abaissées vers le sol. Nous entonnons des chants de triomphe, tandis que notre guide masqué nous mène à l'anéantissement, et, dans le vertige des idées soi-disant progressives dont le poison

nous tue.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Mais comment admettre que le mensonge existe et qu'il n'y a pas de menteur?

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Au moment où celle-ci fut oganisée, les chefs secrets de la secte se sentaient en situation de pousser la Maçonnerie au pouvoir; ils avaient résolu de s'emparer, par elle, du gouvernement de la France. Ils crurent utile d'épaissir tout d'abord autour d'eux, par le mensonge, l'obscurité qui devait leur permettre d'exécuter leur envahissement en toute sécurité. C'est dans ce but qu'il

imaginèrent l'immense mystification que l'on sait.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Quant à soutenir […] que « La République est la Franc-maçonnerie à découvert comme la Franc-maçonnerie est la République à couvert », c'est à peu près comme si, en parlant d'un animal quelconque en train de digérer une proie, on prétendait que cette proie est l'animal à couvert, et que l'animal est la proie à découvert.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Le Pouvoir occulte a procédé tout autrement. Ce n'est nullement pour les retenir tous qu'il s'est proposé de grouper des adhérents, mais pour choisir parmi eux ceux qu'il juge les plus aptes à servir se secrets desseins. Quant aux autres, il n'en a cure. Il les laisse quitter la Franc-Maçonnerie comme ils y sont entrés; on peut même dire qu'il fait moins pour les y retenir qu'il n'a fait

pour les y attirer.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

[…] l'humanitarisme, concept vague, mais essentiellement désorganisateur au point de vue national, en ce que, transporté par les propagandistes dans les milieux populaires et jeté dans les cerveaux incultes, il y engendre, en même temps qu'un antimilitarisme aveugle, la haine et le mépris de l'idée de patrie.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Vous, démocrates, égalitaires, humanitaristes, supranationalistes, vous ne pouvez, vous non plus, donner votre adhésion à des sociétés secrètes, vous ne pouvez accepter leur existence et leur libre fonctionnement, sans piétiner vos principes. Car le propre de ces institutions est de créer deux catégories de citoyens : ceux qui en sont, et ceux qui n'en sont pas; les seconds trompés et

exploités par les premiers; et ceux-ci trompés et exploités à leur tour par leurs chefs occultes.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

C'est que la Franc-Maçonnerie ne se contente pas de faire prononcer un serment à ses initiés. Elle leur rappelle ce serment à chacune des réunions auxquelles ils assistent dans les loges. Elle déclare que le succès de son œuvre sainte est attaché à l'observation de la « loi du silence ». Elle crée ainsi en eux une tournure d'esprit très particulière d'où résulte une sorte de

religion du secret. On ne saurait se figurer, lorsqu'on ne l'a pas subie, l'influence d'une telle formation, ni l'utilité dont elle est pour la Franc-Maçonnerie. J'ai pu mesurer l'une et l'autre à mes incertitudes, à mes hésitations, à mes révoltes de conscience, dans les jours dont je parle.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Les catholiques s'y laissèrent prendre. Ils écoutèrent les histoire à dormir debout que Taxil leur racontait, sans les appuyer sur aucun raisonnement. Bien peu nombreux nombreux furent, même parmi les antimaçons plus éclairés d'aujourd'hui, ceux qui ne tombèrent pas dans le piège. Les ecclésiastiques furent les plus complètement mystifiés. Il fallut les cyniques déclarations de Taxil

lui-même pour les arracher à leurs illusions. Lorsque l'évidence devint enfin écrasante, l'antimaçonnisme catholique perdit pied. Il se sentit comme noyé sous le ridicule dont il venait de se laisser couvrir. Il y eut alors quelques années pendant lesquelles presque personne n'osa plus s'occuper de la question maçonnique. C'était précisément ce que voulaient les chefs mystérieux de la

secte.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

[…] la légende d'Hiram éveille l'idée de haine et de vengeance, sans donner toutefois de but précis à cette idée. Elle tend à maintenir l'esprit du franc-maçon sur une défensive perpétuelle pour la garde de son secret; elle le met sur le pied de guerre contre ceux qui ne possèdent pas ce secret et surtout contre ceux qu'il en peut supposer d'ennemis. Quels résultats donne une telle

suggestion dans l'esprit de celui-ci ou de celui-là? C'est ce dont se rendent compte certains des hauts gradés qui circulent incessamment dans les loges.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Un exposé comme celui des Protocols, dans les conditions dont on nous parle, est invraisemblable. Il n'a pu être fait par des Juifs qualifiés, ayant autorité, dont les paroles constituent un témoignage susceptible d'engager la responsabilité de la collectivité juive. S'il en était autrement, il n'y aurait vraiment guère lieu de craindre une nation commandée par des chefs capables de

telles niaiseries.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Un organisme a existé en Allemagne à la fin du XVIIIème siècle; organisme dont le fonctionnement avait cette double conséquence : la destruction de toutes les autorités existantes et en même temps leur remplacement par la constitution d'une autorité unique, absolue, celles des treize membres d'un groupe secret supérieur.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

La véritable lutte contre les sociétés secrètes se résume en ces trois mots : empêcher leur recrutement.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Le progrès dans les sociétés secrètes supérieures consiste en ceci : un peu plus de perversité mieux organisée sans cesse ajouté à l'héritage de la secrète organisation des perversités anciennes.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Il est impossible de ne pas conclure de tout cela que si l'Illuminisme est mort, il a des successeurs qui veulent réaliser ce qu'il a rêvé et qui emploient les moyens qu'il a exposés.

Paul Copin-Albancelli
Paul Copin-Albancelli

Mais aussi ce besoin de mentir toujours, cette tare originelle et immonde, nous pouvons nous le dire avec certitude, c'est la maladie honteuse par laquelle est rongée la Veuve et de laquelle elle mourra.