Il n'y a pas de fin. Il n'y a pas de début. Il n'y a que la passion infinie de la vie.
La vie est une combinaison de magie et de pâtes.
Je n 'ai rien contre la télévision privée; j'en ai contre certains programmes des télévisions privées. Je suis un cinéaste et je m'exprime par le cinéma, en faisant des films. Et, évidemment, je ne peux pas être content de voir
mes films constamment interrompus par des tranches de salami, des fromages, des bas, des désodorisants...
Donc, la chose m'a indigné et
j'en ai pris prétexte pour faire un film, qui n 'est pas un film contre la télévision. Mais c 'est un film qui cherche à raconter la société d'aujourd'hui, le monde dans lequel nous vivons et ce qui s'y passe. Ce n 'est donc pas un film contre quelque chose. C'est plutôt un film en faveur de quelque chose, c'est-à-dire en faveur du respect de Thommme, de la gentillesse, de la courtoisie,
des sentiments et aussi de la tradition. Donc, mon film est une histoire d'amour qui cherche à montrer les côtés les plus impolis, les plus grossiers, les plus désagréables, les plus inquiétants que la vie de chaque jour nous fait voir continuellement d'une manière parfois si décourageante. + Lire la suiteCommenter  J’apprécie         332
Quand nous étions enfants on allait à l'église, vous vous souvenez? On nous accompagnait à l'église...On récitait nos prières, on allait se confesser..Les hommes ont construits des cathédrales immenses...Ils ont souffert, espéré, ils se sont fait tuer...et tout ça pour quoi? Pour ce carnaval? Répondez : tout ça pour ce carnaval? Depuis que je suis arrivé ici, tout est confusion, tout
est incompréhensible, tout est pire qu'avant, une farce ridicule dépourvue de sens qui nous faite regretter la vie humaine avec toutes ses erreurs. Le Dieu qui a inventé cette dimension est un Dieu brouillon et confus, qui a besoin de notre aide, de nos conseils.
Pour moi, la femme est la représentation du principe éternel de la création...Je trouverai un autre cliché demain, mais pour aujourd'hui, ça vous va ?
Depuis que je suis arrivé ici, tout est confusion, tout est incompréhensible, tout est pire qu’avant, une farce ridicule dépourvue de sens qui nous fait regretter notre humanité, notre bon sens, nous fait regretter la vie humaine avec toutes ses erreurs.
"...tu les vois, ces grands nigauds, ces irrécupérables crétins, ils ne lâchent pas l'os, tu sais, ils viennent ici tous les jours, ils continuent à demander, à chercher à espérer... ( avec un hurlement adressé à tout le parterre)...vous continuez à vous faire des pipes en attendant une baise qui ne viendra jamais..."
Le fou. – Moi, je ne sais pas grand-chose, mais j'ai lu quelques livres... Tu ne vas pas me croire, mais tout ce qu'il y a dans ce monde sert à quelque chose. Tiens... prends… ce caillou, par exemple…
"..Ce serait ça, la deuxième vie, la vraie vie ? Ça, le but qu’on devait atteindre après toutes ces années de peur, d'angoisses, de solitude, de mal?Une vie si maigre et si amère, tout ça pour arriver à cette fête misérable?Ç'est ça le royaume de Dieu? ( avec un hurlement de désespoir) Ce n'est pas possible. De toutes mes forces, avec toute ma passion, avec toute mon intelligence ,
tout mon coeur, je crie : ce n'est pas possible que ce soit ça, la mort. Nous ne devons pas l’accepter, nous ne pouvons pas l'accepter. "
Il se pourrait que mon univers spirituel résidât dans ce désir instinctif de faire du bien à qui ne connaît que le mal, de n'abandonner personne dans le désespoir, de faire entrevoir à tous et toujours une espérance, la possibilité d'une vie meilleure et de découvrir chez tous, même chez les plus mauvais, un noyau de bonté et d'amour.
Cette histoire est plus simple que ce qu’on peut imaginer. C’est nous, ou plutôt c’est vous qui voulez la rendre inutilement compliquée.
Le Fou et Gelsomina s'assoient sur deux bancs, l'un près de l'autre. Le fou la regarde avec un amusement mêlé de tendresse.
Le fou. -Tu as une drôle de tête... Mais t’es sûre d'être une femme… ? On dirait un artichaut !
La mère – Hé ! Gelsomina ! Zampano, il est bon, tu sais ! Il va bien s'occuper de toi, avec lui tu vas faire le tour du monde, tu chanteras, tu danseras, et puis tu vois ce qu'il m'a donné, Gelsomina. Il m'a donné dix mille lires ! Regarde, je les ai là… Dix mille lires ! Je dois faire réparer le toit, et ces pauvres créatures mangent aussi… Mais pourquoi votre père nous a-t-il
quitté ! Gelsomina, ma chérie ! Tu es déjà grande, tu n'as encore jamais travaillé, ce n'est pas de ta faute, pauvre petite, si tu n'es pas comme les autres filles…. Tu ne veux pas aider un peu ta maman ? Et vous, vous lui apprendrez un métier, n'est-ce pas Zampano ?