La vie c'est du théâtre et des souvenirs.
RIVE GAUCHE.
Et si le ciel était vide ?
Tant de processions,
tant de têtes inclinées...
Tant de capuchons,
tant de peurs souhaitées...
Tant de démagogues,
de Temples, de Synagogues...
Tant de mains pressées,
de prières empressées...
Tant d'angélus, ding !
qui résonnent...
Et si en plus, ding !
Y 'a personne...
Abderhamane,
Martin, David,
Et si le ciel était vide ?
[…]
Si toutes ces balles traçantes,
toutes ces armes de poing,
toutes ces femmes ignorantes,
ces enfants orphelins,
si ces vies qui chavirent,
ces yeux brouillés,
ce n'était que le plaisir
de zigouiller ?
Et l'angélus, ding !
qui résonne...
Et si en plus, ding !
Y
'a personne...
ET SI EN PLUS Y 'A PERSONNE.
Paroles
******
Écoutez
Ma chanson comme elle est jolie à cause d'elle
Écoutez
Le sucré de la mélodie ça vient d'elle
La chanter
C'est dans mes deux bras l'enlacer et rester
Comprenez
Pour la vie puisque notre vie doit passer
Écoutez
Ma chanson comme elle est jolie à cause d'elle
Écoutez
Le sucré de la mélodie
ça vient d'elle
Écoutez
C'est ma main dans ses cheveux qui vous enchante
Écoutez
Sa bouche avec les baisers que je vous chante
Savez-vous
Que ma chanson est aussi le rendez-vous
De ma joue
Avec sa joue qui me fait un effet doux
Écoutez
C'est ma main dans ses cheveux qui vous enchante
Écoutez
Sa bouche avec les baisers que
je vous chante
Comprenez
Dans les violons les violoncelles
Qu'elle s'éloigne
Et qu'une mélancolie nous accompagne
Quand elle part
On n'entend plus ni la voix ni la guitare
Et après
Il n'y a plus que le silence et le regret
Dans mon air
Il y a les miroirs que sont leurs beaux yeux clairs
Leurs yeux clairs
Où les hommes se
regardent et se repèrent
Et moi-même
En chantant cet air je ne suis plus le même
Ça fait comme
Si j'étais redevenu un beau jeune homme
Dans mon air
Il y a les miroirs que sont leurs beaux yeux clairs
Leurs yeux clairs
Où les hommes se regardent et se repèrent
Écoutez
Ma chanson comme elle est jolie à cause d'elle
Écoutez
Le sucré de la mélodie ça vient d'elle
Paroliers : Alain Souchon / Laurent Voulzy + Lire la suiteCommenter  J’apprécie         280
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Tant de processions, tant de têtes inclinées
Tant de capuchons tant de peur souhaitées
Tant de démagogues de Temples de Synagogues
Tant de mains pressées, de prières empressées
Tant d'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y'a personne
Abderhamane, Martin,
David
Et si le ciel était vide
Il y a tant de torpeurs
De musiques antalgiques
Tant d'ante-douleurs dans ces jolis cantiques
Il y a tant de questions et tant de mystères
Tant de compassions et tant de revolvers
Tant d'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y'a personne
Arour hachem, InchAllah
Are Krishhna,
Alléluia
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Si toutes les balles traçantes
Toutes les armes de poing
Toutes ces femmes ignorantes
Ces enfants orphelins
Si ces vies qui chavirent
Ces yeux mouillés
Ce n'était que le plaisir
De zigouiller
Et l'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y'a personne
Et l'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y'a personne
Source: LyricFind
Paroliers : Alain Souchon / Laurent Voulzy
Paroles de Et si en plus y'a personne © Universal Music Publishing Group + Lire la suiteCommenter  J’apprécie         263
PORTBAIL
Un jour,
Tu t' marres
Un jour
Où y'en aura marre
Cartons, valises
On sentira la petite brise
Départ, départ
Émus, serrés, dans cette gare
Un jour
Bye bye
Plus d' grimace
Plus d' lullaby
Un jour que t'espères
Comme de l'eau qui désaltère
Au bout des rails
La jolie maison d'
Portbail
C'est pour toi cet air discutable
Toi qui dis
Que l'amour est une chose variable
Ici
Là-bas dans l' Cotentin je te jure mon amour
J' ferai tout pour que nos baisers durent toujours
T'as peur
Qu'on meure
D'un arrêt commun
Du cœur
Tu trouves qu'étoile
C'était un métier qui fait du mal
Tu veux
qu'on s' sauve
Dans la vérité des choses
Je sais
Qu' tu sais
Qu'on n'ira sûrement jamais
Que les vagues les landes
C'est des lampions des guirlandes
Qu'on reste toujours
Vissés à quelque chose de lourd
J'aurais mis des p'tits brins de bruyère
Sur ton cœur
Toi qui trouves que pour un garçon
J'aime trop les
fleurs
Les fleurs
Autrefois, on faisait des disques qui marchaient très fort et qui passaient beaucoup à la radio. Et puis on allait faire des salles, à Montpellier ou ailleurs, et il n'y avait personne. Maintenant, c'est le contraire. Les radios sont tellement submergées qu'on peut très peu y passer. En revanche, il y a du monde aux spectacles. Comme dans les années 50, on revient à la fonction première du
chanteur : il chante et, éventuellement, on achète son disque pour se souvenir. Mais moi je viens d'une époque où l'important, c'était le disque.
On se cache des choses
C'était pas pour tes cahiers,
Pour lire des textes,
Que le dimanche soir je venais,
C'était prétexte
C'était pour sentir le jazz
En moi venant
Quand tes genoux tu les croises
De temps en temps
Le plaisir est un secret
En période rose
Dès qu'on sent qu'on se fait de l'effet
On se cache
des choses
C'est pas pour que tu t'en ailles
Que je te disais
Tu peux foutre le camp bye bye
Fiche-moi la paix
C'était pour que tu me dises non
Je partirai pas
Ma vie je veux la faire en long
Entre tes bras
Les fâcheries ont des secrets
En période rose
Dès qu'on sent qu'on se fait de l'effet
On se cache des
choses
On se cache des choses
Dans les poulaillers d'acajou
Les belles basses-cours à bijoux
On entend la conversation
De la volaille qui fait l'opinion
Qui disent :
On peut pas être gentils tout le temps
On peut pas aimer tous les gens
Y a une sélection, c'est normal
On lit pas tous le même journal
Mais comprenez-moi, c'est une migraine
Tous ces campeurs
sous mes persiennes
Mais comprenez-moi, c'est dur à voir
Quels sont ces gens sur mon plongeoir ?
Dans les poulaillers d'acajou
Les belles basses-cours à bijoux
On entend la conversation
De la volaille qui fait l'opinion
Qui disent :
On peut pas aimer tout Paris
N'est-ce pas y a des endroits la nuit
Où les peaux qui vous
font la peau
Sont plus bronzées que nos petits poulbots
Mais comprenez-moi, la djellaba
C'est pas ce qui faut sous nos climats
Mais comprenez-moi, à Rochechouart
Y a des taxis qui ont peur du noir
Dans les poulaillers d'acajou
Les belles basses-cours à bijoux
On entend la conversation
De la volaille qui fait l'opinion
Qui disent
:
Que font ces jeunes, assis par terre
Habillés comme des traîne-misère
On dirait qu'ils n'aiment pas le travail
Ça nous prépare une belle pagaille
Mais comprenez-moi, c'est inquiétant
Nous vivons des temps décadents
Mais comprenez-moi, le respect se perd
Dans les usines de mon grand-père
Mais comprenez-moi...
Poulaillers' Song (1977, album Jamais Content) + Lire la suiteCommenter  J’apprécie         110
Les chansons de Prévert me reviennent
De tous les souffleurs de vers...laine
Du vieux Ferré les cris la tempête
Boris Vian s'écrit à la trompette...
(Rive Gauche)
Une Guitare Un Citoyen
Par exemple être ailleurs
Avoir envie d'être ailleurs
Rien faire
Avoir envie de rien faire
Prendre des rues
Marcher dans les avenues
Croiser les gens
Avec les soucis d'argent
Sentir son cœur vide éperdument
Comme s'il ne pouvait plus sentir les sentiments
Et dans ces circonstances
Sur une
Gibson rouge
Un vieil homme qui chante
Ça peut faire du bien
Une guitare un citoyen
Par exemple la vie est rasoir
Aller le matin mais revenir le soir
S'ennuyer tant
Mettre la télé tout le temps
Y voir le monde et le gâchis
Et puis après comme on est tout avachi
Sortir prendre l'air
Réfléchir à sa carrière
Les
séminaires et les sourires charmants
Mêlant les sentiments et les licenciements
Les filles passent des dimanches très drôles
Leurs amoureux aimant pêcher sous les saules
Et dans ces circonstances
Un feu sur une plage
Et des filles qui dansent
Ça peut faire du bien
Une guitare un citoyen
Par exemple elle est partie
Et les
filles quand elles sont parties
Nous laissent un mal intérieur
Un mal intérieur
S'asseoir dans un square
Mais qu'est-ce qui s'est passé hier soir
Avec mon cœur et tous ses habits
Tous ses miroirs elle est partie
Et je suis tout seul à Paris sur Seine
Tout seul à Rennes sur la Vilaine
Tout seul à Londres à Tombouctou
Partout tout
seul et tous ces amoureux partout
Traîner au lit roulé dans la mélancolie
Traîner en babouches
Avec son chewing-gum dans la bouche
Et dans ces circonstances
Chala la la la chala la la la
Ça peut faire du bien
Une guitare un citoyen
Chala la la la
Une guitare un citoyen + Lire la suiteCommenter  J’apprécie    
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C'était un soir
J'avais des soirs de poésie tout là-bas quand j'étais petit
Avec des rires de confiture coulant sur des pages d'écriture
J'avais des soirs de tragédie de larmes et de piqûres d'orties
De vrais chagrins au fond des nuits de mes nuits
Mais c'est un soir comme tous les soirs
Au bout de mon lit
passent des autos
Au bout de ma vie coulent des bateaux mes bateaux
Mais c'est un soir orange et vert
Sous le soleil des réverbères, de Paris.