Gracchus Babeuf
Gracchus Babeuf

La nature n'ayant donné de propriété à personne.

Gracchus Babeuf
Gracchus Babeuf

La propriéte est odieuse dans son principle et meurtrière dans ses effets.

Gracchus Babeuf
Gracchus Babeuf

C'est la grande propriété qui a inventé et soutient le trafic des blancs et des noirs qui vend et achète les hommes… C'est elle qui dans les colonies donne aux nègres de nos plantations plus de coup de fouet que de morceau de pain.

Claude Bernard
Claude Bernard

Notre liberté même, nous ne la créons pas. Nous sommes fatalement libres, c'est-à-dire d'une manière nécessaire (dans sentiment et raison pure); C'est une propriété de notre organisme dont nous nous servons. Mais nous ne sommes pas libre d'empécher notre libre arbitre d'agir, pas plus que nous ne pouvons empêcher toute autre fonction du corps de s'accomplir suivant ses lois. Nous ne

sommes pas libres de ne pas être libres.

Vladimir Boukovsky
Vladimir Boukovsky

L'expérience soviétique a permis une conclusion tout à fait inattendue : nous avons pu constater que les biens, la propriété ne sont nullement une valeur matérielle, mais au contraire spirituelle. Pour l'immense majorité, c'est plus exactement un moyen d'expression, de réalisation de soi.

Jean Bricmont
Jean Bricmont

Sur le plan intérieur, l’idée de socialisme, de socialisation des moyens de production, a été remplacée, dans le discours, par les Droits de l’homme. […] Si vous parlez de la gestion et du contrôle de l’économie, [la gauche] ne vous dit rien. Celui qui incarne ça encore plus que les socialistes français, c’est Tony Blair. Il a dit : « La gauche a appris qu’il n’y a pas une

façon de gauche et une façon de droite de gérer l’économie, il y a une seule façon de gérer l’économie et la gauche a appris à le faire aussi bien que la droite. » Donc il n’y a pas de débat sur la propriété privée des moyens de production, sur le contrôle démocratique de la production. […] Si tu prends l’Europe, par exemple, c’est vraiment le truc que les socialistes

ont construit pour éviter les audaces du programme commun. On pourrait revenir au programme commun après l’échec de Mitterrand, sous une autre forme, mais ils ont verrouillé le truc pour qu’on ne puisse jamais, même dans 1000 ans, revenir à quelque chose comme le programme commun. […] Par pitié qu’on revienne aux fondamentaux : la lutte des classes, la propriété privée des moyens

de production et du capital financier.

Michel Chartrand
Michel Chartrand

Jamais on ne me fera cracher sur les gars qui posent des bombes. Ils ont le droit de ne pas être contents, ces gens-là. Le système capitaliste est fondé sur la violence et il engendre nécessairement la violence. À l’heure actuelle, le gouvernement crée plus de violence contre les chômeurs, contre les assistés sociaux, contre les gens qui vivent dans des taudis, contre la jeunesse, que

tous les gars qui posent des bombes peuvent en faire contre la propriété de la bourgeoisie. Voler une élection au moyen de l’argent et du terrorisme économique, c’est bien plus hypocrite et antidémocratique que la dynamite. J’admets qu’il y ait des gars écœurés qui sont prêts à prendre des moyens autres que "démocratiques", parce que la démocratie parlementaire n’existe plus

au Québec.

Gilbert Keith Chesterton
Gilbert Keith Chesterton

La propriété est un point d'honneur. Son contraire est la prostitution, et les hommes ne seront pas toujours prêts à vendre leur honneur, qu'il s'agisse de leur corps ou de leurs biens. Ceux qui le font deviennent toujours des hors-la-loi. Mais la majorité résiste, et quiconque le nie est ignorant, non pas tant de nos plans et de nos propositions, ni du distributisme ou de la division du

capital par tel ou tel processus, que de l'histoire et de la nature humaine. C'est un barbare qui n'a jamais vu l'arche.

Gilbert Keith Chesterton
Gilbert Keith Chesterton

Je suis pleinement conscient qu'à notre époque le mot propriété a été terni par la corruption des grands capitalistes. A en croire les gens, on penserait que les Rothschild et les Rockefeller sont partisans de la propriété. Ils sont pourtant, et de toute évidence, les ennemis de celle-ci, car ils sont les ennemis de leurs propres limites. Ils ne veulent pas de leur propre terre; ils

veulent celle des autres. Lorsqu'ils font disparaître les bornes de leurs voisins, ils font du même coup disparaître les leurs.

Louis C.K.
Louis C.K.

Il y a à peu près un an, je suis descendu dans la cour de mon immeuble pour la première fois. C'était un dimanche matin, et c'est le moment de la semaine où je suis le moins présentable. J'avais un tee-shirt avec des tâches de nourriture, de moi, d'autres choses… et j'étais assis là dans cette cour où je me sentais un peu décalé. Et j'ai remarqué ce type de l'autre côté de la

cour, le genre chic, et il me regardait comme ça [grimace de dégoût et de suspicion]. Je sais qu'il était persuadé que je ne vivais pas dans l'immeuble, que je traînais dans la rue et que j'avais décidé de venir m'assoir dans la cour. Et je sais qu'il avait envie de venir et de s'occuper de moi lui-même. Je me disais « Oh, s'il te plait, fais-le! », et j'ai essayé de paraître encore

plus dégueu.
Finalement, je le vois venir vers moi, genre « ah non, ça ne va pas se passer comme ça… » Et moi, j'étais tellement excité! D'avoir cette confrontation dans laquelle je n'ai absolument pas tort! Il arrive devant moi et il me dit : « Excusez-moi. Est-ce que vous habitez ici? » Et je lui répond « Non. » Alors il me dit : « Mais alors qu'est-ce que vous faites là? »

Je lui dit : « J'ai besoin de me reposer, je passe un moment difficile… » Il réplique « C'est une propriété privée. » Et je lui sort : « Ouais, mais je n'y crois pas vraiment à ça… » […] Alors il va voir le portier et je le vois parler de moi. Et je vois le portier lui répondre « Oh non, c'est bon, ce type habite ici. » Ahhhh, le regard du gars! Un magnifique cocktail de

colère et de confusion. C'est comme si j'avais inventé une nouvelle façon de blesser quelqu'un.