J'ai un message pour ces grandes puissances médiatiques : vous n'êtes pas les patrons de la France. Il est clair que vous avez envie que le deuxième tour oppose Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal, que cela vous arrangerait pour le présent et pour l'avenir, que vous déroulerez le tapis rouge à vos deux favoris. Mais nous, Français, nous sommes un peuple de citoyens : nous ne céderons pas
à votre matraquage.
Elle passa par d'étranges cités mortes où, au lieu de formes pétrifiées, de circonstances momifiées, elle rencontra une nécropole de mouvements, de silences, de vides; elle se heurta à l'extraordinaire sonorité du néant qui est faite de l'envers du son et, devant elle, s'étendirent des chutes admirables, le sommeil sans rêve, l'évanouissement qui ensevelit les morts dans une vie de
songe, la mort par laquelle tout homme, même l'esprit le plus faible, devient l'esprit même.
Mao ne croit pas qu’il y ait une situation qui puisse un jour se présenter sous un aspect immuable, rien n’est irréversible; comme l’indique le Livre des mutations, toutes les situations présentent en leur creux une face et son envers, une situation et son changement, une virtualité de renversement et une virtualité de maintien, de conservation.
Le respect envers la maison de Timour (la dynastie moghole) régnait à tel point que, quoique toute la péninsule se fut successivement soustraite à son autorité, aucun prince de l'Inde ne s'était arrogé le titre de souverain. Sindhia partageait le respect, et Shah Alam (Shâh Âlam II) était toujours assis sur le Trône Mogol, et tout se faisait en son nom.
À leur grande tolérance, les Arabes d'Espagne joignaient des mœurs très chevaleresques. Ces lois de la chevalerie : respecter les faibles, être généreux envers les vaincus, tenir religieusement sa parole, etc., que les nations chrétiennes adoptèrent plus tard, et qui finirent par exercer sur les âmes une action plus puissante que celles de la religion même, furent introduites par eux en
Europe.
Les circonstances où nous sommes auront paru vainement, si elles ne donnent pas lieu à une rentrée de l'homme. Les crises ne font jamais que nous sommer d'être nous-mêmes; les choses aboient autour de nous pour provoquer quelqu'un qui les dompte, et cette même clameur qui donne aux âmes lâches l'envie de s'enfuir donne aux âmes fortes celle de se montrer.