Françoise Choay
Françoise Choay

Jusqu'aux années 1960, le cadre chronologique dans lequel s'inscrivaient les monuments historiques était comme aujourd'hui quasiment illimité en amont, où il coïncide avec celui de la recherche archéologique. En aval, il ne franchissait pas les bornes de la seconde moitié du XIX siècle.

Hillary Clinton
Hillary Clinton

Vous savez, grosso modo, vous pourriez mettre la moitié des partisans de Trump dans ce que j'appelle le panier des lamentables. Pas vrai? Les racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes. À vous de choisir.

Marie d'Agoult
Marie d'Agoult

Chez les femmes les plus hautement douées, le cœur, dans ses élans rapides, dépasse de si loin la pensée qu'à lui seul il agite, soumet, bouleverse et entraîne au hasard toute la première moitié de l'existence. La pensée, plus lente en sa marche, grandit, d'abord inaperçue, au sein des orages; mais peu à peu elle s'élève au-dessus d'eux, les connaît, les juge, les condamne ou les

absout; elle devient souveraine. Le combat fut long et cruel pour Nélida, et quand elle entra en possession des forces que la nature lui avait données, elle se trouva en présence d'ennemis extérieurs aussi formidables que l'avait été son amour. La lutte recommença sous d'autres aspects et dans une autre arène.

Françoise d’Aubigné
Françoise d’Aubigné

Françoise d’Aubigné naquit à Niort, le 27 novembre 1635, de Constant d’Aubigné et de Jeanne de Cardilhac. Constant d’Aubigné n’avait pas hérité des fières vertus et de la rude probité de son père Agrippa. Changeant de religion et de parti selon l’intérêt du moment, toujours criblé de dettes, vivant d’expédients et ne reculant même pas devant le crime, impliqué dans une

affaire de faux monnayage, meurtrier de sa première femme, il avait passé « la moitié de sa jeunesse dans les prisons de la Rochelle, d’Angers, de Paris, de Bordeaux, ou hors du royaume. » Il était interné au fort de Château-Trompette, « à cause de ses commerces avec les Anglais » (1627), lorsqu’il épousa la fille du gouverneur. […] c’est en prison, comme son frère, que

Françoise avait vu le jour.

Bill Clinton
Bill Clinton

Si j'ai écrit ce livre, c'est pour raconter mon histoire, et aussi pour raconter l'histoire de l'Amérique durant la dernière moitié du XX siècle, pour décrire aussi équitablement que possible les forces qui luttent pour gagner le cœur et l'esprit de ce pays, pour expliquer les défis auxquels est confronté notre monde et comment je crois que notre gouvernement et nos citoyens doivent y

répondre ;

Alfred Hitchcock
Alfred Hitchcock

Truffaut : Un critique de cinéma, Jean Douchet, a dit une chose amusante : « Dans la première partie de Psycho, John Gavin est torse nu, Janeth Leigh porte un soutien-gorge et, à cause de cela, cette scène ne satisfait que la moitié du public ».

Emmanuel Le Roy Ladurie
Emmanuel Le Roy Ladurie

Quelle est d'abord l'incidence de l'hiver sur les rendements ? Pour la France, les études de météorologie agricole sont unanimes : l'hiver froid, sauf rigueur exceptionnelle, n'est pas dangereux mais, au contraire, favorable à un bon rendement des céréales. [...]
En réalité, l'hiver néfaste, pour la moitié nord de la France, n'est pas l'hiver rude, mais l'hiver pluvieux.

Emmanuel Le Roy Ladurie
Emmanuel Le Roy Ladurie

L’Angleterre des Paston n’a pas fini de se relever des effets de la Peste noire de 1348-49 et des épidémies qui lui ont succédé. Le pays ne comporte que quelques gros bourgs ; il a perdu plus de la moitié de ses habitants, et le repeuplement ne commencera réellement qu’à la fin du siècle.

Alexis de Tocqueville
Alexis de Tocqueville

Il y a aujourd'hui sur la terre deux grands peuples qui, partis de points différents, semblent s'avancer vers le même but : ce sont [les Anglo-Américains et les Russes].
[...]
Pour atteindre son but, le premier s'en repose sur l'intérêt personnel, et laisse agir, sans les diriger, la force et la raison des individus.
Le second concentre en quelque sorte dans un homme toute

la puissance de la société.
L'un a pour principal moyen d'action la liberté ; l'autre, la servitude.
Leur point de départ est différent, leurs voies sont diverses ; néanmoins, chacun d'eux semble appelé par un dessein secret de la Providence à tenir un jour dans ses mains les destinées de la moitié du monde.

(Livre 1 - Conclusion - p. 540)

Alexis de Tocqueville
Alexis de Tocqueville

Il y a aujourd’hui sur la terre deux grands peuples qui, partis de points différents, semblent s’avancer vers le même but : ce sont les Russes et les Anglo-Américains.

Tous deux ont grandi dans l’obscurité ; et tandis que les regards des hommes étaient occupés ailleurs, ils se sont placés tout à coup au premier rang des nations, et le monde a appris presque en même temps

leur naissance et leur grandeur.

Tous les autres peuples paraissent avoir atteint à peu près les limites qu’a tracées la nature, et n’avoir plus qu’à conserver ; mais eux sont en croissance : tous les autres sont arrêtés ou n’avancent qu’avec mille efforts ; eux seuls marchent d’un pas aisé et rapide dans une carrière dont l’œil ne saurait encore apercevoir la

borne.

L’Américain lutte contre les obstacles que lui oppose la nature ; le Russe est aux prises avec les hommes. L’un combat le désert et la barbarie, l’autre la civilisation revêtue de toutes ses armes : aussi les conquêtes de l’Américain se font-elles avec le soc du laboureur, celles du Russe avec l’épée du soldat.

Pour atteindre son but, le premier

s’en repose sur l’intérêt personnel, et laisse agir, sans les diriger, la force et la raison des individus.

Le second concentre en quelque sorte dans un homme toute la puissance de la société.

L’un a pour principal moyen d’action la liberté ; l’autre, la servitude.

Leur point de départ est différent, leurs voies sont diverses ; néanmoins,

chacun d’eux semble appelé par un dessein secret de la Providence à tenir un jour dans ses mains les destinées de la moitié du monde. + Lire la suiteCommenter  J’apprécie          00