Martial Caroff
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Antisthène, en tant que métèque, n’avait pas assisté à l’Assemblée du peuple. Mais la rumeur publique s’était chargée de le renseigner sur l’incident qui avait conclu la séance de l’Ecclésia.
Il était inquiet.
Non qu’il plaignît Alcibiade, un vil arriviste qu’il méprisait, mais Antisthène craignait les réactions du peuple, si prompt à s’enflammer. Or,

des troubles civils à la veille du départ de la plus formidable flotte que les quais du Pirée aient jamais vue seraient immédiatement interprétés par les ennemis d’Athènes comme un signe de faiblesse.
Antisthène avait rendez-vous à l’Eleusinion, au nord-ouest de l’Acropole. C’était au cœur de ce temple que les objets sacrés des Mystères étaient temporairement

entreposés dans une corbeille mystique, à la fin de l’été, avant d’être reconduits à Eleusis par la voie sacrée.

Martial Caroff
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Ce n'est pas vraiment un livre scientifique. Il y est question de science, de géologie plus précisément, mais inutile d'avoir suivi un long cursus université pour en apprécier le contenu. Un peu de curiosité suffit.

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Au centre de l’enclos, il y avait une grande chapelle peu élégante, datant de la fin du siècle dernier ou du début de celui-ci, et dont l’allure massive s’adaptait mal à la délicate joliesse de l’endroit : c’était comme si le géant du petit Poucet avait chaussé les pantoufles (vertes) de Cendrillon.

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Il y avait un cheval blanc qui mâchonnait l’herbe du bas-côté, flegmatique. Il n’était pas attaché mais gardé par un vigilant border collie.

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– Allez, viens. Fais pas gaffe, je commence à débloquer.
Il ajouta en regardant les eaux gonflées du large :
– Pourvu que la digue n’en fasse pas autant…

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Il semble qu'il faille lire avant cet opus, le deuxième livre de la série "Intelligences" (Antarctique), sinon on ne comprend pas bien certains retours en arrière avec des personnages du livre précédent de Caroff. L'idée de fond est originale, les paysages décrits exotiques mais l'intrigue est peu marquée, on s'ennuie un peu, tant et si bien que je ne suis pas allé au bout de ma lecture.

Dommage, j'ai peut-être loupé des rebondissements ultérieurs (après la page 100 par exemple ...).

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- Et là aussi, dans le sol, le sous-sol, sur ces pavés, dessous, partout, de l’eau partout. Pourtant (il lui prit une poignée de cheveux), pourtant, te débarrassera-t-elle du sang qui te poisse la tête depuis hier, Breton ?

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- Ne me dis pas que trois gouttes de pluie te font peur, à toi, l’habitant de cette ville d’eau, à toi, dont chaque radicelle de la lignée trempe dans cette terre palustre, en permanence baignée par la mer et arrosée par les cieux ?

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Quentin accéléra sur la ligne de bitume. Devant lui, les contours du Rocher Salgren commençaient à se détacher sur fond de nuit, ombre sur ombre, noir sur gris-noir. (...) Ils étaient tous deux à mi-chemin entre le pur et l’impur, à l’intérieur de cet instant où tout balance, ce moment d’immobilité, de présent absolu, entre la descente du fléau et sa remontée...

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Verrue bourgeonnant sur la plaine sableuse de la lagune d’Ys

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C’était une petite éminence d’une centaine de mètres de long et de seize mètres de haut."

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Plein sud, sous un soleil à son zénith à peine voilé par quelques fins tampons de ouate, s’offrait à lui le splendide spectacle de la grande anse de Lost Marc’h, nappe sableuse léchée par une mer jamais à court de salive, bordée au nord et au sud par de rocailleuses lisières.

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A l’autre extrémité de la crique, la falaise se terminait par un infâme dégueulis graveleux tapissé de glaires argileuses.

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Juste derrière, trois gros blocs délimitaient un étroit espace de moins d’un mètre de hauteur.

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Devant eux, s’amoncelaient des blocs de toutes tailles. Tout un pan rocheux s’était effondré.

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Devant eux, se déployait une vaste étendue déserte de bruyère et d’herbe sèche sur laquelle avait poussé une antique plantation de menhirs. L’un d’eux avait bénéficié de la sève du sol rocheux bien plus que ses frères de culture. Il s’érigeait noblement tel un sexe turgescent au milieu d’une cohorte débandée.

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Il s’arrêta au centre du terrain, leva la tête vers le point culminant du porche principal de la chapelle. Il y avait tout en haut une statue de Corentin-évêque, porteur d’une minuscule église. Un écusson avait été gravé à ses pieds. Y figuraient une crosse et un poisson.

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L’affreuse chapelle monumentale néo-carpatique à la grâce stalinienne étalait sa viande au sommet d’une étendue herbeuse à pente très douce, qui définissait ainsi un vaste parvis devant le fronton sud.

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La BM de Bruno amorçait la grande descente de Ploéven. Elle s’engagea sous la chape grise d’un horizon bas, ayant en ligne de mire le clocher de Plomodiern.
(...) Au nord, la nue voyeuse mouillait au spectacle des trois bosses que le Menez-Hom faisait lascivement onduler sous son ventre.

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Il découvrit ainsi qu’ils se trouvaient dans une anse étroite encaissée entre deux hautes falaises.