Julianne Donaldson
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- Kate, dit-il d'une voix rauque, je suis venu vous demander une fois de plus si vous voulez bien passer le reste de votre vie à mes côtés. Je vous ai suivie jusqu'ici, ma chère enfant, et vous suivrai où que vous alliez. Je vous aimerai quoi qu'il arrive. Vous me connaissez. Vous savez que je peux me montrer au moins aussi obstiné que vous. J'ai abandonné ma maison pour être aurpès de

vous. Je vous demande donc d'abandonner vos peurs pour être auprès de moi. Je vous demande de croire en moi, de me faire confiance, de ... de m'aimer comme je vous aime.

Julianne Donaldson
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"... Nous aurons un duel dans la matinée sur les landes. Beaucoup de brouillard. Il sera tout à fait spectaculaire, si j'ose dire. "

Julianne Donaldson
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C'est une véritable torture que d'être si prés de vous sans pouvoir vous toucher. Vous voir si indifférente me tue chaque jour un peu plus, et mon amour manque de me faire sombrer dans la folie .

Julianne Donaldson
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— Vous savez, il nous reste une affaire à régler, dit-il en m’attirant à lui. Je veux toujours votre aquarelle, et j’ai désormais quelque chose à vous offrir en échange.
— Quoi donc ?
J’éprouvais de grandes difficultés à me concentrer sur ses paroles, trop captivée par sa bouche, sa mâchoire, la façon dont ses lèvres tremblaient quand il essayait de ne pas

sourire.
Il me prit délicatement le menton.
— Un titre.
— Ça ne m’a jamais vraiment intéressée, dis-je en secouant la tête.
— Et que diriez-vous de tout ce qui vous entoure ? Edenbrooke suffirait ?
— J’adore cet endroit, mais je ne puis vous vendre ma peinture contre vos terres, répondis-je en chassant une mèche de son front.
— Vous n’avez

pas besoin de mon argent, dit-il, perplexe.
— Absolument.
Philip baissa la tête.
— Je n’ai rien d’autre, murmura-t-il.
Je m’agrippai aux revers de sa veste et me hissai sur la pointe des pieds pour le regarder dans les yeux.
— Je ne veux rien de ce que vous pourriez m’offrir. Avez-vous oublié nos promesses ?
Il secoua la tête.
— Je vous

veux, vous, Philip, et rien d’autre. Je vous donne mon aquarelle en échange de votre cœur.
Il se détourna, en proie à une vive lutte intérieure. Lorsque enfin il me regarda de nouveau, je retrouvai dans ses yeux cette lueur aperçue après son duel contre Mr Beaufort… mais je savais quel nom lui donner désormais. Philip m’aimait.
— Marianne…, susurra-t-il d’une voix

rauque qui fit battre mon cœur plus fort.
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Julianne Donaldson
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Lorsque je pense à quel point je suis coincée ici, à ce que l'on attend de moi, à ce que l'on m'autorise faire et au peu de pouvoir que j'ai et que je n'aurai jamais, simplement parce que je suis née fille - je sens comme un million d'ailes se mettre à battre en moi, si fort que c'en est une torture.

Julianne Donaldson
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À celle qui ne sait pas encore que je l’aime, [...] Dès que je croise votre regard, je perds toute notion du temps et de ce qui m’entoure. La raison m’abandonne, mes pensées s’embrument et je me perds dans le paradis de vos iris. [...] Je brûle de toucher votre joue rougissante, de vous chuchoter à l’oreille à quel point je vous aime et ne puis supporter l’idée de vivre sans

vous. [...] C’est une véritable torture que d’être si près de vous sans pouvoir vous toucher. Vous voir si indifférente me tue chaque jour un peu plus, et mon amour manque de me faire sombrer dans la folie. [...] Où est votre compassion quand j’en ai vraiment besoin ? Ouvrez les yeux, mon amour, et vous verrez que je ne suis pas qu’un ami, mais un homme profondément et

désespérément épris de vous. [...] Je me languis de vous. [...]

Julianne Donaldson
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"Un homme n'as pas besoin d'encouragements pour perdre son cœur "

Julianne Donaldson
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— Vous semblez très mal vous connaître, mais par bonheur ce n’est pas mon cas, alors je vais vous dire ce que vous êtes, Marianne Daventry. (Il me regarda droit dans les yeux, comme s’il voulait graver ses mots dans mon âme.) Vous êtes pleine d’esprit, drôle et délicieusement imprévisible. Vous êtes brave, généreuse, adorable, et je vous veux, vous, telle que vous êtes… si

vous voulez bien de moi.

Julianne Donaldson
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"Je ne pourrai jamais regarder un oiseau sans penser à vous»

Julianne Donaldson
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Une alouette chante les cœurs brisés. Une hirondelle entonne le rythme d'une course à deux temps. Le sifflement d'un merle est l'annonce d'un retour.
Ce jour-là, ce fut l'appel de l'alouette qui m'attira à ma fenêtre. Je cessai de faire les cent pas dans ma chambre et me penchai à l'extérieur pour mieux l'entendre. Rien qu'un instant, mon impatience se dissipa tandis que j'écoutais

sa chanson me parler de peine et d'amours perdues. J'avais beau l'avoir écoutée des centaines de fois, jamais elle ne s'était achevée sur une note joyeuse.

Julianne Donaldson
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" L'amour n'est pas le jouet du Temps , bien que les lèvres et les joues roses soient dans le cercle de sa faux recourbée ; l'amour ne change pas avec les heures et les semaines éphémères , mais il reste immuable jusqu'au jour du jugement.

Si ma vie dément jamais ce que je dis là , je n'ai jamais écrit , je n'ai jamais aimé "

Julianne Donaldson
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Les mots étaient ambigus, peu fiables... mais à quoi se raccrocher dans ce cas ?

Julianne Donaldson
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-C'est elle, murmura Carson. L'alouette.
Je fermai les yeux, laissant le chant de l'oiseau déverser dans mon âme toute sa mélancolie, sa peine et sa beauté. Lorsqu'il se tut, je posai la main sur ma poitrine, m'assurant que mon cœur était toujours en place, avant d'ouvrir les yeux. En clignant des paupières pour chasser les larmes, je me tournai vers Henry pour m'assurer que lui aussi

l'avait entendu.
Il me regardait, et je vis dans ses yeux le reflet de ce que je ressentais. La tristesse, la beauté.

Julianne Donaldson
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-Quel est le mot latin pour "cœur" ? demandai-je à Henry à voix basse.
-Cor, chuchota-t-il.
Je croisai son regard. Ses yeux gris, plongés dans les miens, semblaient recéler un autre secret - un secret que seul Henry détenait.
-Vous pourriez la nommer Cora, murmura-t-il avec un petit sourire. Ainsi, personne ne devinerait.
Il savait. En un seul regard, il avait tout

compris de moi. Il avait compris que ce chat serait le réceptacle de mon cœur et que personne ne devait le savoir. A part lui. Pour une raison qui m'échappait, je ne voyais pas d'inconvénient à ce qu'il soit au courant. Je m'écartais de lui et m'éclaircis la voix.
-Cora, annonçai-je à voix haute. Je vais l'appeler Cora.

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J'aurais dû vous prévenir, sourit Henry. Dans les landes, il n'y a rien de doux ni de tendre. Ne vous laissez pas abuser par les fleurs, elles sont faites pour résister à toutes les calamités-y compris une jeune fille voulant cueillir un bouquet.

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Un homme n'a pas besoin d'encouragements pour perdre son coeur.

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Comment survivre dans cette cage qu'est ma vie.

Julianne Donaldson
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Je ne cesse de chercher un moyen de m'échapper, mais où que j'aille, je retrouve des barreaux.

Julianne Donaldson
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Plus précisément, si Cecily était le soleil, moi j'étais la lune. [...] J'aurais parfois bien voulu être aussi resplendissante qu'elle, mais j'avais pris l'habitude de vivre dans son ombre.

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En chemin vers mes appartements, je tâchai de comprendre ce qui venait de m'arriver, car une chose était sûre : quelque chose avait changé. Le vide que je ressentais jusque-là en moi avait été comblé, une sensation aussi agréable que celle du soleil sur ma peau.