Gaston Bachelard
Gaston Bachelard

La poésie totale, la poésie parfaite, dit Hugo von Hofmannsthal, « c'est le corps d'un elfe, transparent comme l'air, le messager vigilant qui porte à travers les airs une parole magique : en passant il s'empare du mystère de nuages, des étoiles, des cimes, des vents; il transmet la formule magique fidèlement, mêlée cependant aux voix mystérieuses des nuages, des étoiles, des cimes et

des vents ». Le messager ne fait plus qu'un avec le message. Le monde intime du poète rivalise avec l'univers.

Gaston Bachelard
Gaston Bachelard

L'image littéraire promulgue des sonorités qu'il faut appeler, sur un mode à peine métaphorique, des sonorités écrites. Une sorte d'oreille abstraite, apte à saisir des voix tacites, s'éveille en écrivant; elle impose des canons qui précisent les genres littéraires. Par un langage amoureusement écrit, une sorte d'audition projetante, sans nulle passivité, se prépare. La Natura

audiens prend le pas sur la Natura audita.

Anne-Sophie Bajon
Anne-Sophie Bajon

La voix off demande à une employée de supermarché : Vous avez jamais pensé à démissionner ? Si, mais en France quand on démissionne, on peut pas avoir les indemnités. Voix off : pourtant, les ministres, quand ils présentent leurs démissions, ils touchent tous leurs indemnités !

Anne-Sophie Bajon
Anne-Sophie Bajon

La voix off demande à une employée de supermarché: Vous avez jamais pensé à démissionner? si mais en france quand on démissionne, on peut pas avoir les indemnités. Voix off : pourtant les ministres quand ils présentent leurs démissions ils touchent tous leurs indemnités!

André Baron
André Baron

L'antiquité n'a qu'une voix sur le despotisme sans frein qu'exerçait autour d'elle cette classe d'hommes (les druides) dépositaires de tout savoir, auteurs ou interprètes de toute loi tant divine qu'humaine; rien n'échappait à leurs regards; cérémonies, sacrifices, culte public et dévotions privées, ils réglaient toutes choses avec une autorité qui ne trouvait ni résistance ni

limites.

François Bayrou
François Bayrou

Je ne prends de voix à personne car les voix n'appartiennent à personne.

Alain de Benoist
Alain de Benoist

L’alternative n’est pas pour lui [le FN] de s’enfermer dans le bunker des « purs et durs » ou, au contraire, de chercher à se « banaliser » ou à se « dédiaboliser » (le fait d’être diabolisé n’a pas empêché Sarkozy d’être élu, mais lui a au contraire valu des voix supplémentaires) tout en adoptant, d’élection en élection, la tactique du hamster qui tourne sans cesse

dans sa roue tout en restant sur place. L’alternative à laquelle il se trouve confronté aujourd’hui de manière aiguë est toujours la même : vouloir encore incarner la « droite de la droite » ou se radicaliser dans la défense des couches populaires pour représenter le peuple de France dans sa diversité. Rien n’indique pour l’instant qu’il choisira la deuxième solution. Il reste

au FN à apprendre comment devenir une force de transformation sociale dans laquelle puissent se reconnaître des couches populaires au statut social et professionnel précaire et au capital culturel inexistant, pour ne rien dire de ceux qui ne votent plus (entre 2002 et 2007, l’abstention est passée de 20 à 31 % en milieu ouvrier). Rien n’indique, là non plus, qu’il en ait la capacité

ni même la volonté.

Hector Berlioz
Hector Berlioz

Un chanteur ou une cantatrice capable de chanter seize mesures seulement de bonne musique avec une voix naturelle, bien posée, sympathique, et de les chanter sans efforts, sans écarteler la phrase, sans exagérer jusqu'à la charge les accents, sans platitude, sans afféterie, sans mièvreries, sans fautes de français, sans liaisons dangereuses, sans hiatus, sans insolentes modifications du

texte, sans transposition, sans hoquets, sans aboiements, sans chevrotements, sans intonations fausses, sans faire boiter le rhythme, sans ridicules ornements, sans nauséabondes appogiatures, de manière enfin que la période écrite par le compositeur devienne compréhensible, et reste tout simplement ce qu'il l'a faite, est un oiseau rare, très-rare, excessivement rare.

Hector Berlioz
Hector Berlioz

C'est la vraie voix féminine de l'orchestre, voix passionnée et chaste en même temps, déchirante et douce, qui pleure et crie et se lamente, ou chante et prie et rêve, ou éclate en accents joyeux, comme nulle autre pourrait le faire.

Bruno Bertez
Bruno Bertez

Le Trumpisme n’est pas l’expression des divagations d’un simplet ou d’un abruti. Cela, c’est ce que Les Hollande, les Soros, les Merkel et autres Macron voudraient vous faire croire afin de paralyser votre intelligence et votre esprit critique. Ils font de la politique, au plus bas niveau, ils ne considèrent pas que les peuples peuvent comprendre le fond des choses, et participer aux

grands débats. Pour eux, vous êtes la racaille, que l’on fait monter au créneau, celle dont on collecte les voix, mais qui n’a pas voix au chapitre. Les peuples, c’est : à la niche. Le Trumpisme est une réaction, un mouvement de contestation de l’ordre du monde qui a été mis en place il y a 70 ans. Ou plus exactement, c’est l’expression, mise en forme populaire et exprimée de

façon populiste, des limites de l’ordre du monde qui a été décidé ou imposé il y a 70 ans. Et sous cette formulation, reconnaissez que cela a de l’allure, du sens historique. On n’est pas dans la fange, dans la boue qu’agitent les soit disant élites!