Pierre Bourgeade
Pierre Bourgeade

[Le] Panthéon, ce nain géant, qu’est-ce que je dis, ce sein géant qui fait pendant à l’autre sein, Montmartre, la Ville est le sillon qui sépare ses deux seins. Paris est une femme, la guerre y sent la fuite, les rues y souffrent de langueur, la pointe isocèle de l’île Saint-Louis a la forme exacte d’un bas-ventre. Impossible, de quelque endroit que l’on considère la ville, son

histoire, de ne pas se sentir imprégné de lâcheté, de cruauté, d’amour.

Louis C.K.
Louis C.K.

Personnellement, je ne crois pas qu'il y ait un paradis. Je pense qu'il y a peut-être un Dieu, mais pas de Paradis. […] Tu meurs, et tu te retrouve devant Dieu et tu dis « Hé Dieu, c'est où le Paradis? », et il répond un truc du genre : « Putain, je sais pas qui c'est qui fait croire ça aux gens! Qu'est-ce que je suis supposé faire, moi? Je vous ai créé un univers et je devrait en

plus vous faire un endroit génial pour après? Vous êtes vraiment des connards avides là-bas en bas! » « Bon, ben je vais où alors? » « Reste là, debout dans cette pièce avec moi. » « Mais c'est nul ici. » « M'en parle pas! Je suis coincé ici depuis 1983. » Ou un autre moment. Je sais pas quand Dieu a commencé…

Mason Cooley
Mason Cooley

La lecture nous donne un endroit où aller quand nous devons rester où nous sommes.
Mason Cooley

Peter J. d'Adamo
Peter J. d'Adamo

Le gène du groupe sanguin ABO est localisé sur la tranche « q » du chromosome 9, aux chemin alentours du segment 34. L'adresse de votre groupe sanguin est donc 9q34. C'est à cet endroit que l'on repère les trois allèles de base du système ABO, qui font que vous appartenez au groupe O, A, B ou AB.

Claude Debussy
Claude Debussy

Mais, une fois pour toutes, l'Opéra devrait être un théâtre modèle, il n'est qu'un endroit où le luxe monumental n'arrive pas à cacher la pauvreté de ce qu'on y représente; car, en conscience, le spectacle purement mondain des belles dames descendant le célèbre « grand escalier » dans un bruit de soies froissées n'est pas suffisant comme musique.

Barbara Delinsky
Barbara Delinsky

Il l’emporta – il la transporta loin, vers un endroit où elle n’aurait jamais pu aller sans lui- mais, lorsque ce fut fini, le retour ne l’effraya pas. Leo semblait solide. Enraciné. Vrai.
Ils restèrent assis dans l’herbe un long moment. Il avait le dos appuyé contre le tronc d’un arbre et un bras autour de Charlotte, qui avait posé la joue contre son torse. Ce torse était

doux, musclé et sentait Leo. Gagnée par une grande paix intérieure, elle aurait pu rester là pour toujours.

Alfred Hitchcock
Alfred Hitchcock

Alfred Hitchcock : Eh bien, en fait la maison hantée de PSYCHOSE est absolument exacte. C'est le nord de la Californie. On y trouve des centaines de maisons comme celle-là. Nous appelons ce style le California Gingerbread. Et il y en a partout... Même si elles sont progressivement détruites à présent. Mais c'état tout à fait authentique. Elle était censée se trouver près d'un endroit

appelé Redding dans le nord de la Californie.

Alfred Hitchcock
Alfred Hitchcock

Quand M. Calder s’était installé, ils avaient d’abord consacré quelque temps à le mettre à l’épreuve avant de conclure qu’il était inoffensif. Il ne leur avait pas fallu longtemps non plus pour découvrir quelque chose d’autre. Nul, si petit fût-il et quelque précautions qu’il prît, ne pouvait traverser le plateau inaperçu. Deux oreilles fines auraient entendu, deux yeux

couleur d’ambre auraient vu ; et, immanquablement, Rasselas apparaissait à la porte restée ouverte et interrogeait du regard M. Calder qui répondait :
   - Oui, ce sont les petits Léger et leur sœur. Je les ai vus, moi aussi.
   Et Rasselas repartait d’un pas majestueux s’étendre à l’abri du tas de bois, endroit qu’il avait élu pour y couler ses journées.

   Hormis les enfants, les visiteurs étaient chose rare au cottage. Le facteur y montait en poussant sa bicyclette une fois par jour ; les camionnettes de livraison faisaient leur apparition au jour convenu : le poissonnier le mardi, l’épicier le jeudi, le boucher le vendredi. En été, il arrivait à des promeneurs de couper par-là, sans se rendre compte que le propriétaire du cottage

avait été averti de leur approche, de leur passage et de leur disparition.
   La seule personne à rendre régulièrement visite à M. Calder était M. Behrens, le maître d’école retraité qui vivait dans le creux de la vallée, deux cents mètres environ à la sortie du village de Lamperdown, dans une maison qui autrefois avait été le presbytère. M. Behrens s’occupait de ses

abeilles et vivait en compagnie de sa tante. Avec sa tête inclinée vers l’avant, sa peau brune et ridée, ses yeux qui clignaient sans cesse et son air bourru, il ressemblait à une tortue que l’on aurait tirée prématurément de son sommeil hivernal. + Lire la suiteCommenter  J’apprécie          00

Alfred Hitchcock
Alfred Hitchcock

L’intrus

Quand M. Calder s’était installé, ils avaient d’abord consacré quelque temps à le mettre à l’épreuve avant de conclure qu’il était inoffensif. Il ne leur avait pas fallu longtemps non plus pour découvrir quelque chose d’autre. Nul, si petit fût-il et quelque précautions qu’il prît, ne pouvait traverser le plateau inaperçu. Deux oreilles fines

auraient entendu, deux yeux couleur d’ambre auraient vu ; et, immanquablement, Rasselas apparaissait à la porte restée ouverte et interrogeait du regard M. Calder qui répondait :
- Oui, ce sont les petits Léger et leur sœur. Je les ai vus, moi aussi.
Et Rasselas repartait d’un pas majestueux s’étendre à l’abri du tas de bois, endroit qu’il avait élu pour y

couler ses journées.

Alfred Hitchcock
Alfred Hitchcock

La seule chose qui me gène, c’est cette impression de froid dans le dos que je ressens chaque fois que j’ouvre une porte, ou que je passe d’un endroit clair dans un sombre, ou, tout simplement, que je marche dans la rue le soir. On s’habitue à vivre avec cette impression, bien sûr, mais on ne peut s’empêcher de se demander pour combien de temps encore.