Howard Bloom
Howard Bloom

Howard Bloom démontre que l'évolution repose fondamentalement sur la notion de partage de l'information. Il explique que nous sommes tous intégralement constitués de bouts d'informations et que c'est notre capacité même à les partager qui nous confère l'intelligence. Tout être humain refusant d'être informé ou de partager l'information, que ce soit sur le plan personnel ou sur celui du

bureau, prend le risque d'être éliminé par la société dans laquelle il évolue. (…) Howard Bloom montre que ce sont les systèmes d'information qui effectuent la sélection individuelle et qui créent les "chefs."

Nicolas Boileau
Nicolas Boileau

Et le Mien et le Tien, deux frères pointilleux,
Par son ordre amenant les procès et la guerre,
En tous lieux de ce pas vont partager la terre ;
En tous lieux, sous les noms de bon droit et de tort,
Vont chez elle établir le seul droit du plus fort.

Jean Bricmont
Jean Bricmont

Au lieu de partager la vision que l'Occident se fait du reste du monde, la gauche occidentale pourrait s'efforcer de faire comprendre aux "Occidentaux" la vision que le reste du monde a d'eux, et combattre tout ce qui renforce un sentiment de supériorité et de pureté morale.

Loïc Decrauze
Loïc Decrauze

Fanfan Mité nous a fait partager son Happy Birthday présidentiel. Sacerdoce de treize années : rien n'a entamé la vivacité de son rapport au monde. Plus soucieux que jamais des traces qu'il laissera dans le beurre de l'histoire, il peaufine son dernier acte et s’étire avec dextérité entre paternalisme bienveillant et machiavélisme sous-jacent.

Valéry Giscard d'Estaing
Valéry Giscard d'Estaing

Françaises, Français, il y a sept ans, le peuple français me confiait la destinée de notre pays. Cela était un grand honneur pour moi de le diriger dans un monde difficile, dangereux, aux prises avec une crise économique, sociale et morale sans précédent depuis cinquante ans. Vous m'aviez donné en garde les biens les plus précieux de la collectivité nationale : la paix, la liberté et

nos institutions. J'en ai été le gardien, et à l'heure où je m'en vais, ils vous sont restitués intactes. […] Après-demain, je quitterai l'Élysée. Je viens ce soir vous dire très simplement « au revoir ». […] Pendant sept ans, la France a vécu en paix, sans souffrir de secousses intérieures graves, ni politiques, ni sociales; toutes les élections ont eu lieu à leurs dates

normales; la France est restée le pays de toutes les libertés : le déroulement de l'élection présidentielle vient d'en apporter la preuve. […] Chaque fois que nos forces ont eu à intervenir à l'extérieur, elle l'ont fait avec succès. Si notre pays n'a pas connu toute la prospérité que je voulais pour lui, nous avons maintenu pendant sept ans la solidité du franc, limité le déficit

budgétaire, rétabli l'équilibre de la sécurité sociale, et sauvé ainsi nos régimes sociaux. […] En ce jour qui marque pour beaucoup le terme de grandes espérances, je sais que vous êtes nombreux à partager mon émotion. […] Et dans ces temps difficiles, où le mal rôde et frappe dans le monde, je souhaite que la Providence veille sur la France, pour son bonheur, pour son bien et

pour sa grandeur. Au revoir!

Lorànt Deutsch
Lorànt Deutsch

Je suis comme un wikipédia sur pattes; j'aspire comme une éponge des informations pour les partager avec le plus grand nombre.

Amnesty international
Amnesty international

[Sans les dessins, c'est vraiment moins percutant mais je ne résiste pas à partager ce qui va suivre]

Chère Madame,

Vous êtes l'heureuse maman d'un petit garçon ou d'une petite fille, félicitations !

Tous les spécialistes vous diront l'importance du jeu chez le tout jeune enfant.

Il a été prouvé scientifiquement que le jeu pouvait :
-

améliorer les performances cognitives de votre enfant
- le socialiser en vue d'une intégration harmonieuse à notre société
- lui apprendre l'autonomie, le sens des responsabilités, tout en lui procurant une source de joie inépuisable

Alors, qu'attendez-vous pour lui offrir Mémory MASCULIN / FÉMININ, la toute dernière création en matière de mnémotechnie ludique

? ! ?

Grâce à Mémory MASCULIN / FÉMININ, apprendre en s'amusant n'a jamais été aussi facile !

Mais voyez plutôt ...

Un gars / Une garce
Un entraîneur / Une entraîneuse
Un coureur / Une coureuse
Un maître / Une maîtresse
Un homme public / Une femme publique

Tiens, c'est bizarre ... celles-ci sont pas en

double !

Un chef
Un pompier
Une sage-femme
Une dame-pipi

Avec Mémory MASCULIN / FÉMININ , rappelle-toi quelle est ta place ! + Lire la suiteCommenter  J’apprécie          413

Alfred Hitchcock
Alfred Hitchcock

Si l’on veut bien à l’époque d’Ingmar Bergman, accepter l’idée que le cinéma n’est pas inférieur à la littérature, je crois qu’il faut classer Hitchcock - mais au fait pourquoi le classer ? - dans la catégorie des artistes inquiets comme Kafka, Dostoïevski, Poe.
Ces artistes de l’anxiété ne peuvent pas nous aider à vivre, puisque vivre leur est déjà difficile,

mais leur mission est de nous faire partager leurs hantises. En cela, même et éventuellement sans le vouloir, ils nous aident à mieux nous connaître, ce qui constitue un but fondamental de toute oeuvre d’art.
François Truffaut

Alfred Hitchcock
Alfred Hitchcock

De toute façon, il serait juste que nous supportions à parts égales les inconvénients qui résultent du crime, Angela, dit-il en pesant sur les mots. C’est moi qui ai appuyé sur la détente, d’accord ; mais en réalité, cet assassinat est ton œuvre autant que la mienne. J’estime donc que nous devons partager absolument tout ce qui en découle.

Hector Berlioz
Hector Berlioz

Il embrasse M. le secrétaire perpétuel. On applaudit un peu. À quelques pas de la tribune de M. le secrétaire perpétuel se trouve le maître illustre de l’élève couronné ; l’élève embrasse son illustre maître : c’est juste. On applaudit encore un peu. Sur une banquette du fond, derrière les académiciens, les parents du lauréat versent silencieusement des larmes de joie ;

celui-ci, enjambant les bancs de l’amphithéâtre, écrasant le pied de l’un, marchant sur l’habit de l’autre, se précipite dans les bras de son père et de sa mère, qui, cette fois, sanglotent tout haut : rien de plus naturel. Mais on n’applaudit plus, le public commence à rire. À droite du lieu de la scène larmoyante, une jeune personne fait des signes au héros de la fête :

celui-ci ne se fait pas prier, et déchirant au passage la robe de gaze d’une dame, déformant le chapeau d’un dandy, il finit par arriver jusqu’à sa cousine. Il embrasse sa cousine. Il embrasse quelquefois même le voisin de sa cousine. On rit beaucoup. Une autre femme, placée dans un coin obscur et d’un difficile accès, donne quelques marques de sympathie que l’heureux vainqueur se

garde bien de ne pas apercevoir. Il vole embrasser aussi sa maîtresse, sa future, sa fiancée, celle qui doit partager sa gloire. Mais dans sa précipitation et son indifférence pour les autres femmes, il en renverse une d’un coup de pied, s’accroche lui-même à une banquette, tombe lourdement, et, sans aller plus loin, renonçant à donner la moindre accolade à la pauvre jeune fille,

regagne sa place, suant et confus. Cette fois, on applaudit à outrance, on rit aux éclats ; c’est un bonheur, un délire ; c’est le beau moment de la séance académique, et je sais bon nombre d’amis de la joie qui n’y vont que pour celui-là. Je ne parle pas ainsi par rancune contre les rieurs, car je n’eus pour ma part, quand mon tour arriva, ni père, ni mère, ni cousine, ni

maître, ni maîtresse à embrasser. Mon maître était malade, mes parents absents et mécontents ; pour ma maîtresse... Je n’embrassai donc que M. le secrétaire perpétuel et je doute, qu’en l’approchant, on ait pu remarquer la rougeur de mon front, car, au lieu d’être nouveau tondu, il était enfoui sous une forêt de longs cheveux roux, qui, avec d’autres traits caractéristiques,

ne devaient pas peu contribuer à me faire ranger dans la classe des hiboux.

J’étais d’ailleurs, ce jour-là, d’humeur très-peu embrassante ; je crois même ne pas avoir éprouvé de plus horrible colère dans ma vie. Voici pourquoi : la cantate du concours avait pour sujet la Dernière nuit de Sardanapale. Le poëme finissait au moment où Sardanapale vaincu appelle ses plus

belles esclaves et monte avec elles sur le bûcher. L’idée m’était venue tout d’abord d’écrire une sorte de symphonie descriptive de l’incendie, des cris de ces femmes mal résignées, des fiers accents de ce brave voluptueux défiant la mort au milieu des progrès de la flamme, et du fracas de l’écroulement du palais. Mais en songeant aux moyens que j’allais avoir à employer

pour rendre sensibles, par l’orchestre seul les principaux traits d’un tableau de cette nature, je m’arrêtai. La section de musique de l’Académie eût condamné, sans aucun doute, toute ma partition, à la seule inspection de ce finale instrumental ; d’ailleurs, rien ne pouvant être plus inintelligible, réduit à l’exécution du piano, il devenait au moins inutile de l’écrire.

J’attendis donc. Quand ensuite le prix m’eût été accordé, sûr alors de ne pouvoir plus le perdre, et d’être en outre exécuté à grand orchestre, j’écrivis mon incendie. Ce morceau, à la répétition générale, produisit un tel effet que plusieurs de messieurs les académiciens, pris au dépourvu, vinrent eux-mêmes m’en faire compliment, sans arrière-pensée et sans rancune

pour le piège où je venais de prendre leur religion musicale.

La salle des séances publiques de l’Institut était pleine d’artistes et d’amateurs, curieux d’entendre cette cantate dont l’auteur avait alors déjà une fière réputation d’extravagance. La plupart, en sortant, exprimaient l’étonnement que leur avait causé l’incendie, et par le récit qu’ils firent

de cette étrangeté symphonique, la curiosité et l’attention des auditeurs du lendemain, qui n’avaient point assisté à la répétition, furent naturellement excitées à un degré peu ordinaire.

À l’ouverture de la séance, me méfiant un peu de l’habileté de Grasset, l’ex-chef d’orchestre du Théâtre-Italien, qui dirigeait alors, j’allai me placer à côté de

lui, mon manuscrit à la main. Madame Malibran, attirée elle aussi par la rumeur de la veille, et qui n’avait pas pu trouver place dans la salle, était assise sur un tabouret, auprès de moi, entre deux contre-basses. Je la vis ce jour-là pour la dernière fois.

Mon decrescendo commence.

(La cantate débutant par ce vers : Déjà la nuit a voilé la nature, j’avais

dû faire un coucher du soleil au lieu du lever de l’aurore consacré. Il semble que je sois condamné à ne jamais agir comme tout le monde, à prendre la vie et l’Académie à contre-poil !)

La cantate se déroule sans accident. Sardanapale apprend sa défaite, se résout à mourir, appelle ses femmes ; l’incendie s’allume, on écoute ; les initiés de la répétition disent

à leurs voisins ;

— «Vous allez entendre cet écroulement, c’est étrange, c’est prodigieux !»

Cinq cent mille malédictions sur les musiciens qui ne comptent pas leurs pauses ! ! ! une partie de cor donnait dans ma partition la réplique aux timbales, les timbales la donnaient aux cymbales, celles-ci à la grosse caisse, et le premier coup de la grosse caisse

amenait l’explosion finale ! Mon damné cor ne fait pas sa note, les timbales ne l’entendant pas n’ont garde de partir, par suite, les cymbales et la grosse caisse se taisent aussi ; rien ne part ! rien ! ! !... les violons et les basses continuent seuls leur impuissant trémolo ; point d’explosion ! un incendie qui s’éteint sans avoir éclaté, un effet ridicule au lieu de

l’écroulement tant annoncé ; ridiculus mus !... Il n’y a qu’un compositeur déjà soumis à une pareille épreuve qui puisse concevoir la fureur dont je fus alors transporté. Un cri d’horreur s’échappa de ma poitrine haletante, je lançai ma partition à travers l’orchestre, je renversai deux pupitres ; madame Malibran fit un bond en arrière, comme si une mine venait soudain

d’éclater à ses pieds ; tout fut en rumeur, et l’orchestre, et les académiciens scandalisés, et les auditeurs mystifiés, et les amis de l’auteur indignés. Ce fut encore une catastrophe musicale et plus cruelle qu’aucune de celles que j’avais éprouvées précédemment.. Si elle eût au moins été pour moi la dernière ! + Lire la suiteCommenter  J’apprécie   

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