Clément Bénech
Clément Bénech

Il n'est de pire angoisse que celle du comédien avant une scène de nudité, si ce n'est celle de l'acteur porno pour les séquences en habit, ni de meilleure humeur que celle du spectateur qui voit ce dernier bredouiller des répliques ectoplasmiques, les bras ballants, inutiles comme une campagne de tolérance, eux qui se retrouvent impropres à tout labeur quand on ne leur confie pas une

croupe à claquer.

Albert Caraco
Albert Caraco

Un homme satisfait et vécût-il en un pays où tout se désassemble, a trop de bonheurs pour se soucier outre mesure du déclin général, qui l’enveloppe. Un homme mécontent et subsistât-il au sein d’une nation à l’apogée, n’est pas sensible à la félicité publique et devenu le juge de son temps, il nous en rendra le revers. Je pense, dans le premier cas, à Ligne, dans le second,

à La Bruyère, j’adore l’un et je ne puis estimer l’autre, au premier je pardonne une frivolité, dont il n’est pas beaucoup d’exemples, au second je reproche une mauvaise humeur et même une aigreur, qui se font jour plus de cent fois. Dans les écoles, on ignore Ligne et l’on appuie sur La Bruyère, mais La Bruyère est-il vraiment plus objectif que Ligne? il en prend seulement la

mine et nous le croyons sur parole, nous entrons mieux dans la peau de son personnage et pour un grand seigneur, il est mille petits bourgeois de son espèce, nous finissons par supposer que l’objectivité se met aux voix et que les majorités en décident.

Maxence Caron
Maxence Caron

Mozart lutte en sol mineur pour exprimer, contre les horizons barbares, les régions où se peuvent dire les termes de sérénité qui permettent d’évoquer le Sens dont l’âme est l’image, la Musique silencieuse dont la sonorité de l’âme est l’instrument vibrant. Alternent ainsi les moments de combat et conquête, les apaisements paradisiaques, et les triomphes dans l’humeur. Jamais

ainsi n'a été aussi visible et occulté que dans ses pièces les plus célèbres, et pour cette raison les moins connues, le sens de l'œuvre, de la sensibilité et de la pensée de Mozart.

Gilbert Keith Chesterton
Gilbert Keith Chesterton

Les américains admettent le divorce pour « incompatibilité d'humeur » : j'ai du mal à comprendre pourquoi ils n'ont pas tous divorcé. J'ai connu beaucoup de mariages heureux, je n'en ai jamais connu de compatible. Le but du mariage est précisément de se battre pour survivre à l'instant où l'incompatibilité l'emporte. Car homme et femme en tant que tels sont incompatibles.

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles
Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles

« Le misanthrope ne sait pas louer : son discernement est gâté par son humeur. L’adulateur, en louant trop, se décrédite et n’honore personne. Le glorieux ne donne des louanges que pour en recevoir : il laisse trop voir qu’il n’a pas le sentiment qui fait louer. Les petits esprits estiment tout parce qu’ils ne connaissent pas la valeur des choses : ils ne savent placer ni l’estime

ni le mépris. L’envieux ne loue personne, de peur de se faire des égaux. Un honnête homme loue a propos : il a plus de plaisir à rendre justice qu’à augmenter sa réputation en diminuant celle des autres. » Quand le savoir-vivre repose sur ce fonds de probité et qu’il atteint ce degré de délicatesse, reconnaissons qu’il n’est pas loin de mériter d’être classé au nombre des

vertus.

Suzanne Curchod
Suzanne Curchod

Les meilleurs ménages, à son sens, étaient ceux qui « à l’origine sont formés par la conformité des goûts et par l’opposition des caractères »; et elle n’admet pas que les caractères ne puissent arriver à se fondre. « Les Zurichois, racontait-elle agréablement, enferment dans une tour, sur leur lac, pendant quinze jours, absolument tête à tête, le mari et la femme qui

demandent le divorce pour incompatibilité d’humeur. Ils n’ont qu’une seule chambre, qu’un seul lit de repos, qu’une seule chaise, qu’un seul couteau, etc., en sorte que, pour s’asseoir, pour se reposer, pour se coucher, pour manger, ils dépendent absolument de leur complaisance réciproque; il est rare qu’ils ne soient pas réconciliés avant les quinze jours. » Ce qu’elle

préconise sous le couvert de cette espèce de légende, c’est le mutuel sacrifice qui forme, par l’habitude, le plus solide des attachements et engendre la réciprocité d’une affection inséparable; elle compare le premier attrait de la jeunesse au lien qui soutient deux plantes nouvellement rapprochées; bientôt, ayant pris racine l’une à côté de l’autre, les deux plantes ne

vivent plus que de la même substance, et c’est de cette communauté de vie qu’elles tirent leur force et leur éclat.

Hector Berlioz
Hector Berlioz

La musique des théâtres, aussi dramatique que celle des églises est religieuse, est dans le même état de splendeur. Même invention, même pureté de formes, même charme dans le style, même profondeur de pensée. Les chanteurs que j’ai entendus pendant la saison théâtrale avaient en général de bonnes voix et cette facilité de vocalisation qui caractérise[56] spécialement les

Italiens ; mais à l’exception de madame Ungher, Prima-donna allemande, que nous avons applaudie souvent à Paris, et de Salvator, assez bon baryton, ils ne sortaient pas de la ligne des médiocrités. Les chœurs sont d’un degré au-dessous de ceux de notre Opéra-Comique pour l’ensemble, la justesse et la chaleur. L’orchestre, imposant et formidable, à peu près comme l’armée du

prince de Monaco, possède, sans exception, toutes les qualités qu’on appelle ordinairement des défauts. Au théâtre Valle, les violoncelles sont au nombre de... un, lequel un exerce l’état d’orfévre, plus heureux qu’un de ses confrères, obligé, pour vivre, de rempailler des chaises. À Rome, le mot symphonie, comme celui d’ouverture, n’est employé que pour désigner un certain

bruit que font les orchestres de théâtre, avant le lever de la toile, et auquel personne ne fait attention. Weber et Beethoven sont là des noms à peu près inconnus. Un savant abbé de la chapelle Sixtine disait un jour à Mendelssohn qu’on lui avait parlé d’un jeune homme de grande espérance nommé Mozart. Il est vrai que ce digne ecclésiastique communique fort rarement avec les gens

du monde et ne s’est occupé toute sa vie que des œuvres de Palestrina. C’est donc un être que sa conduite privée et ses opinions mettent à part. Quoiqu’on n’y exécute jamais la musique de Mozart, il est pourtant juste de dire que, dans Rome, bon nombre de personnes ont entendu parler de lui autrement que comme d’un jeune homme de grande espérance. Les dilettanti érudits savent

même qu’il est mort, et que, sans approcher toutefois de Donizetti, il a écrit quelques partitions remarquables. J’en ai connu un qui s’était procuré le Don Juan ; après l’avoir longuement étudié au piano, il fut assez franc pour m’avouer en confidence que cette vieille musique lui paraissait supérieure au Zadig et Astartea de M. Vaccaï, récemment mis en scène au théâtre

d’Apollo. L’art instrumental est lettre close pour les Romains. Ils n’ont pas même l’idée de ce que nous appelons une symphonie.

J’ai remarqué seulement à Rome une musique instrumentale populaire que je penche fort à regarder comme un reste de l’antiquité : je veux parler des pifferari. On appelle ainsi des musiciens ambulants, qui, aux approches de Noël, descendent

des montagnes par groupes de quatre ou cinq, et viennent, armés de musettes et de pifferi (espèce de hautbois), donner de pieux concerts devant les images de la madone. Ils sont, pour l’ordinaire, couverts d’amples manteaux de drap brun, portent le chapeau pointu dont se coiffent les brigands, et tout leur extérieur est empreint d’une certaine sauvagerie mystique pleine d’originalité.

J’ai passé des heures entières à les contempler dans les rues de Rome, la tête légèrement penchée sur l’épaule, les yeux brillants de la foi la plus vive, fixant un regard de pieux amour sur la sainte madone, presque aussi immobiles que l’image qu’ils adoraient. La musette, secondée d’un grand piffero soufflant la basse, fait entendre une harmonie de deux ou trois notes, sur

laquelle un piffero de moyenne longueur exécute la mélodie ; puis, au-dessus de tout cela deux petits pifferi très-courts, joués par des enfants de douze à quinze ans, tremblotent trilles et cadences, et inondent la rustique chanson d’une pluie de bizarres ornements. Après de gais et réjouissants refrains, fort longtemps répétés, une prière lente, grave, d’une onction toute

patriarcale, vient dignement terminer la naïve symphonie. Cet air a été gravé dans plusieurs recueils napolitains, je m’abstiens en conséquence de le reproduire ici. De près, le son est si fort qu’on peut à peine le supporter ; mais à un certain éloignement, ce singulier orchestre produit un effet auquel peu de personnes restent insensibles. J’ai entendu ensuite les pifferari chez

eux, et si je les avais trouvés si remarquables à Rome, combien l’émotion que j’en reçus fut plus vive dans les montagnes sauvages des Abruzzes, où mon humeur vagabonde m’avait conduit ! Des roches volcaniques, de noires forêts de sapins formaient la décoration naturelle et le complément de cette musique primitive. Quand à cela venait encore se joindre l’aspect d’un de ces

monuments mystérieux d’un autre âge connus sous le nom de murs cyclopéens, et quelques bergers revêtus d’une peau de mouton brute, avec la toison entière en dehors (costume des pâtres de la Sabine), je pouvais me croire contemporain des anciens peuples au milieu desquels vint s’installer jadis Évandre l’Arcadien, l’hôte généreux d’Énée.

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Il faut, on le voit, renoncer à peu près à entendre de la musique, quand on habite Rome ; j’en étais venu même, au milieu de cette atmosphère

antiharmonique à n’en plus pouvoir composer. Tout ce que j’ai produit à l’Académie se borne à trois ou quatre morceaux : 1º Une ouverture de Rob-Roy, longue et diffuse, exécutée à Paris un an après ; fort mal reçue du public, et que je brûlai le même jour en sortant du concert ; 2º La scène aux champs de ma symphonie fantastique, que je refis presque entièrement en vaguant

dans la villa Borghèse ; 3º Le chant de bonheur de mon monodrame Lélio[57] que je rêvai, perfidement bercé par mon ennemi intime, le vent du sud, sur les buis touffus et taillés en muraille de notre classique jardin ; 4e cette mélodie qui a nom la Captive, et dont j’étais fort loin, en l’écrivant, de prévoir la fortune. Encore, me trompé-je, en disant qu’elle fut composée à

Rome, car c’est de Subiaco qu’elle est datée. Il me souvient, en effet, qu’un jour, en regardant mon ami Lefebvre, l’architecte, dans l’auberge de Subiaco où nous logions, un mouvement de son coude ayant fait tomber un livre placé sur la table où il dessinait, je le relevai ; c’était le volume des Orientales de V. Hugo ; il se trouva ouvert à la page de la Captive. Je lus cette

délicieuse poésie, et me retournant vers Lefebvre : «Si j’avais là du papier réglé, lui dis-je, j’écrirais la musique de ce morceau, car je l’entends.

— Qu’à cela ne tienne, je vais vous en donner.»

Et Lefebvre, prenant une règle et un tire-ligne, eut bientôt tracé quelques portées, sur lesquelles je jetai le chant et la basse de ce petit air ; puis,

je mis le manuscrit dans mon portefeuille et n’y songeai plus. Quinze jours après, de retour à Rome, on chantait chez notre directeur, quand la Captive me revint en tête. «Il faut, dis-je à mademoiselle Vernet, que je vous montre un air improvisé à Subiaco, pour savoir un peu ce qu’il signifie ; je n’en ai plus la moindre idée.» — L’accompagnement de piano, griffonné à la

hâte, nous permit de l’exécuter convenablement ; et cela prit si bien, qu’au bout d’un mois, M. Vernet, poursuivi, obsédé par cette mélodie, m’interpella ainsi : «Ah ça ! quand vous retournerez dans les montagnes, j’espère bien que vous n’en rapporterez pas d’autres chansons, car votre Captive commence à me rendre le séjour de la villa fort désagréable ; on ne peut faire

un pas dans le palais, dans le jardin, dans le bois, sur la terrasse, dans les corridors, sans entendre chanter, ou ronfler, ou grogner : «Le long du mur sombre... le sabre du Spahis... je ne suis pas Tartare... l’eunuque noir, etc,» C’est à en devenir fou. Je renvoie demain un de mes domestiques ; je n’en prendrai un nouveau qu’à la condition expresse pour lui de ne pas chanter la

Captive.»

J’ai plus tard développé et instrumenté pour l’orchestre cette mélodie qui est, je crois, l’une des plus colorées que j’aie produites.

Il reste enfin, à citer, pour clore cette liste fort courte de mes productions romaines, une méditation religieuse à six voix avec accompagnement d’orchestre, sur la traduction en prose d’une poésie de Moore

(Ce monde entier n’est qu’une ombre fugitive). Elle forme le numéro 1 de mon œuvre 18, intitulée Tristia.

Quant au Resurrexit à grand orchestre, avec chœurs, que j’envoyai aux académiciens de Paris, pour obéir au règlement, et dans lequel ces messieurs trouvèrent un progrès très-remarquable, une preuve sensible de l’influence du séjour de Rome sur mes idées, et

l’abandon complet de mes fâcheuses tendances musicales, c’est un fragment de ma messe solennelle exécutée à Saint-Roch et à Saint-Eustache, on le sait, plusieurs années avant que j’obtinsse le prix de l’Institut. Fiez-vous donc aux jugements des immortels ! + Lire la suiteCommenter  J’apprécie          00

Stephen Fry
Stephen Fry

Mais … assez de blablabla. Je me laisse toujours emporter. Si vous voulez des théories au rabais sur les sexes, vous en trouverez plein les rayons dans les librairies spécialisées. "Les hommes se rebiffent, Les femmes se rebiffent contre les hommes qui se rebiffent"….des réponses aux questions et des contre-réponses. On se croirait revenu aux beaux jours de la guerre froide, lorsque

chaque publication de l’autre bloc était lue, chaque attitude analysée, chaque mouvement détecté au radar et chaque glissement culturel commenté. Seigneur ! Il y a suffisamment de chroniqueurs, de commentateurs et de pseudo-universitaires pour assurer à perpétuité le réarmement et la relève dans cette guerre des sexes. De toute façon, qui s’intéresse à ce que peut avoir à dire un

quarteron de journalistes incultes?
Non, si je vous rote toutes ces niaiseries nauséabondes en plein figure, ce n’est pas pour leur importance pour leur nouveauté. Ce n’est pas non plus parce que je veux m’engager dans un débat stérile sur la question. Mais je voudrais que vous compreniez quel était mon état d’esprit et mon humeur le jour où Jane m’a découvert et entraîné

chez elle à Kensington. Sa mère, Rebecca, comme j’allais vous le faire remarquer avant d’enfourcher un de mes dadas favoris et de partir au galop pendant quelques paragraphes est probablement la seule femme de ma connaissance à aimer le cul, vraiment avec une faim et une soif comparables à celle des hommes. C’est aussi la seule femme de ma connaissance à aimer le whisky. Les deux sont

sans doute liés. (p 32)
+ Lire la suiteCommenter  J’apprécie          40

Ezra Pound
Ezra Pound

Le marin
(Du premier texte anglo-saxon)

Puis-je, pour la vérité de ma propre chanson, prendre en compte
le jargon de voyage, comment j'ai
souvent enduré les épreuves dans les jours difficiles .
Je suis resté attentif
à mes seins, Connu sur ma quille de nombreuses cales de soins,
Et une terrible vague de mer, et là j'ai souvent passé la

nuit étroite près de la tête du navire
Pendant qu'il se jetait près des falaises. Froidement affligé,
Mes pieds étaient engourdis par le gel.
Chill ses chaînes sont; des soupirs de frottement
Rampent mon cœur et la faim a engendré une
humeur très fatiguée. De peur que l'homme ne sache
Qu'il vit sur la terre ferme la plus belle,
Liste comment

moi, misérable, sur une mer glacée,
J'ai résisté à l'hiver, misérable paria
Privé de mes parents;
Accroché de flocons de glace dure, où la grêle a volé,
Là je n'ai rien entendu sauf la mer dure
Et la vague glacée, au moment où le cygne pleure,
A fait pour mes jeux la clameur du fou de Bassan,
Les oiseaux de mer , le bruit était pour moi le

rire ,
Les miaulements chantent tout mon hydromel.
Des tempêtes, sur les falaises battues, tombaient sur la poupe
En plumes glacées; plein souvent l'aigle a crié
Avec un spray sur son pignon.
Aucun protecteur ne
peut rendre un homme joyeux dans le besoin.
Ce qu'il croit peu, qui va dans la vie séduisante
Le milieu des bourgeois d'Abides fait des

affaires lourdes,
riche et rincé de vin, comme je me lasse souvent
Doit attendre au-dessus de la saumure.
Proche de la morelle, neige du nord,
Le gel a gelé la terre, la grêle est tombée sur la terre puis le
maïs du plus froid. Sans-nom là frappe maintenant
La pensée du cœur que je sur les hauts ruisseaux
Le tumulte ondulé salin traverse seul.

Moaneth toujours la convoitise de mon esprit
Que je pars, que je cherche de loin
une solidité étrangère.
Pour cela, il n'y a pas d'homme de
bonne humeur au milieu de la terre, pas s'il reçoit son bien, mais il aura dans sa jeunesse l'avidité;
Ni son acte envers les audacieux, ni son roi envers les fidèles,
mais il aura son chagrin pour le prix de la

mer
tout ce que veut son seigneur.
Il n'a pas de cœur pour le harponnage, ni pour la bague, ni la
séduction pour sa femme, ni la joie du monde,
ni rien d'autre que la barre oblique de la vague,
Pourtant, le désir de partir sur l'eau lui vient.
Bosquet s'épanouit, vient la beauté des baies, Les
champs à l'équité, les terres sont plus vives,

Tout cela avertit l'homme avide d'humeur,
Le cœur se tourne pour voyager afin qu'il pense alors
Aux voies de crue à être loin.
Coucou appelle avec des pleurs lugubres,
Il chante l'été, cors la douleur,
Le sang du cœur amer. Burgher ne sait pas -
Lui l'homme prospère - ce que certains accomplissent là
où les errants les plus larges les amènent.

De sorte que, mais maintenant mon cœur a éclaté de ma serrure de poitrine,
Mon humeur 'au milieu du simple déluge,
Sur l'acre de la baleine, errerait au loin.
Sur terre l'abri vient souvent à moi,
désireux et prêt, le voleur solitaire qui pleure,
Enfile irrésistiblement le cœur pour le chemin des baleines,
sur les traces de l'océan; voyant que de

toute façon
Mon seigneur me juge cette vie morte
En prêt et sur terre, je ne crois pas
que la terre éternelle subsiste,
sauf qu'il y ait quelque peu calamiteux
Que, avant que la marée d'un homme ne disparaisse, la transforme en deux.
Maladie ou vieillesse ou haine de l'épée Expire
le souffle du corps saisi par le malheur.
Et pour cela, chaque

comte quel qu'il soit, pour ceux qui parlent après - La
louange des vivants, se vante d'un dernier mot,
Qu'il travaillera avant de passer,
Cadre sur la belle terre contre ses ennemis sa méchanceté,
Audacieux, ...
Afin que tous les hommes l'honorent après
et que sa louange au-delà d'eux reste au milieu des Anglais,
Oui, pour toujours, une explosion de

vie durable,
délice à mi-chemin.
Jours peu durables,
Et toute arrogance des richesses terrestres,
Il ne vient plus ni rois ni Césars,
ni seigneurs donneurs d' or comme ceux qui sont partis.
celui qui dans la gaieté la plus magnifiée,
celui qui a vécu dans la vie la plus seigneuriale,
Triste toute cette excellence, des délices éphémères !

Ralentit la montre, mais le monde tient.
La tombe cache les ennuis. La lame est posée bas.
La gloire terrestre vieillit et brûle.
Aucun homme ne va du tout à la démarche de la terre,
mais l'âge pèse contre lui, son visage pâlit,
il gémit aux cheveux gris, connaît des compagnons partis, les
hommes seigneuriaux sont à la terre donnés,
ni il ne

peut alors la couverture de chair, dont la vie cesse ,
Ni manger le sucré, ni ressentir le désolé,
Ni remuer la main ni penser au milieu du cœur,
Et bien qu'il ait jonché la tombe d'or,
Ses frères nés, leurs corps enterrés
Soyez un trésor improbable. + Lire la suiteCommenter  J’apprécie          00

Marie Colot
Marie Colot

- Tu t'en fous de moi, Mona!
Son regard s'embue. Après ses coups de griffes, Joshua a souvent des crises de larmes. Comme d'habitude, il s'excuse, il me caresse les cheveux, m'embrasse. Il pleure d'amour comme il dit, parce qu'il a peur que je le délaisse tant il est heureux à mes côtés. Si c'est le cas, pourquoi trouve-il tant de choses à redire ? Pourquoi est-il si colérique

certains jours ? Pourquoi m'en veut-il à la première occasion ? Parfois j'ai du mal à suivre son humeur en montagnes russes, mais, toujours, la fragilité comme la force de son être me prennent aux tripes tandis que ses baisers fougueux s'occupent du reste.