« Quelqu’un peut passer toute sa vie entre quatre murs. S’il ne se rend pas compte ou ne sait pas qu’il est en prison, alors il ne se sent pas prisonnier. Il existe des gens pour qui la planète entière est une prison. Qui voient l’espace infini du monde, les millions d’étoiles et de corps célestes étrangers dont l’accès leur est fermé pour toujours. Cette conscience fait
d’eux les plus grands esclaves du temps et de l’espace. »
Il faut le dire : il y a trop de grands hommes dans le monde; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au dessus de l'humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s'occuper d'elle.
Depuis Freud, qui a salué lui aussi dans les grands poètes — Sophocle ou Shakespeare — ses maîtres et de grands connaisseurs avant lui de l'inconscient et singulièrement du complexe d'Œdipe, il existe une psychanalyse de l'art. […] les études d'inspiration freudienne ont paru, à tort ou à raison, animées de la maligne pensée de réduire les grandes œuvres du génie humain à de
magnifiques camouflages des accidents de la sexualité infantile de leurs auteurs, ce qui est tout de même un peu court. Jung ne conteste nullement, ni la légitimité de ces investigations, ni la validité de leurs résultats. Mais il s'oppose […] au parti pris réductif. Il ne veut pas qu'on entende réduire la création d'art à l'incident infantile dont elle porte effectivement les traces.
Ô beaux cheveux d'argent mignonnement retors!
Ô front crêpe et serein! et vous, face dorée!
Ô beaux yeux de cristal! ô grand bouche honorée,
Qui d'un large repli retrousses tes deux bords!
Ô belles dents d'ébène! ô précieux trésors,
Qui faites d'un seul ris toute âme enamourée!
Ô gorge damasquine en cent plis figurée!
Et vous, beaux grands tétins, dignes
d'un si beau corps!
Ô beaux ongles dorés! ô main courte et grassette!
Ô cuisse délicate! et vous, jambe grossette,
Et ce que je ne puis honnêtement nommer!
Ô beau corps transparent! ô beaux membres de glace!
Ô divines beautés! pardonnez-moi, de grâce,
Si, pour être mortel, je ne vous ose aimer.
Mon inquiétude, c’est de voir les multinationales et les grands groupes financiers concentrer les richesses et devenir très puissants. Au bout du compte, les intérêts financiers dépasseront alors les peuples et les Etats organisés, ils affaibliront les pouvoirs politiques et la démocratie.
Mais aujourd’hui, le discours des droits de l'homme n'a pas seulement pour but de fournir une idéologie de substitution après l'effondrement des « grands récits ». En cherchant à imposer une norme morale particulière à tous les peuples, il vise à redonner bonne conscience à l'Occident en lui permettant de s'instituer une fois de plus en modèle et de dénoncer comme des « barbares »
ceux qui refusent ce modèle. Dans l'histoire, les « droits » n'ont été que trop souvent ce que les maîtres de l'idéologie dominante avaient décidé de définir ainsi. Associé à l'expansion des marchés, le discours des droits de l'homme constitue l'armature idéologique de la globalisation. Il est avant tout un instrument de domination, et doit être regardé comme tel.
Cette trop grande confiance dans les théories, qui cause tout le mal, vient souvent d'une mauvaise éducation scientifique, dont le savant doit ensuite se corriger. Mieux vaudrait souvent qu'il fût ignorant. Il n'a plus l'esprit libre; il est enchaîné par des théories qu'il regarde comme vraies absolument. Un des plus grands écueils que rencontre l'expérimentateur, c'est donc d'accorder
trop de confiance aux théories. Ce sont les gens que J'appellerai des systématiques.
L'enseignement contribue beaucoup à produire ce résultat. Il arrive généralement que dans les livres et dans les cours on rend la science plus claire qu'elle n'est en réalité. C'est même là le mérite d'un enseignement de faculté de présenter la science avec un ensemble systématique dans lequel
on dissimule les lacunes pour ne pas rebuter les commençants dans la science. Or, les élèves prennent le goût des systèmes qui sont plus clairs et plus simples pour l'esprit, parce qu'on a simplifié sa science et élagué tout ce qui était obscur, et ils emportent de là l'idée fausse que les théories de la science sont définitives et qu'elles représentent des principes absolus dont
tous les faits se déduisent. C'est en effet ainsi qu'on les présente systématiquement.
Le Trumpisme n’est pas l’expression des divagations d’un simplet ou d’un abruti. Cela, c’est ce que Les Hollande, les Soros, les Merkel et autres Macron voudraient vous faire croire afin de paralyser votre intelligence et votre esprit critique. Ils font de la politique, au plus bas niveau, ils ne considèrent pas que les peuples peuvent comprendre le fond des choses, et participer aux
grands débats. Pour eux, vous êtes la racaille, que l’on fait monter au créneau, celle dont on collecte les voix, mais qui n’a pas voix au chapitre. Les peuples, c’est : à la niche. Le Trumpisme est une réaction, un mouvement de contestation de l’ordre du monde qui a été mis en place il y a 70 ans. Ou plus exactement, c’est l’expression, mise en forme populaire et exprimée de
façon populiste, des limites de l’ordre du monde qui a été décidé ou imposé il y a 70 ans. Et sous cette formulation, reconnaissez que cela a de l’allure, du sens historique. On n’est pas dans la fange, dans la boue qu’agitent les soit disant élites!
Il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et de quelle façon il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce prophète prodigieux, l’un des grands messagers de l’Être Suprême. Même si mes discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre
vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe.