Amoureux et jaloux de la liberté humaine, et la considérant comme la condition absolue de tout ce que nous adorons et respectons dans l’humanité, je retourne la phrase de Voltaire, et je dis : Si Dieu existait réellement, il faudrait le faire disparaître.
L'apparition de ces droits sociaux nouveaux, brandis comme slogans, comme affiche démocratique de la société d'abondance, est donc symptomatique, en fait, du passage des éléments concernés au rang de signes distinctifs et de privilèges de classe (ou de caste). Le "droit à l'air pur" signifie la perte de l'air pur comme bien naturel, son passage au statut de marchandise, et sa
redistribution sociale inégalitaire. Il ne faudrait pas prendre pour progrès social objectif (l'inscription comme "droit" dans les tables de la loi) ce qui est progrès du système capitaliste -- c'est-à-dire transformation progressive de toutes les valeurs concrètes et naturelles en formes productives, c'est-à-dire en sources : 1) de profit économique, 2) de privilège social.
Les garçons et les filles pensent là-dessus comme l’auteur ou s’ils n’arrivent à se le représenter d’une façon claire et distincte, ils subodorent la relation de convenance, ils en éprouvent déjà la nausée et leur refus de l’ordre est aussi le refus de cette mort absurde qu’il prépare à leur soumission. Les malheureux n’y sont que trop soumis, malgré leurs velléités de
révolte, ils ne s’appuient d’aucun système, ils n’ont de dieux qui les animent à la résistance ni de héros ni de législateur, alors qu’il leur faudrait un nouvel ordre pour venir à bout de l’ancien, ils n’ont que le désir du changement sans l’idéal en possession de le valider.
Plus que jamais, il nous faudrait des maîtres philosophes, à l’égal d’Alexandre et de César, des génies politiques issus des maisons les plus illustres. Où les trouver? la bourgeoisie n’en produit guère et nous n’avons partout que des bourgeois, fût-ce sous l’étiquette communiste. Il est bizarre de songer que lorsqu’il s’agit d’étalons ou de taureaux, nous prenons des
soins incroyables, mais non pas quand il s’agit d’hommes, nous avons peur de passer pour racistes et nous fermons les yeux sur l’évidence, nous n’arrêtons de professer, comme des imbéciles, que nous naissons nus physiquement, métaphysiquement et d’autres balivernes empruntées à l’arsenal des religions révélées et que le Communisme reçut à son tour.
Pour vivre de la vie de Dieu, il faudrait être soi-même Dieu, ce qu'est seul Jésus-Christ. Donc, "pour vous aimer comme vous m'aimez, écrit sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, il me faut emprunter votre propre amour", et c'est là "la petite voie" de cette grande sainte, l'abandon, la confiance en Dieu par Jésus-Christ : "comme une fleur, dit la sainte, je m'entrouvre au soleil". C'est pour
Thérèse la sainteté à la portée de tous : se donner à Dieu pour devenir l'espace capable de le recevoir.
Pour l’UDC, l’objectif est et reste l’assurance du financement à long terme de l’AVS, et ce, pour tous les citoyens et toutes les générations. Il serait judicieux dans un premier temps de fixer le même âge de la retraite pour les hommes et les femmes. Il s’agirait ensuite de faire en sorte que l’argent de l’AVS ne s’immisce pas dans le budget de l’Etat. Il faudrait enfin que
les aides extérieures inutiles soient réinvesties. Au lieu de gaspiller des milliards en faveur des pays de l’Est, on ferait mieux d’investir cet argent dans la prévoyance vieillesse.
La macroéconomie refera obligatoirement jour après cette crise 2008 car rien ne sera plus comme avant sauf entêtement à cause des gains faciles, importants, rapides et sans trop d’efforts que procure la spéculation boursière. Ce sera une autre forme de capitalisme à repenser comme il faudrait souhaiter voir renaître de nouveaux penseurs de la théorie économique et de la politique
économique pour un développement plus responsable, plus harmonieux, et plus partagé de l’économie mondiale. Il faudrait aussi souhaiter voir renaître les autres disciplines telles la philosophie, les sciences sociales, qui ont abondamment nourri la pensée économiques au 18e siècle. Depuis la nuit des temps, la spéculation a existé et existera toujours. Il faudrait repenser ces
mécanismes dans un cadre macro-économique global, l’intégrer dans la pensée économique et les stratégies de politique économique.
N'y eut−il parmi tous les magistrats qu'un seul homme qui eut fait son devoir, il faudrait tout souffrir plutôt que de lui faire boire le calice d'amertume; mais ici on ne doute pas du patriotisme de la plus grande majorité de la Commune. Le président lui a fait une réponse ou règne une sévère justice; mais elle peut être mal interprétée. Épargnons à la Commune la douleur de croire
qu'elle a été censurée avec aigreur.
Je n’envisage aucune fuite vers d’improbables horizons meilleurs. Cette obsession du dépaysement, des confins en mire perpétuelle, révèle souvent des existences ravagées par le vide du temps gâché. Il leur faudrait apprendre la beauté de l’ancrage, le goût de l’immobilité nourrissante, la vraie liberté de rester et faire fructifier.