Quand tout va bien, jouez pour gagner un maximum, quand rien ne va plus, jouez pour perdre un minimum.
Là j'ai pu profiter de son haleine. Je savais bien qu'il avait picolé, soit tâté de la came. Maintenant je savais à quoi m'en tenir : avec trois cubes de glace son haleine aurait fait un cocktail potable.
Le pays tout entier était civil, si l'on excepte huit ou dix millions de militaires de carrière.
Les bombes n'auraient été que trop capables de mettre fin à la « guerre » en une nuit, en mettant fin à tout le reste !
La paix ! Il était prêt à tout pour cet idéal impossible. Et même à faire sauter le monde entier.
Vous pensez que la paix signifie rester assis tranquillement en attendant les coups hein ? (…) Non, ça n'est pas ça le pacifisme, ça c'est de la bêtise ! Nous devons nous battre pour la paix, nous devons détruire l'ennemi, tuer tous ceux qui voudraient nous tuer, et alors, alors seulement, nous aurons la paix !
- Le méthane est une trace typique. Il révèle la présence de mammifères à sang chaud, ou quelque chose qui leur ressemble.
- Je croyais que le méthane provenait de la végétation qui pourrit et tout ça ?
- Oh, bien sûr. Mais il provient surtout des entrailles des gros ruminants. La majeure partie du méthane dans l'atmosphère terrestre a pour origine les pets de vaches.
J'ai dit que les croiseurs étaient censés guetter les voleurs, mais qu'en fait ils passaient plus de temps à se surveiller réciproquement qu'à s'inquiéter d'autrui. Nous compris. Les Russes se méfiaient des Chinois, les Chinois se méfiaient des Russes, les Brésiliens se méfiaient des Vénusiens. Tous se méfiaient des Américains.
Il était devenu tout à fait fataliste. Comme apparemment il avait été décidé qu'il ne devait pas mourir tout de suite, autant continuer à vivre.
Parfois on se fait écraser, parfois on se fait brûler,
Parfois on se fait déchiqueter,
Parfois on encaisse des Droits Accumulés,
On a toujours la peur de notre vie
Peu importe comment...
Petit Heechee, viens nous enrichir !
Il y avait un livre-gadget qu'on vendait dans les foires, quand j'étais gosse. Il s'appelait "Tout ce que nous savons sur les Heechees". Il avait cent vingt-huit pages, et elles étaient toutes blanches.
Il est difficile d'être saoul en gravité zéro. On regrette les cent kilos de poids solide qui vous colleraient au sol.
[...] le simple coup de veine a presque autant de valeur que l'intelligence.
