La croissance surconcentre les richesses. Elle accroit les inégalités, elle accélère la destruction des ressources et des grands équilibres du système Terre, tout cela sans nous rendre plus heureux ni créer davantage d'emplois. Bizarre qu'on ait autant de peine à nous détacher de ce mythe.
« Aucun ouvrage de référence au monde, avec ses citations, ne peut remplacer le lien organique qu'une affirmation trouvée par nous-même établit avec notre intuition et notre attention, si bien qu'il se forme une véritable richesse pour notre esprit. »
La France est probablement le seul pays au monde où l’enseignement de la science économique, du lycée à l’université, fait polémique. La rédaction des manuels d’économie fait l’objet de discussion au sens où ils présentent tous une vision largement orientée de l’économie et de l’entreprise où la lutte des classes est omni-présente. Dans cette vue, l’entreprise est plus
un lieu d’exploitation du travail qu’un instrument de création de la richesse tandis que patrons et actionnaires sont présentés comme des profiteurs sans scrupule. Comment s’étonner, dès lors, que la plupart des jeunes bacheliers deviennent fonctionnaires plutôt qu’entrepreneurs? L’enseignement officiel de l’économie nourrit et cautionne l’inculture économique française.
Furtwängler ne s’embarrassait point de ces injustifiables déclarations de modestie par lesquelles les indoués protagonistes des époques démissionnaires se dispensent de s’obliger au génie, mais, avec l’humilité de celui qui se met au service de la souveraineté de ce qui le dépasse afin de mieux recevoir le règne de sa beauté, affirmait qu’« il n’y a qu’une seule façon
d’interpréter une grande œuvre, et le but est de s’en approcher le plus possible ». Les divers essais d’interprétation ne sont donc pas sous-tendus par un relativisme grégaire, mais par une vérité de la musique, une unique Sens, la pure Singularité, à laquelle atteindre produit une multiplicité dont la richesse désigne le point focal et caché vers lequel tout son fait sens.
La possession de la richesse est tout, et justifie tout. Un homme riche, quoi qu’il fasse, qu’il jette sa femme vieillie au rebut, qu’il abandonne sa mère sans secours, qu’il vole ceux qui lui ont confié leur argent, garde toujours la considération de ses amis.
Il en est un peu des réputations littéraires, et surtout des réputations de théâtre, comme des fortunes qu'on faisait autrefois dans les Iles. Il suffisait presque autrefois d'y passer, pour parvenir à une grande richesse, mais ces grandes fortunes mêmes ont nui à celles de la génération suivante: les terres épuisées n'ont plus rendu si abondamment.
Mais dès l'instant où il s'éveille [l'employé] jusqu'à celui où il se couche, sa vie est réglée comme du papier à musique et ce par des gens que la plupart du temps il ne connaît même pas. Il vit dans une maison dont il n'est pas propriétaire, qu'il n'a pas construite et qu'il n'aime pas. Il circule dans des ornières et se rend au travail sur les rails. Il a oublié ce que ses
ancêtres, chasseurs et pèlerins, trouvères ou troubadours, chevaliers errants, entendaient par l'expression trouver son gîte et au terme de quelle quête ils le trouvaient. Il pense en termes de salaires; c'est-à-dire qu'il a oublié la véritable signification du mot richesse.
Coluche disait « On ne peut pas dire la vérité à la télé, il y a trop de gens qui regardent ». La question à poser à la population belge est : pensez-vous être bien informés? Croyez-vous que dans une région comme le Moyen-Orient avec toute la richesse du pétrole, on va vous dire la vérité?