Gracchus Babeuf
Gracchus Babeuf

La connaissance des pratiques féodales « est la raison pour laquelle je fus peut-être le plus redoutable fléau de la féodalité. »

Gaston Bachelard
Gaston Bachelard

L'homme est peut-être le premier objet naturel où la nature essaie de se contredire. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'activité humaine est en train de changer la face de la planète.

Henri Barbusse
Henri Barbusse

À l’ulcère du monde, il y a une grande cause générale. Vous l’avez nommée : c’est l’asservissement au passé, le préjugé séculaire, qui empêche de tout refaire proprement, selon la raison et la morale. L’esprit de tradition infecte l’humanité.

Frederic Bastiat
Frederic Bastiat

Sous ce régime le peuple doit nécessairement souffrir : la raison en est que le système des services publics, outre qu’il trouble le nivellement des valeurs, ce qui est injustice, amène aussi une déperdition fatale de richesse, ce qui est ruine; ruine et injustice, c’est souffrance et mécontentement — quatre funestes ferments dans la société, lesquels, combinés avec le déplacement

de la responsabilité, ne peuvent manquer d’amener ces convulsions politiques dont nous sommes, depuis plus d’un demi-siècle, les malheureux témoins.

Alain de Benoist
Alain de Benoist

La publicité n’est pas seulement le vecteur d’une incitation à l’achat. Globalement, elle sert avant tout à entretenir l’idée que le bonheur, raison d’être de la présence au monde, se ramène ou se confond avec la consommation. Elle ne vise pas tant à valoriser un produit particulier qu’à valoriser l’acte d’achat dans sa généralité, c’est-à-dire le système des

produits. La publicité incarne le langage de la marchandise, qui est en passe de s’instaurer comme le paradigme de tous les langages sociaux.

Alain de Benoist
Alain de Benoist

Le socialisme, pour la classe ouvrière, c'était la solidarité et le sens du bien commun, la lutte contre le désordre établi, la revendication de plus de justice et de dignité. (…) Les Versaillais sont aujourd'hui plus que jamais au pouvoir. Personne ne se lance plus «à l'assaut du ciel», qui du reste est pollué. A Satory, sur la Butte rouge, on a dû construire un McDo, et le merle

moqueur fera bientôt partie des espèces menacées. Ce n'est pas une raison pour désespérer. Comme le dit la chanson, «t'en fais pas, Nicolas, la Commune n'est pas morte!»

Alain de Benoist
Alain de Benoist

Les djihadistes assurent qu’ils représentent le « véritable islam », les islamophobes leur donnent raison en disant qu’il n’y a pas de différence entre l’islam et l’islamisme. Que les premiers commettent des attentats alors que les seconds verraient plutôt sans déplaisir se multiplier les pogroms contre ceux qui « rejettent le mode de vie occidental » (le sympathique mode de vie

mondialisé de la consommation soumise) n’y change rien. Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical.

Claude Bernard
Claude Bernard

Notre liberté même, nous ne la créons pas. Nous sommes fatalement libres, c'est-à-dire d'une manière nécessaire (dans sentiment et raison pure); C'est une propriété de notre organisme dont nous nous servons. Mais nous ne sommes pas libre d'empécher notre libre arbitre d'agir, pas plus que nous ne pouvons empêcher toute autre fonction du corps de s'accomplir suivant ses lois. Nous ne

sommes pas libres de ne pas être libres.

Joseph Bertrand
Joseph Bertrand

Hooke se plaignit plus fort, non sans quelque raison cette fois, et se proclama, avec plus d’amertume et d’impatience encore, le premier et unique inventeur. Il oublia que, par une loi aussi certaine que celles de la mécanique, nul ne peut, quelque estime qu’il ait de lui-même, diriger, en y mêlant sa voix, le concert des louanges qui le rendent illustre.

Jean-Baptiste Bidegain
Jean-Baptiste Bidegain

Une des plus grandes forces du « bon Maçon », c'est le mensonge. Il ment comme il respire, sans le moindre effort et c'est là, encore, un des fruits de l'éducation maçonnique. Prenons, comme exemple, un Vénérable. En Loge, il doit représenter les plus hautes vertus de l'humanité. Les grands mots, vides de sens réel, dont les rituels symboliques sont farcis, fnissent par devenir, pour

lui, des entités vivantes; il cohabite incessamment avec la Liberté, tape sur le ventre de l'Egalité, prend des apéritifs avec la Justice et tutoie le Droit, le Devoir, la Raison et la Fraternité. Or, dans la vie de chaque Jour, notre Vénérable est marchand de bestiaux, conducteur des ponts-et-chaussées, instituteur ou épicier et, en exerçant son métier, il participe aux défaillances

et aux erreurs de ceux qui n'ont pas « reçu la Lumière». Le jour de la tenue de sa Loge, assis dans son fauteuil, sous le delta lumineux, il est tolérant, généreux, humain, tandis que, rentré près de sa femme, il redevient ce que la nature le fit : un vilain monsieur. Cette dualité morale crée, chez le « bon Maçon», une aptitude prodigieuse à la dissimulation. Après quelques

années de Maçonnerie, il est capable de faire prendre à ses contemporains des vessies hors d'usage pour des lampes électriques.