Clément Bénech
Clément Bénech

Ce furent les premiers mots que j'eus sur les lèvres, un matin : lève-toi, mon vieux, lève-toi et charme.

Alain de Benoist
Alain de Benoist

Les djihadistes assurent qu’ils représentent le « véritable islam », les islamophobes leur donnent raison en disant qu’il n’y a pas de différence entre l’islam et l’islamisme. Que les premiers commettent des attentats alors que les seconds verraient plutôt sans déplaisir se multiplier les pogroms contre ceux qui « rejettent le mode de vie occidental » (le sympathique mode de vie

mondialisé de la consommation soumise) n’y change rien. Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical.

Howard Bloom
Howard Bloom

Des études menées dans le monde entier prouvent que dès leurs deux premiers mois, les bébés préfèrent les beaux visages aux visages déplaisants (…) Ironiquement, les plus beaux visages que les scientifiques ont pu construire sont les mélanges des photos de 32 personnes normales, dont ils ont mélangé les traits pour créer une moyenne parfaite.
Ces études successives montrent que

ce que nous jugeons beau est une médiane.

Charles Bossut
Charles Bossut

Les Arabes portèrent le goût des mathématiques dans tous les pays soumis à leur puissance. Elles fleurirent pendant longtemps en Espagne. […] Les Chrétiens, qui, dès le Xe siècle, avaient commencé à chasser les Arabes de quelques parties de l'Espagne, ne dédaignèrent pas de s'instruire parmi ces mêmes Maures dont ils abhorraient la religion. […] Les intérêts de l'ambition, à qui

rien ne résiste, finirent par rompre toute communication entre les Chrétiens et les Maures, et plongèrent l'Espagne dans les plus profondes ténèbres. A mesure que les victoires des premiers se mulipliaient, les sciences allaient en déclinant : elles périrent enfin, quand la domination des Maures cessa en Espagne, par la perte de Grenade : événement a jamais déplorable, si la religion

chrétienne n'en eût profité, en s'étendant sur les ruines du Mahométisme.

Alain Bouvier
Alain Bouvier

Les organisations apprenantes pratiquent une dialectique entre les savoirs tacites et les savoirs explicites. Les premiers reposent sur des savoir-faire que les acteurs se transmettent, au mieux, sous forme orale et lors d’échanges plus ou moins informels. […] Les savoirs explicites sont, eux, le résultat d’un travail collectif à la suite d’un effort de formalisation, prémisse du

travail en équipe.

Titus Burckhardt
Titus Burckhardt

Les orientalistes qui soutiennent l’hypothèse d’une origine non musulmane du Soufisme soulignent généralement le fait que la doctrine soufique n’apparaît pas, dans les premiers siècles de l’Islam, avec tous les développements métaphysiques qu’elle comportera par la suite. Mais cette remarque, pour autant qu’elle est valable à l’égard d’une tradition ésotérique – donc

se transmettant surtout par un enseignement oral –, prouve le contraire de ce qu’ils prétendent, car les premiers Soufis s’expriment dans un langage très proche du Coran, et leurs expressions concises et synthétiques impliquent déjà tout l’essentiel de la doctrine. Si celle-ci devient, par la suite, plus explicite et plus élaborée, il n’y a là qu’un fait normal et propre à

toute tradition spirituelle : la littérature doctrinale augmente, non pas tant par l’apport de nouvelles connaissances que par la nécessité d’endiguer les erreurs et de ranimer une intuition faiblissante.

Francis Cabrel
Francis Cabrel

Dans les premiers moments j'ai cru

Anne Calife
Anne Calife

Jamais, je n’ai autant remarqué le vert puissant du Printemps, insultant les premiers bleus du ciel. De même, le rouge du sang me renvoie au bleu des yeux de Paul. Car le rouge n’est qu’un bleu qui a souffert. La souffrance se rattache à tout, s’accroche partout, se reflète dans les yeux bleu myosotis d’un bébé de mars.

Albert Caraco
Albert Caraco

Car même en la douleur il est plus de présomption que l'on ne pense et plus de volupté que l'on n’avoue. Le deuil, qui nous isole, achève par nous rengager, en nous forçant à nous appesantir : alors nous ressemblons à tout le monde et devenus pareils à tous, nous formons avec tous la masse de perdition, enveloppés dans les filets que tissent le désir, la crainte, l'amour et la haine,

les jouets de l'illusion et les esclaves de la contingence. En vérité, je l'ai rompue, la chaîne, Madame Mère le savait, elle m'aura fourni les premiers éléments de cette liberté, qui m'affranchiront à leur tour de sa mémoire.

Adolphe Chéruel
Adolphe Chéruel

Les Arabes ont exercé une grande influence sur la France, et spécialement sur les contrées méridionales. Au [X, e] le célèbre Gerbert d'Aurillac, qui fut successivement archevêque de Reims et pape sous le nom de Sylvestre II, alla étudier dans les écoles arabes les sciences mathématiques, qu'il enseigna à la France. La poésie des troubadours, avec sa galanterie subtile, la scolastique

qui profita des travaux des Arabes sur Aristote, l'architecture gothique, enfin, dont les ornements capricieux ont conserve le nom darabesques, subirent certainement l'influence de la poésie, de la philosophie et de l'architecture arabes. Les premiers médecins de l'école de Montpellier avaient étudié aux écoles arabes d'Espagne. Les principales notions de physique et de chimie, au moyen

âge, furent dues à ce peuple. Enfin, il suffit de rappeler le papier-linge, les chiffres arabes, la boussole et la poudre à canon, pour indiquer tout ce que la France doit aux Arabes.