Alain de Benoist
Alain de Benoist

Le socialisme, pour la classe ouvrière, c'était la solidarité et le sens du bien commun, la lutte contre le désordre établi, la revendication de plus de justice et de dignité. (…) Les Versaillais sont aujourd'hui plus que jamais au pouvoir. Personne ne se lance plus «à l'assaut du ciel», qui du reste est pollué. A Satory, sur la Butte rouge, on a dû construire un McDo, et le merle

moqueur fera bientôt partie des espèces menacées. Ce n'est pas une raison pour désespérer. Comme le dit la chanson, «t'en fais pas, Nicolas, la Commune n'est pas morte!»

Howard Bloom
Howard Bloom

Des études menées dans le monde entier prouvent que dès leurs deux premiers mois, les bébés préfèrent les beaux visages aux visages déplaisants (…) Ironiquement, les plus beaux visages que les scientifiques ont pu construire sont les mélanges des photos de 32 personnes normales, dont ils ont mélangé les traits pour créer une moyenne parfaite.
Ces études successives montrent que

ce que nous jugeons beau est une médiane.

Howard Bloom
Howard Bloom

Bernhard Riemann obtint le portrait en paysage mathématique d'une "variété topographique en N dimensions", plus connue de ses amis sous le nom d'espace courbé. Einstein pensa qu'il pouvait appliquer cette vision imaginaire du monde à l'univers dans lequel nous vivons : un cosmos doté de trois dimensions tangibles, la hauteur, la largeur et la profondeur, et une dimension supplémentaire : le

temps. (…) Einstein utilisa le modèle mathématique créé par Bernhard Riemann pour tout prédire, de l'énergie atomique au déplacement de la lumière, mais au lieu d'employer des mathématiques pour construire des modèles, nos esprits utilisent le plus souvent des métaphores. Nos cerveaux sont des machines à dessiner des images.

George Carlin
George Carlin

Je connais l'endroit idéal pour les logements sociaux. J'ai la solution à ce problème. Je sais où nous pouvons construire des logements pour les sans-abris : les terrains de golf! C'est parfait! Juste ce qui nous faut. Des terrains abondants, dans des beaux quartiers, des terrains qui sont actuellement gâchés par une activité débile, dépourvue de sens, et principalement pratiquée par des

homme d'affaire blancs et de bonne société, qui utilisent ce jeu pour se réunir et se découper des tranches de plus en plus fines de ce pays. J'en ai marre, vraiment marre, de ces salauds de golfeurs. Avec leurs pantalons verts, et leurs pantalons jaunes, et leurs pantalons oranges, et leurs adorables petits chapeaux et leurs petites voiturettes mignonnes! Il est temps de récupérer les

terrains de golf des riches et de les donner aux pauvres! Le golf est un jeu arrogant, élitiste, prenant beaucoup trop de place dans ce pays. Beaucoup trop de place dans ce pays! C'est un jeu arrogant par le principe même, la simple conception du jeu est toute arrogance. Pensez à la taille d'un terrain de golf — la balle a cette putain de taille! Pour quoi tout ces connards débiles ont-ils

besoin de tant de terrain?! Il y a plus de dix-sept mille terrains de golf en Amérique, d'en moyenne plus de cent cinquante acres pièce — c'est plus de trois millions d'acres, quatre mille huit cent vingt miles carrés — on pourrait construire deux Rhode Islands et un Delaware pour les sans-abris sur ces terres actuellement gâchées par ce jeu débile, sans aucun sens, arrogant, élitiste

— raciste, en voila une autre chose ; les seuls noirs aperçus au country club servent les plats. Et un jeu chiant, un jeu chiant pour des gens chiants. Vous avez déjà vu le golf à la télé? C'est comme regarder des mouches s'enculer! Et débile, complétement débile. Imaginez l’intellect nécessaire pour tirer plaisir de cette activité : taper dans une balle — avec un bâton tordu

— et puis … marcher pour la retrouver! Et après, la taper de nouveau! Je dis, t'as qu'a la ramasser connard, t'as bien eu la chance de la retrouver! Mets-la dans ta poche et rentre chez toi, t'as gagné, tu l'as retrouvée! Mais non! Ducon avec sa culotte écossaise va la taper de nouveau et marcher encore! Ces salauds de riches n'ont qu'a jouer au golf miniature! Laissez les s'emmerder avec

un moulin à vent pendant une bonne heure et demie! Voyons s'il y a vraiment du talent parmi ces gens. Bon, je sais qu'il y a des gens qui jouent au golf et qui ne se considèrent pas riches. Je les emmerde! Et ils devraient avoir honte de pratiquer un passe-temps aussi élitiste et arrogant.

Yvon Chotard
Yvon Chotard

Il était une fois une dizaine de jeunes hommes, sortis de la guerre, décidés à construire l'.

John Henrik Clarke
John Henrik Clarke

Les autres [leaders de l'époque] suppliaient qu'on nous laisse entrer dans la maison de l'oppresseur, Malcolm [Malcolm X], lui, nous disait de construire notre propre maison

Amnesty international
Amnesty international

Survivre à Lagos, c'est aussi habiter à Jakonde.
De l'eau, il y en a partout. Une eau stagnante, verte et puante qui inonde la cité à chaque saison des pluies, faisant dégueuler les latrines et obligeant les habitants à se doter de bottes en plastique ou à construire des passerelles de circulation.
C'est ici qu'ont échoué les habitants de Makoko, il y a vingt ans, après avoir

été expulsés de leur bidonville.

Emmanuel Macron
Emmanuel Macron

J’ai décidé de prendre une initiative politique en lançant le mouvement En Marche ! le 6 avril 2016 à Amiens, ma ville de naissance. Quelles qu’aient été les entraves rencontrées dans mon action, cette initiative ne s’est pourtant jamais construite «contre», mais «pour». «Le contre n’existe pas», disait justement Malraux. Je suis un homme du «pour». Pour tenter de dépasser

les clivages politiques dont j’avais mesuré les conséquences négatives, pour essayer d’aller plus loin dans la nécessaire refondation du pays. Pour construire un projet, renouer le fil de notre Histoire et la dynamique du progrès, pour que nos enfants vivent mieux que nos parents. Pour saisir l’envie d’engagement qui irrigue la société française, pour faire émerger de nouveaux

visages, de nouveaux talents.

Alexis de Tocqueville
Alexis de Tocqueville

Nous avons vu comment on bouleversa toute la constitution des villes, non par vue politique, mais dans l’espoir de procurer quelques ressources au trésor.

C’est à ce même besoin d’argent, joint à l’envie de n’en point demander aux états, que la vénalité des charges dut sa naissance, et devint peu à peu quelque chose de si étrange qu’on n’avait jamais rien vu de

pareil dans le monde. Grâce à cette institution que l’esprit de fiscalité avait fait naître, la vanité du tiers état fut tenue pendant trois siècles en haleine et uniquement dirigée vers l’acquisition des fonctions publiques, et l’on fit pénétrer jusqu’aux entrailles de la nation cette passion universelle des places, qui devint la source commune des révolutions et de la

servitude.

À mesure que les embarras financiers s’accroissaient, on voyait naître de nouveaux emplois, tous rétribués par des exemptions d’impôts ou des privilèges ; et comme c’étaient les besoins du trésor, et non ceux de l’administration, qui en décidaient, on arriva de cette manière à instituer un nombre presque incroyable de fonctions entièrement inutiles ou

nuisibles. Dès 1664, lors de l’enquête faite par Colbert, il se trouva que le capital engagé dans cette misérable propriété s’élevait à près de cinq cents millions de livres. Richelieu détruisit, dit-on, cent mille offices. Ceux-ci renaissaient aussitôt sous d’autres noms. Pour un peu d’argent on s’ôta le droit de diriger, de contrôler et de contraindre ses propres agents.

Il se bâtit de cette manière peu à peu une machine administrative si vaste, si compliquée, si embarrassée et si improductive, qu’il fallut la laisser en quelque façon marcher à vide, et construire en dehors d’elle un instrument de gouvernement qui fût simple et mieux à la main, au moyen duquel on fit en réalité ce que tous ces fonctionnaires avaient l’air de faire.

Livre II Chapitre X Comment la destruction de la liberté politique et la séparation des classes ont causé presque toutes les maladies dont l’ancien régime est mort + Lire la suiteCommenter  J’apprécie          130

Federico Garcia Lorca
Federico Garcia Lorca

C'est pour l'esprit une cause d'immense découragement que de parcourir les cloîtres pleins de tombeaux verdis et poussiéreux, dont le temps a fait disparaître jusqu'aux noms... Que se proposèrent-ils, ceux qui firent construire ces riches mausolées? Il n'y a plus personne, maintenant, qui les regarde avec cette crainte superstitieuse qu'ils désiraient inspirer. Ils gisent ici, en attendant

probablement d'être transportés en quelque lieu où les archéologues pourront les étudier tout à loisir... Toutes les vanités, le temps les tue, et pour peu qu'elles clament ou veuillent survivre, ce sont les grillons du silence qui, sarcastiques, leur répondent, comme la mer qui parodiait les cris de Prométhée...