George Carlin
George Carlin

Je connais l'endroit idéal pour les logements sociaux. J'ai la solution à ce problème. Je sais où nous pouvons construire des logements pour les sans-abris : les terrains de golf! C'est parfait! Juste ce qui nous faut. Des terrains abondants, dans des beaux quartiers, des terrains qui sont actuellement gâchés par une activité débile, dépourvue de sens, et principalement pratiquée par des

homme d'affaire blancs et de bonne société, qui utilisent ce jeu pour se réunir et se découper des tranches de plus en plus fines de ce pays. J'en ai marre, vraiment marre, de ces salauds de golfeurs. Avec leurs pantalons verts, et leurs pantalons jaunes, et leurs pantalons oranges, et leurs adorables petits chapeaux et leurs petites voiturettes mignonnes! Il est temps de récupérer les

terrains de golf des riches et de les donner aux pauvres! Le golf est un jeu arrogant, élitiste, prenant beaucoup trop de place dans ce pays. Beaucoup trop de place dans ce pays! C'est un jeu arrogant par le principe même, la simple conception du jeu est toute arrogance. Pensez à la taille d'un terrain de golf — la balle a cette putain de taille! Pour quoi tout ces connards débiles ont-ils

besoin de tant de terrain?! Il y a plus de dix-sept mille terrains de golf en Amérique, d'en moyenne plus de cent cinquante acres pièce — c'est plus de trois millions d'acres, quatre mille huit cent vingt miles carrés — on pourrait construire deux Rhode Islands et un Delaware pour les sans-abris sur ces terres actuellement gâchées par ce jeu débile, sans aucun sens, arrogant, élitiste

— raciste, en voila une autre chose ; les seuls noirs aperçus au country club servent les plats. Et un jeu chiant, un jeu chiant pour des gens chiants. Vous avez déjà vu le golf à la télé? C'est comme regarder des mouches s'enculer! Et débile, complétement débile. Imaginez l’intellect nécessaire pour tirer plaisir de cette activité : taper dans une balle — avec un bâton tordu

— et puis … marcher pour la retrouver! Et après, la taper de nouveau! Je dis, t'as qu'a la ramasser connard, t'as bien eu la chance de la retrouver! Mets-la dans ta poche et rentre chez toi, t'as gagné, tu l'as retrouvée! Mais non! Ducon avec sa culotte écossaise va la taper de nouveau et marcher encore! Ces salauds de riches n'ont qu'a jouer au golf miniature! Laissez les s'emmerder avec

un moulin à vent pendant une bonne heure et demie! Voyons s'il y a vraiment du talent parmi ces gens. Bon, je sais qu'il y a des gens qui jouent au golf et qui ne se considèrent pas riches. Je les emmerde! Et ils devraient avoir honte de pratiquer un passe-temps aussi élitiste et arrogant.

Coco Chanel
Coco Chanel

Je n'aime pas ce que vous pensez de moi. Je ne pense pas à vous tous!

Emmanuel Macron
Emmanuel Macron

"Il faut penser printemps! Pensez printemps, mes amis! Pensez printemps!"

Georges W. Bush
Georges W. Bush

La partie invisible de tout ce que vous pensez pouvoir voir, vous ne pouvez pas la voir. A propos d'Israël et de la Palestine. Crawford, 5 avril 2002

Wangyal Rinpo Tenzin
Wangyal Rinpo Tenzin

La confiance qui naît de la clarté et de la vivacité de l’être est la confiance sans erreur. La sagesse de l’espace et de la conscience inséparables est la sagesse de l’équanimité. Supposons que vous regardez un être aimé, ou écoutez une musique que vous appréciez. Vous pensez seulement: «Quelle beauté!» Vous pouvez bien sûr attribuer cette expérience de beauté à la

personne ou à la musique, mais elle a aussi lieu à cause de l’espace dans lequel vous vous trouvez.

August Strindberg
August Strindberg

Deux pas me conduisent aux grands boulevards, que je descends. L'horloge du Théâtre marque six heures et quart. Justement l'heure de l'apéritif, et mes amis attendent au café Napolitain, comme d'habitude. Je descends, en hâte, oubliant l'hôpital, les chagrins, la pauvreté. Or, en passant devant le café du Cardinal, je heurte une table derrière laquelle un monsieur est assis. Je ne le

connais que de nom ; mais lui me connaît et en seconde ses yeux me disent : « Vous ici ? Vous n'êtes donc pas à l'hôpital ? La bonne blague que la charité ! »
Et je sens que cet homme est un de mes bienfaiteurs anonymes, qu'il m'a fait la charité et que je suis pour lui un mendiant qui n'a pas le droit d'aller au café.
Mendiant ! C'est le mot propre qui sonne aux oreilles, et

me brûle les joues de honte, d'humiliation et de rage.
Pensez donc ! Six semaines auparavant je m'attablais ici : mon directeur de théâtre recevait mes invitations, m'appelait cher Maître ; les journalistes venaient solliciter de moi des interviews, le photographe me demandait l'honneur de vendre mes portraits... Et maintenant : mendiant stigmatisé, banni de la société !

Fouetté, éreinté, réduit aux abois, je longe le boulevard comme un rôdeur de nuit, et me retire en mon repaire chez les pestiférés. Là, enfermé dans ma chambre, je suis chez moi.
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Alexis de Tocqueville
Alexis de Tocqueville

Le temps fait toujours naître à la longue, chez le même peuple, des intérêts différents, et consacre des droits divers... C'est donc seulement à la naissance des sociétés qu'on peut être complètement logique dans les lois. Lorsque vous voyez un peuple jouir de cet avantage, ne vous hâtez pas de conclure qu'il est sage ; pensez plutôt qu'il est jeune.
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Lawrence Lessig
Lawrence Lessig

Pensez aux contes de fées des frères Grimm. Si vous êtes aussi distraits que moi, vous pensez sans doute que ces contes sont joyeux, gentils, qu’ils conviennent à tous les enfants au moment de les mettre au lit. En réalité, les contes de Grimm sont effrayants. Les parents qui oseraient lire ces histoires sanglantes et moralisatrices à leurs enfants sont rares, et peut être excessivement

ambitieux.
Disney reprit ces contes et les raconta à nouveau d’une façon qui les projeta dans une ère nouvelle. Il anima les contes avec de la lumière et des personnages. Sans complètement supprimer les touches d’angoisse et de danger, il rendit drôle ce qui était sinistre et insuffla émotion et compassion là où auparavant on trouvait de la peur.

Boris Pasternak
Boris Pasternak

— Êtes-vous un bébé ou bien vous faites l'innocent ? Vous tombez de la lune, ma parole ! Des goinfres et des fainéants ont vécu sur le dos des travailleurs affamés, les ont opprimés à mort, et ça aurait dû rester comme ça ? Sans parler des autres formes de tyrannie et d'humiliation ! Est-il possible que vous ne compreniez pas le bien-fondé de la colère du peuple, le désir de vivre

dans la justice, la recherche de la vérité ? Ou bien vous pensez qu'une transformation radicale était possible dans les doumas, par la voie parlementaire, et que l'on peut se passer de dictature ?

Boris Pasternak
Boris Pasternak

Êtes-vous un bébé ou bien vous faites l'innocent ? Vous tombez de la lune, ma parole ! Des goinfres et des fainéants ont vécu sur le dos des travailleurs affamés, les ont opprimés à mort, et ça aurait dû rester comme ça ? Sans parler des autres formes de tyrannie et d'humiliation ! Est-il possible que vous ne compreniez pas le bien-fondé de la colère du peuple, le désir de vivre dans

la justice, la recherche de la vérité ? Ou bien vous pensez qu'une transformation radicale était possible dans les doumas, par la voie parlementaire, et que l'on peut se passer de dictature ?