Au fond de la matière pousse une végétation obscure; dans la nuit de la matière fleurissent des fleurs noires. Elles ont déjà leurs velours et la formule de leur parfum.
La voix off demande à une employée de supermarché : Vous avez jamais pensé à démissionner ? Si, mais en France quand on démissionne, on peut pas avoir les indemnités. Voix off : pourtant, les ministres, quand ils présentent leurs démissions, ils touchent tous leurs indemnités !
La voix off demande à une employée de supermarché: Vous avez jamais pensé à démissionner? si mais en france quand on démissionne, on peut pas avoir les indemnités. Voix off : pourtant les ministres quand ils présentent leurs démissions ils touchent tous leurs indemnités!
Il y a un principe fondamental, commun à toutes ces sectes, et sur lequel toutes leurs théories reposent. C'est l'ésotérisme, c'est-à-dire l'existence d'une tradition secrète, la conservation d'un enseignement réservé aux seuls initiés, qui se serait perpétué depuis l'antiquité à travers les âges, que Jésus-Christ lui-même aurait recueilli et communiqué à quelques-uns de ses
disciples pour être gardé avec le même soin au sein du christianisme, et qui, défiguré ou trahi par l'Église, aurait été fidèlement recueilli par les sectes occultes dont la chaîne ininterrompue se rattacherait aux origines mêmes du christianisme. Celles-ci se trouveraient donc avoir hérité de la mission de l'Église. Et leur mission est identiquement celle de la Franc-Maçonnerie.
Il y a un principe fondamental, commun à toutes ces sectes, et sur lequel toutes leurs théories reposent. (…) Leur thème commun, c'est une explication du monde permettant d'écarter le dogme de la création et conduisant à la divinisation de l'homme. De là, le panthéisme émanatiste qui se retrouve au fond de presque tous ces systèmes.
L’empire arabe fut l’empire de la civilisation et de la beauté […] les princes de leurs royaumes ne le cédaient en rien aux barons du Nord pour la justice et la courtoisie. Tel était le royaume des forts, tel était le royaume des guerriers. En ce temps-là, les usuriers n’étaient pas les maîtres et les légistes baisaient la babouche des émirs. Chaque chose était à sa place. Et la
loi du Coran régnait qui veut qu’on écoute les sages, qu’on respecte la justice et qu’on honore ceux qui se conduisent comme des hommes pour la défense du Croissant.
L'antiquité n'a qu'une voix sur le despotisme sans frein qu'exerçait autour d'elle cette classe d'hommes (les druides) dépositaires de tout savoir, auteurs ou interprètes de toute loi tant divine qu'humaine; rien n'échappait à leurs regards; cérémonies, sacrifices, culte public et dévotions privées, ils réglaient toutes choses avec une autorité qui ne trouvait ni résistance ni
limites.
A l'immortel honneur du Judaïsme primitif et pur, qu'un abîme sépare du Judaïsme adultéré du Talmud, Moïse est presque le seul législateur de l'Antiquité qui ait énergiquement proscrit les trois souillures dont les Sociétés Secrètes des anciens Initiés salirent leurs Mystères : la magie, les vices contre nature et le sacrifice humain; – la magie, qui flétrit l'esprit; – la
sodomie, qui souille la chair; – le sacrifice humain, qui fait couler le sang, véhicule de la vie, le sang dont la Bible dit qu'il contient l'âme.
Il y a donc toute une constellation, dont chaque point est temporellement variable, de sphères intellectuelles qui revendiquent l’impérialisme de leurs valeurs et de leurs méthodes. S’il s’agit donc de couper court à la diversité des rapports au monde, et donc au foisonnement des manières de faire fonctionner le réel, il y aura, de fait, beaucoup de déçus. Et, en termes de rapports
de force à l’échelle planétaire, je ne suis pas certain que les partisans d’un scientisme dur sortent victorieux de l’affrontement. Il me semble infiniment plus souhaitable, tant au plan logique qu’aux plans éthique et esthétique, d’accepter la réalité, au sens fort, de tous ces systèmes symboliques et cognitifs répondant à différentes contraintes. Cela, répétons-le une
dernière fois, n’empêche d’aucune manière le combat contre ceux qui nous semblent désuets, voire nuisibles.
Eh quoi! est-il donc si difficile de laisser les hommes essayer, tâtonner, choisir, se tromper, se rectifier, apprendre, se concerter, gouverner leurs propriétés et leurs intérêts, agir pour eux-mêmes, à leurs périls et risques, sous leur propre responsabilité; et ne voit-on pas que c’est ce qui les fait hommes? Partira-t-on toujours de cette fatale hypothèse, que tous les gouvernants
sont des tuteurs et tous les gouvernés des pupilles?