Pierre-Henri Bunel
Pierre-Henri Bunel

J'ai entendu parler de AlQâeida en 1986, en Jordanie. C'était à l'époque une sorte d'Intranet de l'Organisation de la Conférence Islamique, visant à simplifier les communications entre les pays membres. Puis l'Internet s'est développé et de nombreuses entités musulmanes s'y sont connectées. Dont des ONG, et bien sûr les groupes financiers, islamiques ou autres. Et bien sûr la famille

Bin Lâdin et le Carlyle Group.

Pierre-Henri Bunel
Pierre-Henri Bunel

Il y a dix ans, commençait une opération d’agression de l’OTAN contre un peuple fier et libre, le peuple serbe. Ce drame intervenait avec la complicité d’une partie des opinions publiques abusées par la propagande de l’OTAN et de ses satellites! Pour avoir pris part à une action qui visait à empêcher une telle forfaiture, c’est de l’intérieur d’une prison française que

j’ai suivi tous les épisodes de cet événement qui frappera d’opprobre ses coupables pour une longue période de l’histoire. J’ai ressenti devant ce crime annoncé un double sentiment de honte et de fierté. D’abord la honte: celle de voir mon pays s’engager volontairement dans cette trahison. Une trahison envers lui-même d’abord, parce que les raisons invoquées ne reposaient sur

rien, parce que participer à cette infamie ne pouvait pas servir le peuple français et enfin, et c’est peut-être le plus grave de l’affaire, parce que nos dirigeants trahissaient ainsi une amitié traditionnelle fondée sur l’héritage de l’histoire. En bombardant Belgrade, comme l’avaient fait les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, les «alliés» ne pouvaient que ternir

fortement leur image pour les temps à venir.