John D. Barrow
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Regarder le monde ne suffit pas pour le comprendre.

John D. Barrow
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La science existe parce que le monde semble réductible à un algorithme.

John D. Barrow
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Nous nous efforçons sans cesse de faire entrer dans la tête des étudiants qu'il est très important de réfléchir pour comprendre certaines choses, et progresser. Je dois cependant vous avouer que, dans un sens, le savoir humain a accompli ses plus grandes avancées parce que l'on a inventé comment faire certaines choses sans trop y penser. On se contente d'adopter une procédure qui possède

des caractéristiques intrinsèques établies une fois pour toutes et chaque fois que nous l'appliquons, nous n'avons pas besoin de nous tracasser : la procédure avance toute seule. C'est la même chose avec les mathématiques. Chaque fois que nous les utilisons, nous pouvons être sûrs que même les opérations les plus compliquées seront effectuées automatiquement. Les mathématiques sont

un soutien de la pensée : une extension de nos capacités mentales.

John D. Barrow
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Je sais bien que tout est dans notre tête, mais une tête est un instrument puissant.

John D. Barrow
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"Il fait toujours noir ; la lumière ne fait que cacher l'obscurité."
Daniel K. McKiernan

John D. Barrow
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Il est nécessaire qu'il (l'univers) soit d'un âge suffisant, car les briques élémentaires de la complexité chimique, les atomes de carbone, d'oxygène et d'azote, ne sont fabriquées que dans les étoiles, au cours de lents processus de combustion nucléaire, culminant dans l'explosion d'une supernova qui répandra dans l'espace les éléments de la vie, ces ingrédients qui constitueront des

planètes et des êtres comme vous et moi. Cette alchimie stellaire se déroule sur des milliards d'années. Il n'est donc pas surprenant que notre monde soit vieux. Nous ne pourrions tout simplement pas exister s'il était beaucoup plus jeune, car il n'aurait pas eu le temps de créer les atomes de la vie.

John D. Barrow
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En 1944, Einstein recruta un nouvel assistant à Princeton. Il sélectionnait toujours de jeunes mathématiciens talentueux, afin de compenser la faiblesse qu'il se reconnaissait dans ce domaine.

John D. Barrow
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Les erreurs ont du bon. Plus il y en a, mieux celà vaut. Il faut faire confiance à ceux qui en commettent. Ils méritent une promotion. Car avec eux, il subsiste toujours l'espoir que ce ne sera pas trop grave. Au contraire, ceux qui ne se trompent jamais finiront un jour ou l'autre par chuter du haut d'une falaise, et alors là, infailliblement, ils tomberont sur vous.
James Church

John D. Barrow
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Comme dans un processus inflationniste chaotique, chacune des bulles peut avoir un nombre différent de forces de la Nature, différentes valeurs pour les constantes de la Nature et un nombre différent de dimensions dans l'espace et dans le temps. On se retrouve extrêmement près de réunir toutes les possibilités logiques de structures d'univers dans un très large éventail de mondes

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[ …] la question posée par Einstein : « Comment se fait-il que les mathématiques, qui sont issues de la pensée humaine indépendamment de toute expérience, s’appliquent si parfaitement aux objets de la réalité ? » p 75

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Nous sommes des spectateurs invétérés. Nous passons d'importantes parties de nos vies à regarder les gens agir, rivaliser, travailler, exécuter ou, tout simplement se détendre.

John D. Barrow
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La science et l'art font partie de la vie et la vie est une "théorie" sur le monde, une théorie qui se matérialise sous une forme humaine. Par une succession d'adaptations -la plupart bénéfiques-, le vivant a investi dans des attentes particulières quant à l'avenir de sont environnement.

John D. Barrow
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La science existe parce que le monde semble réductible à un algorithme. Les formules mathématiques que nous appelons lois de la Nature sont des réductions économiques d’énormes suites de données sur le changement de l’état du monde : voilà ce que nous entendons par intelligibilité du monde.

Nous pouvons même concevoir un monde dont les phénomènes seraient tous

chaotiques et aléatoires. En pareil cas, ses propriété ne pourraient être décrites qu’en établissant une liste d’innombrables suites de phénomènes observés dans le temps. Faire de la science, ce serait un peu comme guetter le passage des trains. Les phénomènes observés posséderaient le caractère unique que nous retrouvons dans le domaine de la création artistique. [ ] La

recherche d’une théorie de Tout est l’expression ultime de notre fois dans la réductibilité algorithmique de la Nature. p100