Jean-Claude Barreau
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Page 86 - L'impérialisme romain inaugura une idée très originale : l'assimilation.
Rome était impérialiste (le mot vient d'elle), mais pas raciste. Elle pratiqua très tôt l'assimilation complète des peuples conquis - tout au moins de leur élites. Tous les notables indigènes pouvaient espérer acquérir la citoyenneté romaine (l'apôtre Paul, ce rabbin juif, était romain de

naissance par son père), et même gouverner : il y aura des empereurs gaulois, espagnols et arabes.
Les romains avaient compris que la force seule ne garantit pas la durée. Talleyrand le redira : on peut tout faire avec des baïonnettes, sauf s'asseoir dessus.

Jean-Claude Barreau
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« Ce livre n’est pas un livre de savants. Il se veut une espèce de résumé de l’histoire de l’humanité; rudimentaire, mais plein de rapprochements surprenants et de questions impertinentes; conte vrai où le lecteur pourra trouver des interprétations discutables de faits qui ne le sont pas. Il est destiné à tous, à l’exception des historiens de métiers. » Page 10.

Jean-Claude Barreau
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quand on veut juger de la grandeur d'une civilisation ,il ne faut pas regarder les demeures des riches ,mais les hospices destinés aux pauvres .

Jean-Claude Barreau
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Un livre intéressant, mais il me paraissait assez osé de résumer l'histoire du monde en si peu de pages. C'est un ouvrage de vulgarisation, et en l'état, c'est un livre qui peut servir d'introduction et qui peut intéresser certains lecteurs ne souhaitant pas avoir une connaissance approfondie de tel ou tel sujet.
Il peut servir à s'ouvrir à d'autres sujets.
En tout cas, je salue

l'initiative, et l'ouverture que ce livre peut apporter à de nombreux lecteurs.

Jean-Claude Barreau
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Voici venant sur les nuées du ciel comme un fils d’homme…auquel fut confié le royaume.

Jean-Claude Barreau
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Et ce sont les Francs qui finirent par baptiser de leur nom le pays qu'ils
occupaient "Frankreich", bientôt adouci par les Gallo-romains en
doux vocable de "France"

Jean-Claude Barreau
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Lorsque les duchesses trouvaient Rousseau "tellement spirituel", qu'elle riaient de ses saillies "à gorge déployée", elle n'imaginaient pas qu'elle allaient un jour y laisser leurs jolies têtes. Il est intéressant de constater à quel point l'on peut être dépassé par l'application de ses idées. Rousseau pouvait-il imaginer Roberspierre ?

Jean-Claude Barreau
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Pendant que l'Europe se réformait, que se passait-il en Asie ?
Dans l'empire ottoman et en Chine, on peut répondre : rien !

Jean-Claude Barreau
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excellent petit livre pas cher qui remet bien les idees en place . L'abandon de la souveraineté de la France . Comment la gauche et la droite ont mené une politique de l'immigration catastrophique depuis plus de 30 ans . l'auteur connait parfaitement le sujet , il a été patron de L'OMI ( office des migrations internationales).Livre original, bien écrit, loin de la pensée unique

Jean-Claude Barreau
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Si Louis XV avait été plus pugnace, le monde serait aujourd'hui francophone !

Jean-Claude Barreau
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c'est à son entourage qu'on reconnait un dirigeant:les petits chefs ne supportent pas le talent des autres et choisissent des incapables ;les grands chefs savent que la gloire de leur conseillers ne leur porte pas ombrage,mais rejaillit sur eux.

Jean-Claude Barreau
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La guerre des Gaules a précisément été une aventure coloniale.
En dépit de leur courage, les guerriers celtes ne vivaient pas à la même
époque que les ultramodernes romains

Jean-Claude Barreau
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Une classe dirigeante, écrira Chateaubriand, tirant les leçons de l'histoire connaît trois âges successifs : l'âge des supériorités, l'âge des privilèges,
l'âge des vanités. Sortie du premier, elle dégénère dans le deuxième
et s'éteint dans le troisième.
Les qualités qui avaient fait la puissance des patriciens romains puis
gallo-romains, la vertu

militaire, le sens de la grandeur et celui de l'Etat,
étaient épuisées

Jean-Claude Barreau
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Chaque légion romaine correspondaient à l'un de nos actuels régiments. Chacune portait un nom à l'instar de nos
sous-marins nucléaires ; il y avait "la Fulminante",
"la Triomphante", "la Terrible", ....
Une légion pouvait parcourir cinquante kilomètres dans la journée avec armes et bagages, tout en construisant pour le bivouac des fortifications imprenables où elle

s'enfermait
la nuit

Jean-Claude Barreau
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Bien qu'elle soit l'une des plus vieilles nations de la planète
(un acte notarial, le traité de Verdun, constitue en quelque sorte l'acte de naissance de notre pays)

Jean-Claude Barreau
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Jamais la vie ne parut plus allègre, tout au moins chez les dirigeants. «  Celui qui n’a pas connu cette époque, dira Talleyrand, ignore ce que peut être la douceur de vivre. » La France était la patrie des idées nouvelles mais Louis XV mourut, détesté, le 10 mai 1774.) 
Il eut pour successeur son petit-fils Louis XVI. Le nouveau roi avait vingt ans et son épouse

Marie-Antoinette d’Autriche, dix-neuf. Tous les deux poussèrent le même cri quand ils apprirent la mort de Louis XV : «  Quel malheur ! Nous régnons trop jeunes. » Louis XVI était l’absolu contraire de son grand-père : gros garçon, lourd, passionné de chasse et de serrurerie, fort mangeur. Il était honnête, bon et n’eut jamais de maîtresse. Moralement estimable, il était

influençable ; sa femme le qualifiait de «  pauvre homme ».

Jean-Claude Barreau
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Cette histoire n’est pas une légende. Jeanne est la femme de l’époque sur laquelle nous sommes le mieux renseignés parce qu’il y eut deux procès en condamnation et en révision. Deux «  grands procès », jugés tels pour les juristes du temps, et sur lesquels nous gardons des centaines de pages de procédures. Cette histoire est riche d’enseignements : d’abord, l’importance

nouvelle de l’adhésion populaire. La «  pucelle », par sa seule présence, fit basculer l’opinion, ce qui mit aussitôt le parti anglais en difficulté. Ensuite, le rôle du prophétisme en cette époque de foi.

Jean-Claude Barreau
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On parle beaucoup aujourd’hui de la colonisation sans comprendre en quoi elle consiste et ce qui la permet. Il y a «  colonisation » quand il y a «  décalage temporel  » entre le conquérant et le conquis. Car les hommes ne vivent pas tous dans le même univers mental. En ce sens, le phénomène colonial ne date pas des temps modernes, l’Antiquité le connaissait aussi.
 

Et la guerre des Gaules a précisément été une aventure coloniale. En dépit de leur courage, les guerriers celtes ne vivaient pas à la même époque que les ultramodernes Romains.
 
Il ne s’agit pas ici de supériorité ou d’infériorité morale : le chevaleresque Vercingétorix, sur ce plan, est très supérieur au cruel et très civilisé César.

Jean-Claude Barreau
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Jean-Claude Barreau
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Les Tchèques, même abandonnés par les puissances, auraient dû se défendre après Munich.