REQUIEM, ou Chien de mer. s. m. est un gros poisson de mer qui dévore les hommes, qui est ainsi nommé, parce que quand on en est mordu, il n'y a rien autre chose à faire qu'à chanter le requiem.
(Extrait du Dictionnaire universel)
![Antoine Furetière](images/avatarlar/pexels-marius-venter-165.png)
Aussi bien je sçais que quelque soin qu'on prenne à s'adjuster, particulierement pour les gens de la ville, on y trouvera toujours à redire : car comme la mode change tous les jours, et que ces jours ne sont pas des festes marquées dans le calendrier, il faudroit avoir des avis et des espions à la Cour, qui vous advertissent à tous moments des changements qui s'y font ; autrement on est en
danger de passer pour bourgeois ou pour provincial.
![Antoine Furetière](images/avatarlar/pexels-leonie-fahjen-928.png)
Que si vous êtes si désireux de voir comme on découvre sa passion, je vous en indiqueray plusieurs moyens qui sont dans l'Amadis, dans l'Astrée, dans Cirus et dans tous les autres romans, que je n'ay pas le loisir ni le dessein de coppier ny de derober, comme ont fait la plupart des auteurs, qui se sont servis des inventions de ceux qui avoient écrit auparavant d'eux. Je ne veux pas mesme
prendre la peine de vous en citer les endroits et la pages ; mais vous ne pouvez manquer d'en trouver à l'ouverture de ces livres.
![Antoine Furetière](images/avatarlar/pexels-elijah-o'donnell-4.png)
Comme il n'y a point de connaissance si-tôt faite que celle des Chiens et des laquais
![Antoine Furetière](images/avatarlar/pexels-simon-migaj-747.png)
Il auroit été bon à faire l'amour à la manière des Espagnols, qui ne s'y prennent que la nuit: il auroit été favorisé par les ténèbres
![Antoine Furetière](images/avatarlar/pexels-elijah-o'donnell-4.png)
car c'est la coutume chez ces bons Bourgeois d'avoir toujours leurs petits enfans devant les yeux, d'en faire leur principal sujet d'entretien, d'en admirer les sottises et d'en boire toutes les ordures
![Antoine Furetière](images/avatarlar/pexels-marius-venter-165.png)
« le café fut découvert par le prieur de quelques moines, après qu'il eut été averti par un homme qui gardait des chèvres, que quelquefois son bétail veillait et sautait toute la nuit. Ce qui fit qu'on essaya la vertu du café d'empêcher le sommeil et il l'employa d'abord pour empêcher les moines de dormir à Matines. »