En substance, Michele s'était rendu compte que marxisme et nazisme avaient un nombre extraordinairement élevé d'ancêtres communs, qu'ils étaient en somme de la même veine. En effet, tous les deux – en une antithèse désormais presque parfaite avec le christianisme qui est amour – s'expliquaient à travers des mécanismes de haine analogues : mais, tandis que pour le marxisme une classe
rédemptrice (le prolétariat) était appelée à renverser et à « réprimer » les autres classes, pour le nazisme il s'agissait au contraire d'une race élue, appelée à dominer et asservir les autres.
FRANCE
Les restrictions disproportionnées des rassemblements sur la voie publique constatées par Amnesty International (,,,) sont dans la continuité d’une pratique persistante et structurelle des responsables de l’application des lois et du ministère public, qui instrumentalisent des lois vagues pour réprimer des manifestant·e·s pacifiques. En 2018 et en 2019 uniquement, les
autorités judiciaires ont condamné plus de 40000 personnes sur la base de lois vagues qui ont également été utilisées pour restreindre de manière illégitime les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’expression. (Rapport du 29/09/2020)
J’ai du mal à réprimer un mouvement de pudeur. Du mal à faire taire en moi une protestation contre l’indécence. Contre la malséance qu’il peut y avoir à se trouver nu, le sexe exposé, à poil devant un chat qui vous regarde sans bouger, juste pour voir. Malséance de tel animal nu devant l’autre animal, dès lors, on dirait une sorte d’animalséance : l’expérience originale,
une et incomparable de cette malséance qu’il y aurait à paraître nu, en vérité, devant le regard insistant de l’animal, un regard bienveillant et sans pitié, étonné ou reconnaissant. Un regard de voyant, de visionnaire ou d’aveugle extralucide. C’est comme si j’avais honte, alors nu devant le chat, mais aussi honte d’avoir honte.
Cependant, bien que Nous n’ayons pas négligé de proscrire souvent et de réprimer ces erreurs, la cause de l’Église catholique, le salut des âmes divinement confié à Notre sollicitude, le bien même de la société humaine demandent impérieusement que nous excitions de nouveau votre sollicitude à condamner d’autres opinions, sorties des mêmes erreurs comme de leur source. Ces
opinions fausses et perverses doivent être d’autant plus détestées que leur but principal est d’empêcher et d’écarter cette force salutaire dont l’Église catholique, en vertu de l’institution et du commandement de son divin Fondateur, doit faire usage jusqu’à la consommation des siècles, non moins à l’égard des particuliers qu’à l’égard des nations, des peuples et de
leurs souverains, et de détruire l’union et la concorde mutuelle du Sacerdoce et de l’Empire, toujours si salutaire à l’Église et à l’État.
Je ne m'attendais à aucune effusion de tendresse fraternelle; les lettres d'Edouard avaient toujours été de nature à m'empêcher de nourrir la moindre illusion de ce genre. Cependant, en attendant sa venue, je me sentais impatient...impatient de quoi? je ne saurais te le dire; ma main, qui n'avait jamais étreint celle d'un proche parent, se crispait afin de réprimer le frisson que
l'énervement cherchait à lui communiquer.
Bach a toujours écrit des fugues. Aucune autre activité, aucune autre recherche ne convenaient mieux à son tempérament. Rien ne permet d'évaluer avec plus de précision l'évolution de son art. On l'a toujours jugé sur ses Fugues. Dans les dernières années de son existence, il continuait à en écrire alors que les préoccupations de l'avantgarde de son temps étaient orientées vers des
intentions plus exclusivement mélodiques; on se débarrassait de lui comme d'une relique d'un âge ancien et moins éclairé. Et quand s'amorça ce grand mouvement de masse en sa faveur au début du XIXe siècle, ses partisans étaient des romantiques bien intentionnés qui voyaient dans les chœurs formidables et glaciaires de la Passion selon saint Matthieu ou de la messe en si mineur des
énigmes insolubles et quasi injouables, mais malgré tout dignes de dévotion à cause de la foi qu'ils exsudaient avec une ferveur si manifeste. Comme des archéologues qui auraient excavé le substrat de quelque culture perdue, ils étaient impressionnés par ce qu'ils découvraient, mais encore plus satisfaits d'avoir été à l'origine de la découverte. Pour une oreille du XIXe siècle, ces
chœurs farcis de modulations ambivalentes ne pouvaient en aucune manière répondre aux canons de la stratégie tonale classique ou romantique.
Même aujourd'hui, nous qui croyons saisir les implications de l'œuvre de Bach et la diversité de son élan créateur, nous reconnaissons dans la fugue le forum premier où s'exerçait son activité ; Chaque texture exploitée par lui semble
destinée à un traitement fugué. Le plus innocent petit air de danse ou le thème choral le plus solennel semblent exiger une réponse, attendre une volée de contrepoint qui trouve dans la technique fuguée sa plus complète réalisation. Chaque combinaison sonore vocale ou instrumentale choisie par lui semble taillée de manière à pouvoir être greffée d'une multitude de réponses et
paraît privée de quelque chose tant que ces réponses n'ont pas été fournies. Même dans les moments les plus débonnaires, dans les cantates dont le sujet est le commerce du café, ou dans les petits airs notés pour Anna Magdalena, on sent que se cache sous la surface une situation fuguée potentielle. On ressent chez lui une gêne presque visible ou audible lorsqu'il doit réprimer à
l'occasion le style fugué qui lui est habituel pour s'associer à la recherche simpliste d'un conformisme modulatoire et d'un contrôle thématique, à laquelle s'adonnait par priorité sa génération. + Lire la suiteCommenter  J’apprécie         00
Au lendemain du 11 septembre, la CIA et l’armée avaient payé les seigneurs de guerre afghans pour qu’ils combattent les talibans. Une partie de cet argent avait en réalité servi à réprimer l’opposition politique. Aujourd’hui, Washington dépensait environ 50 milliards de dollars par an en Afghanistan. Le gouvernement afghan était profondément corrompu et on pouvait se demander
s’il ne se contentait pas d’empocher l’argent des États-Unis et de leurs alliés pour satisfaire ses propres besoins. Cette aide massive n’avait-elle pas un effet inhibant, dissuadant le gouvernement de promouvoir de véritables réformes et sapant sa volonté politique de s’attaquer à l’opium et aux profits de l’exploitation minière ? L’argent américain était l’un des
poisons du système afghan.