L’impérialisme sera vaincu, inévitablement. Qui nous a appris cette leçon? Ce sont les peuples qui nous l’ont apprise…
Dans le Bassin méditerranéen, la ressemblance [génétique] entre tous les peuples vivant des deux côtés de la mer est remarquable.
Au-delà et au-dessus de tout cela, je pense que nous avons des raisons d’être optimistes. Un poète aurait dit « désespérément optimistes », parce qu’au-dessus et au-delà des guerres et des bombes et de la guerre agressive et préventive et la destruction de peuples entiers, on peut voir qu’une nouvelle ère se dessine.
Aujourd'hui, il est temps de reconnaître tout ce que les sociétés amérindiennes ont à nous dire. Il est temps que soit reconnu leur droit à être des peuples indépendants et maîtres de leur avenir. Et il est plus que temps pour nous, prisonniers de notre civilisation de violence, d'entendre l'enseignement des peuples amérindiens, parmi les plus démunis et les plus vrais du monde.
L'humain du lointain futur sera un métis. Les races et les castes d'aujourdhui seront victimes du déplacement toujours plus grand de l'espace, du temps et des préjugés. La race du futur, négroïdo-eurasienne, d'apparence semblable à celle de l'égypte ancienne, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité des personnalités.
Les astres scintillaient, les arbres ondulaient, un jardin s’approfondissait derrière la tête de Perdita. Par les balcons ouverts, les souffles du ciel entraient dans la salle, agitaient les flammes des candélabres et les calices des fleurs, traversaient les portes, faisaient palpiter les tapisseries, animaient toute la vieille maison des Capello où la tragédienne, que les peuples avaient
couverte de gloire et d’or, amassait les reliques de la magnificence républicaine.
Les génies mêmes des lieux consacrés par la poésie frémissaient autour d’elle et l’entouraient de visions changeantes. La poudreuse plaine de Thèbes, l’Argolide assoiffée, les myrtes brûlés de Trézène, les saints oliviers de Colone, le Cydnus triomphal, et la pâle campagne de Dunsinane et la caverne de Prospero, et la forêt des Ardennes, les pays arrosés de sang, travaillés
par la douleur, transfigurés par un rêve ou éclairés par un sourire inextinguible, apparaissaient, fuyaient, s’évanouissaient derrière sa tête. Et d’autres pays reculés, les régions des brumes, les landes septentrionales, et, par delà les océans, les continents immenses où elle avait passé comme une force inouïe au milieu des multitudes étonnées, porteuse de la parole et de la
flamme, s’évanouissaient derrière sa tête; et aussi les multitudes avec les montagnes, avec les fleuves, avec les golfes, avec les cités impures, les races vieilles et engourdies, les peuples forts aspirant à l’empire de la terre, les nations neuves qui arrachent à la nature ses énergies les plus secrètes pour les asservir au travail tout-puissant dans les édifices de fer et de
cristal, les colonies abâtardies qui fermentent et se corrompent sur un sol vierge, toutes les foules barbares vers qui elle était venue comme la messagère, du génie latin, toutes les masses ignares à qui elle avait parlé la langue sublime de Dante, tous les troupeaux humains d’où était montée vers elle, sur un flot d’anxiétés et d’espérances confuses, l’aspiration à la
Beauté.
Ernest Renan voyait juste en voyant la nation française comme une communauté librement consentie de citoyens que réunit un « plébiscite de chaque jour ». Il y a 1,5 million d'années, le premier Français était l'immigré Erectus qui donna Neandertal. Il s'est mêlé à Sapiens, venu d'Afrique, lequel a fait place à des agriculteurs venus du Proche-Orient. Et les migrations ont continué
avec les Romains, les peuples germaniques et ainsi jusqu'à l'arrivée de la main-d'œuvre des anciennes colonies. L'identité française est née de ce remodelage permanent et l'archéologie peut permettre de nous éloigner d'une vision à court terme et de relativiser ce qu'on ressent comme inédit.
En connaît-on où des crimes infâmes et contre nature, tels, par exemple, que celui des habitants de Sodome, n'aient pas été jugés [partout et toujours] exécrables et dignes des plus grands châtiments? Non sans doute; et quand tous les peuples de la terre se concerteraient ensemble pour commettre de semblables crimes, ils n'en seraient pas moins tous coupables devant la loi divine qui ne
les a point créés pour vivre ensemble à de semblables conditions; et c'est violer cette société d'un ordre supérieur, qui doit exister entre l'homme et Dieu, que de souiller par de telles abominations la pureté de la nature dont il est le créateur.