Même les médicaments, ils bossent dans une meilleure boite !
Vous emportez la pyramide croulante d'huîtres, de viandes, de poires et d'asperges en boîte en en achetant une parcelle. Vous achetez la partie pour le tout. Et ce discours métonymique, répétitif, de la matière consommable, de la marchandise, redevient, par une grande métaphore collective, grâce à son excès même, l'image du don, de la prodigalité inépuisable et spectaculaire qui est
celle de la fête.
Un chanteur ou une cantatrice capable de chanter seize mesures seulement de bonne musique avec une voix naturelle, bien posée, sympathique, et de les chanter sans efforts, sans écarteler la phrase, sans exagérer jusqu'à la charge les accents, sans platitude, sans afféterie, sans mièvreries, sans fautes de français, sans liaisons dangereuses, sans hiatus, sans insolentes modifications du
texte, sans transposition, sans hoquets, sans aboiements, sans chevrotements, sans intonations fausses, sans faire boiter le rhythme, sans ridicules ornements, sans nauséabondes appogiatures, de manière enfin que la période écrite par le compositeur devienne compréhensible, et reste tout simplement ce qu'il l'a faite, est un oiseau rare, très-rare, excessivement rare.
On ne fait plus d'agriculture, on fait de la gestion de pathologie végétale, ce qui n'est pas la même chose. C'est-à-dire qu'il faut amener au silo une plante malade, il faut traiter au bon moment, etc. Donc vous ne mangez que des plantes malades et que des animaux malades. Donc ça fait des gens malades permettant à la médecine de vendre ses médicaments et donc comme ce sont les mêmes
boîtes qui font tous les produits… Cycle magnifique, ça!
Eh, oui, Lucille cet ancien grumeau, enfin intégrée, malaxée, dans la pâte chaude de la Société. Après tout, guère compliqué, je me dis en gravissant les marches : suffit de rentrer dans la boîte et couic-couic de couper tout ce qui dépasse.
De Pandora à Fontès, des spéculateurs financiers aux goinfres de l’économie dite réelle, la sinistre ritournelle n’incite pas à la mesure. Leur mettre le groin bien au fond de leur salissante démesure pour qu’ils retrouvent, peut-être, leur part d’humanité, celle qui pousse à refermer et à sceller toutes ces boîtes de Pandore.
"En fin de matinée, papa s'énerve, car il prend Noël très au sérieux et a du mal à supporter tous les préparatifs. Il redresse chaque bougie et nous met en garde contre le risque d'incendie. Il se précipite dehors pour acheter du houx, une minuscule brindille qui est plus belle que des roses ou des orchidées et qu'il faut accrocher au plafond. Il ne cesse de demander si c'est absolument
sûr que tout est prêt et trouve soudain que la disposition de Bethléem ne convient pas du tout. Puis il boit un coup pour se calmer. Maman écrit des vers et sort les restes de rubans dorés et de papiers cadeau de l'année précédente".