Le coming-out tardif d’Emile Griffith, à l’âge de soixante-dix ans, soit cinq ans avant sa mort en 2013, est typique pour un sportif de sa génération. Il mérite un respect immense pour avoir supporté, sans se laisser briser, le double fardeau du racisme et de l’homophobie.
[dialogue entre le boxeur et un soldat SS qui l'a pris sous sa protection]
- Dites-moi, si vous savez que vous devrez payer pour tout ça, ici, pourquoi vous le faites ?
- Si tu avais eu le choix, comme moi, de quel côté tu te serais battu ? Celui des loups ou celui des moutons ? [...]
Tu n'es pas bête, petit. Et tu es un costaud. Pas comme les autres. Ça
pourra te servir.
Mais si tu veux survivre, ici, apprends un peu d'allemand. Adapte-toi. Tu veux hurle avec les loups, parle leur langue.
Il ne me restait plus qu’à attendre. Au camp, un ami me parla d’un championnat de boxe juif que les américains voulaient organiser à Munich, en janvier 1946. Ça peut sembler inconscient, mais je m’y inscrivis sous mon propre nom. Je voulais que le monde entier sache que j’étais en vie !
Retiens toi d'exploser lorsqu'il t'épinglera une décoration.
À propos de Ring of fire (Cercle de feu), Johnny Cash :
- Assez psychédélique. Tu t’es envoyé des trucs ? Ha ! Ha ! Ha !
- Je suis sérieuse. Cette chanson représente beaucoup pour moi et je voudrais ton avis sincère. (June Carter)
- C’est une super love song. Celui à qui tu as pensé en l’écrivant peut s’estimer heureux.
- Je prie Dieu que mère, Rifka et Brandel aillent bien.
- Dieu ? Regarde autour de toi. Est-ce qu'il permettrait ça, s'il existait ?
J'avais à peine le temps de maudire mon sort.
Le soir, je tombais d'épuisement et les hurlements du kapo me réveillaient le matin. Qu'est-ce que je foutais ici ?
Je ne leur avais rien fait, aux Allemands !
La plupart des volontaires étaient des criminels et des voyous qui espéraient obtenir un avantage en jouant les larbins.
« Celui qui se consacre à la révolution laboure la mer. » (Simon Bolivar)
roman graphique, sport de combat, camp de concentration
J'avais dirigé mon objectif presque exclusivement sur la tribune. Fidel était là. Ses mots étaient des cris de colère, ses gestes ceux d'un combattant au corps-à-corps. Devant nous gisaient 75 victimes ayant perdu la vie lors l'attentat à la bombe contre le cargo "La Coubre" dans le port de La Havane
Condamnez-moi, peu m'importe, l'histoire m'absoudra.