Capitaine, un jeune garçon s'est introduit sur le navire. Personne ne semble savoir ce qu'il veut.
![Marc Vedrines](images/avatarlar/pexels-leonie-fahjen-928.png)
La formation médicale elle-même était assez basique. Quand tu es au front, ton job consiste à trier les blessés: ceux qui sont condamnés, tu laisses tomber; les autres, tu fais ton possible pour les maintenir en vie en attendant l'arrivée des secours. Du coup, notre emploi du temps était assez léger.
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Si j'étais médecin, je prescrirais des vacances à tous les patients qui considèrent que leur travail est important.
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Tout ce verbiage, toute cette agitation me laissaient de marbre… Au fond, il y avait ceux qui faisaient cette guerre et ceux qui en parlaient. (p.84)
![Marc Vedrines](images/avatarlar/pexels-leonie-fahjen-928.png)
- Bravo, c'est bien de partir défendre la France sur le terrain !
- Arrêtez votre cinéma, je ne vais rien défendre du tout. Je pars en Algérie pour remplir mes devoirs militaires et pour soigner, c'est tout.
- Vous lui en avez bouché un coin ! Vous êtes le premier appelé que je rencontre qui ne tire pas gloriole de son départ. (p.22)
![Marc Vedrines](images/avatarlar/pexels-leonie-fahjen-928.png)
- Tu me fatigues… qu'est-ce que tu veux savoir sur la guerre d'Algérie ?
- Tout !
- Rien que ça ! et en quel honneur ?
- En l'honneur du fait que je suis ta fille et que je ne sais presque rien de toi…
- Presque rien ? Tu exagères !
- Je dirais même "tout à fait rien"...
- Que faire face à tant de mauvaise foi ? (p.10)