Lucie Pierrat-Pajot
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La beauté, que ce soit celle de l’art ou de la technique, doit appartenir à tous.

Lucie Pierrat-Pajot
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On ne «trouve» pas le courage, c'est lui qui nous tombe dessus, en général quand on se rend compte que de toute façon on n'a pas le choix.

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Le terroriste est un spécialiste de la mort.Tuer, il connaît; il fait ça très bien. Certains sont même devenus de tels experts dans l'art de tuer qu'ils en profitent pour se supprimer eux-mêmes. Cela n'a rien de compliqué, rien d'héroïque. Songez à quel point il est plus facile de détruire que de construire, plus simple de se débarrasser d'autrui que d'apprendre à vivre avec.

Discours de Jacques Vilain, 1872

Lucie Pierrat-Pajot
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- Comment tu fais pour avoir autant confiance en toi ? Je voudrais bien connaître ta recette.
[...]
- C'est simple. Amis ou pas, famille ou pas, au final, tu es le seul sur qui tu vas devoir compter toute ta vie. Alors autant entretenir de bonnes relations avec toi-même, non ? [...] Ne pas trop réfléchir, ça aide aussi.

Lucie Pierrat-Pajot
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J'ai toujours pensé que savoir reconnaître la chance quand elle passe, et la saisir au vol, est un signe d'intelligence très fiable.
Michelle Lancien

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- Mademoiselle, dit-il d'un ton ferme, je suis peut-être lâche mais je suis tout de même là et je compte bien réparer les erreurs que j'ai commises.

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« Carmine courut à la fenêtre et se pencha autant qu’elle put pour absorber une grande goulée d’air frais. Dans la chambre abandonnée, la fumée blanche se dissipa vite, balayée par les courants d’air.


Liberté tremblait comme une feuille. Son amie l’aida à se relever.


– Il faut partir ! cria-t-elle pour couvrir le bruit des sirènes. La

milice de quartier va arriver !


Liberté inspira et expira profondément, terrifiée à l’idée de sentir une douleur soudaine dans ses poumons, mais rien de tel ne se produisit. Ses côtes se soulevaient et s’abaissaient norma­lement. Quoi qu’aient contenu les billes de verre, ça ne semblait pas toxique.


Carmine se précipita dans l’espace ouvert

derrière la biblio­thèque. Pas question d’être venues pour rien. Elle ramassa au hasard quelques objets – une croix en or, deux ou trois bijoux dans un coffret – et les fourra dans sa sacoche. Un éclat au pied de l’automate, dont la sirène faiblissait déjà, attira son attention : la tranche dorée du livre. Les bras encombrés par son butin, elle le désigna du menton à son

amie.


– Vite ! Prends le bouquin, on s’en va.


Liberté se leva péniblement. Son esprit était embrouillé, comme un rêve qui s’effiloche au fur et à mesure qu’on essaie de s’en souvenir. Il y avait eu un homme blond, un homme qui… qui pleurait ? Quelque chose comme ça. Où était-il passé ? Elle ramassa le livre. Carmine l’entraîna en bas de

l’escalier et elles retraversèrent le jardin à toute allure tandis que les lumières s’allumaient dans les maisons des alentours. Lorsque la milice de quartier réussit enfin à se frayer un passage jusqu’aux ruines, elle ne trouva rien d’autre qu’un petit luxomaton au ressort détendu, abandonné dans le hall de la bâtisse, et une cape noire, clouée au mur de l’une des chambres

par un couteau effilé. » + Lire la suiteCommenter  J’apprécie          80

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Tu vois, Nathanaël, ce que je hais le plus chez les Larispemois, c'est cette façon de faire comme si Larispem était une cité entièrement neuve, née de leurs rêveries d'anarchistes. Voilà presque trente ans qu'ils changent le nom des rues, transforment les églises en club de discussion, en gares et en entrepôts. Pourquoi ? Pour que l'on oublie que Larispem n'est rien d'autre que Paris

caché sous d'autres noms.

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Liberté se leva péniblement. Son esprit était embrouillé, comme un rêve qui s’e loche au fur et à mesure qu’on essaie de s’en souvenir. Il y avait eu un homme blond, un homme qui... quipleurait?Quelque chose comme ça.Oùétait-ilpassé? Elle ramassa le livre. Carmine l’entraîna en bas de l’escalier et elles retraversèrent le jardin à toute allure tandis que les lumières

s’allumaient dans les maisons des alentours. Lorsque la milice de quartier réussit en n à se frayer un passage jusqu’aux ruines, elle ne trouva rien d’autre qu’un petit luxomaton au ressort détendu, abandonné dans le hall de la bâtisse, et une cape noire, clouée au mur de l’une des chambres par un couteau.

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La flamme sous la fiole se mit à cracher des étincelles ; les cheveux de Vérité et de ses complices se dressèrent et ondoyèrent comme si la pièce avait subitement été remplie d'eau.

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On est pas des légumistes, nous ! Y a pas de jus de navet dans nos veines, mais du sang! Un raisiné bien rouge, bien bouillant! Et on n'a pas peur d'en offrir des rasades au pavé quand il le faut !
Un louchébem

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Même dans cette parodie de démocratie que vous appelez Larispem, il faut bien que les assassins paient pour leurs crimes, non ?

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Si t'as des questions intelligentes, tu les poses. Sinon, silence.

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Dans la troisième chambre, les maraudeuses se retrouvèrent face aux étagères d’une bibliothèque. Les rayonnages grimpaient jusqu’au plafond. Elle avait dû être superbe autrefois, mais tous les volumes avaient disparu, à l’exception de quelques livres oubliés et rongés par les rats. Typiquement un lieu qui pouvait dissimuler une pièce cachée. Liberté sentit l’excitation la

gagner. Elle t craquer ses doigts et tourna la molette du luxomaton jusqu’à obtenir une lumière plus intense.
– Au travail, murmura-t-elle.
À ce moment, la bibliothèque s’ouvrit en deux, poussée de l’intérieur. De l’autre côté, il y avait une haute silhouette enroulée dans une cape, le visage dissimulé sous une capuche. Liberté recula en poussant un cri tandis que

l’inconnu se geait, surpris.
– Ne bouge plus !

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C'est dans la boue des événements les plus dramatiques que se trouvent les graines fertiles de l'amélioration de la société et du monde.

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Quand vous revenez de votre usine en ayant trimé la moitié de la journée et que, sur le chemin du retour, vous voyez tous ces palais, ces grosses maisons bourgeoises, ces fontaines de marbre décorées de statues à poil, ça ne vous donne pas envie d'y flanquer le feu ?
Gustave Fiori.

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« Chaque semaine un dé sera lancé six fois, déterminant ainsi les déplacements des équipes. Tous les jours, l’une d’entre elles aura un défi à relever dans sa « case ».


Nos vaillants concurrents partiront du 20e arrondissement et remonteront les arrondissements à rebours jusqu’à la case du 1er. Si deux équipe tombent sur la même case, elles devront disputer

la compétition l’une contre l’autre : la perdante sera éliminée.


Si une équipe échoue à son épreuve, elle sera également éliminée.


L’enjeu, vous le savez déjà, est de prendre place à bord de L’Esprit de la Commune lors de son vol inaugural, en compagnie de la Présidente. »

Lucie Pierrat-Pajot
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Un jeu qui n'est pas dangereux ne mérite pas d'être appelé un jeu.

Lucie Pierrat-Pajot
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[...] si la politique m'a appris quelque chose, c'est que la plupart des promesses sont, au mieux, des mirages, au pire, des mensonges.

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Amis ou pas, famille ou pas, au final, tu es le seul sur qui tu vas devoir compter toute ta vie. Alors, autant entretenir de bonnes relations avec toi-même, non ?