Katherine Rundell
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Quand tu fais un vœux, il faut le faire de tout ton coeur.

Katherine Rundell
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Je l'ai vue, Charles, c'est vrai. Et je me souviens du violoncelle. Toujours les mêmes arguments. Comment faire pour que les gens vous croient ? se demanda-t-elle. La tâche était trop laborieuse et trop complexe. C'était peine perdu. "Je l'ai vu flotter. Je t'assure !"
Elle serra les poings.

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Ses chaussures semblaient faites en peau d’alligator, avec des lianes très fines en guise de lacets. Une veste faite de fourrures noires pendait sur ses épaules. Les boutons, c’étaient des dents de caïman. Il portait des manchettes de cuir à chaque poignet et une chevalière à l’auriculaire.
De loin, il avait l’allure de quelqu’un se rendant à une fête dans une maison de

campagne. De près, on aurait dit un Premier ministre vêtu de choses volées à des animaux.

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Elle n’avait jamais eu moins peur de toute sa vie. C’était peut-être ça, l’amour. Non pas quelque chose qui vous procure le sentiment d’être unique. Mais plutôt quelque chose qui vous donne du courage. Comme une ration d’urgence dans le désert, ou une boite d’allumettes au fond d’une foret obscure. L’amour et le courage: deux mots pour désigner la même chose. Peut-être

n’était-il même pas nécessaire que la personne soit avec vous. Il suffisait qu’elle soit en vie, quelque part. La mère de Sophie était tout cela, depuis toujours. Un lieu où déposer son cœur. Une air de repos où reprendre son souffle. La carte d’une constellation.

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J’ai besoin d’histoires. D’histoires comme la tienne. Tu pourrais secouer les gens, les pousser à agir. Les histoires peuvent déclencher des révolutions.

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Aussi loin que remontaient ses souvenirs, elle avait toujours côtoyé et aimé les loups.

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On enseigne aux adultes de ne jamais rien croire, à moins que ce ne soit déplaisant ou ennuyeux à mourir.

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- Maman dit que pointer une arme sur quelqu'un est la preuve d'un manque total d'imagination.

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J'ai bien peur d'avoir plus de facilité à comprendre les livres que les humains. Il est si simple de s'entendre avec les livre.

Katherine Rundell
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…il n’est pas sage d’interrompre des loups en plein repas, même si ce sont vos amis les plus proches.

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Tu ne peux pas mourir. Je t'aime. Je t'aime trop pour que tu meures.

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C'était peut-être ça, l'amour. Non pas quelque chose qui vous procure le sentiment d'être unique. Mais plutôt quelque chose qui vous donne du courage. Comme une ration d'urgence dans le désert ou une boîte d'allumettes au fond d'une forêt obscure. [.......]
Peut-être n'était-il même pas nécessaire que la personne soit avec vous. Il suffisait qu'elle soit en vie, quelque part.


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Le maître-loup apprendra à l'animal à redevenir intrépide, à chasser, à se battre, et à se méfier des hommes. Il lui apprendra également à hurler, car un loup qui ne sait pas hurler est comme un humain qui ne sait pas rire.

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Féo aurait aimé pouvoir lui expliquer que la beauté du monde est en elle-même une sorte de compagnie (...).

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Tout commença – toute l’histoire – par un coup frappé à la porte bleu glacier.
En réalité, « frapper » n’était pas le mot juste pour qualifier un tel bruit. On aurait plutôt dit qu’une personne essayait de creuser un trou dans le bois avec ses poings.
Tout type de coup frappé à la porte était inhabituel. Personne ne frappait jamais ; il n’y avait qu’elle, sa

mère et les loups. Les loups ne frappaient pas. S’ils désiraient entrer, ils passaient par la fenêtre, qu’elle soit ouverte ou non.

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…j’ai découvert que les gens sont prêts à tout dire, du moment qu’on est assez gentil avec eux, et du moment qu’il n’y a pas de spectateur. Et la plupart du temps, on repère facilement les bavards.
-Comment ? demanda Féo, qui trouvait cette information fort utile.
-Ça se passe dans le regard, et dans la position des lèvres. Il faut chercher ceux qui lèvent les

sourcils un peu plus haut que la normale, (………..)
-Et il faut aussi repérer ceux qui parlent vite. Ceux – là lâchent souvent des informations sans s’en rendre compte.

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- Une murmuration. Quand la mer et le vent murmurent ensemble au diapason. Comme deux personnes qui riraient en privé, lui expliqua Charles.
[Plus loin dans l'histoire, Sophie découvrira dans un dictionnaire que murmuration est le nom donné à une nuée d'étourneaux]

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- Je ne sais pas d'où vient le courage. Mais je sais que si on en rassemble un tout petit peu, il en vient encore plus sans qu'on fasse d'effort. D'accord ? Alors on n'a pas besoin d'une grosse quantité de bravoure, seulement d'un soupçon. Vous en êtes capables ?

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Féo aurait aimé pouvoir lui expliquer que la beauté du monde est en elle-même une sorte de compagnie, et qu'elles vivaient dans un des plus beaux endroits de la terre.

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- Vous avez de quoi faire un bandage ? demanda Sacha
- Non, dit Ilya. Seulement nos chaussettes.
- Gardez vos chaussette.
[...]
- Vous en aurez besoin. Les chaussettes sont des éléments clés dans les aventures.