Gordon Zola
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Au royaume des tartes, toutes ne mouraient pas mais toutes étaient Tatin.

Gordon Zola
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"S'étonner soi-même était la seule vraie victoire sur autrui et sur la vie...Le reste n'était que du gonflage de pneu."

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"Vivarium enfin !
Jamais endroit n'avait si mal porté son nom....
On venait y voir l'horreur préhistorique, les sales tronches du règne animal, c'était l'endroit à voyeurs, l'endroit pour se faire peur et se rassurer aussi, en voyant qu'il existait plus moche que l'humain...physiquement s'entend."

Gordon Zola
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"_Mais vous ne trouvez pas troublantes toutes ces attaques paranormales ?
Haussement d'épaules.
_Je ne crois pas au paranormal ! C'est un déphasage de l'interprétation qui permet à un grand nombre de crédules de mettre leurs craintes et leur inculture sur le dos d'un hypothétique surnaturel ! Là où frappe le hasard, le faivle d'esprit crie au signe !"

Gordon Zola
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"Vous comprenez bien qu'ils ne peuvent pas se refiler leurs pouvoirs entre eux puisqu'il en est des sorciers comme des hommes...il y a le facteur jalousie, le facteur pouvoir, le facteur orgueil...Croyez-moi, c'est une bande de facteurs qui sonnent toujours plus de deux fois à la porte de l'être qui se veut humain !"

Gordon Zola
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"C'est vrai que le monde était fou...Elle avait mis près de deux heures pour gagner le Quai en raison des manifestations monstres, pour ne pas dire monstrueuses, qui coupaient tous les axes routiers, métropolitains et piétons. Une population hystérique qui vociférait à travers la capitale en hurlant : "Mais que fait la police ?"
Hercule dodelinait sauvage.
_Et vous croyez que je

n'ai pas assez d'ennuis comme cela ? Que j'ai du temps à perdre dans le superflu de la vie ?"

Gordon Zola
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"_Pourrions-nous deviser seul à seul, maître Flamel ?
Braquage.
_Je n'ai rien à cacher à ma femme, noble voyageur.
Sourire contristé.
_Il en est des secrets comme des femmes...on ne peut pas toujours les partager."

Gordon Zola
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et par expérience, je peux vous dire que les assassins avec de l'esprit sont les plus coriaces, les plus imprévisibles, les plus intelligents! Un peu comme les écrivains, en fait.

Gordon Zola
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"Mais il dit être écrit dans le grand livre de la nature humaine que l'homme en question ne se blase pas comme ça, parce qu'en matière de bizarreries, d'étrangetés et de coups foireux, le bipède à réflexion est un fameux inventeur."

Gordon Zola
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- Ça être ! Petit suppo pour l'homme et crampon pour l'humanité.
- Grand bond, rectifia le journaliste.
- Non mais dites-moi que je rêve ! Vous prétendez, charlatan, qu'il suffit de mettre un suppositoire pour aller sur la Lune en tout tranquillité ?

Gordon Zola
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"Raccrocha et s'abandonna dans un spleen qui ne lui ressemblait pas. La jalousie est une vieille bête qu'il faut apprendre à apprivoiser."

Gordon Zola
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Ces deux-là faisaient corps, se comprenaient sans se parler, un vrai binôme policier...Plus forts que Batman et Robin, plus rapides que Starsky et Hutch, plus beaux que Laurel et Hardy, plus intelligents que Bouvard et Pécuchet, plus âgés que Rusty et Rintintin, plus imaginatifs que Boileau et Narcejac, plus habillés qu'Adam et Eve, plus doux que Sonny & Cher, plus savants que Lagarde et

Michard mais moins pervers que Sodome et Gomorrhe, moins chanceux qu'Eros et Psyché et plus hypocrites qu'Héloïse et Abalard

Gordon Zola
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Saint-Tin appréciait ces moments de repos que lui procurait la vie au Moulin-Tsar où le temps semblait comme arrêté, figé dans ce passé que l'on imagine toujours meilleurs.
Le jeune journaliste fut rattrapé par la folie des temps modernes grâce à un simple coup de téléphone à l'appel pourtant si bucolique... "Prenez gaaarde, la dame blan-che vous regaaarde!" L'opéra de Boieldieu

chanté par le rouge-gorge turinois était une sonnerie délicieuse.

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Elles étaient là, les fillettes ! Elles avaient grandi mais avaient gardé le sens de l'étiquette... Six bouteilles de vodka aux herbes de bison ! Six promesses qui ne demandaient qu'à être tenues ...
- Ah, mes chéries ! N'ayez pas peur, papa est là !
- Enfin, capitaine ! s'offusqu'à Saint-Tin.
- Arrière, mousse haillon ! J'ai une œuvre à accomplir ! L'opération est

claire, je dois faire un strike !

Gordon Zola
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C'était un placard à balais !
Une preuve de plus, s'il était nécessaire, qu'ils étaient bien chez un sorcier.

Gordon Zola
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Si les fabricants d'amulettes, les piqueurs de poupées, les marabouts, les tourneurs de soupe aux crapauds, les durs à vaudou, les magiciens noirs, bref si toute la clique des tutoyeurs de Belzébuth, incubes, succubes et autres apéricubes décidaient d'organiser une résistance aux mercantiles...

Gordon Zola
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Dans cette précipitation nocturne, impromptue et inopinée, il ne manqua pas de se prendre les pieds dans un tapis sournois tapi sur le sol ; il en résulta une chute spectaculaire (dite "la bûche de Noël"), et l'homme d’Église se retrouva avec son aube sur la tête...

Gordon Zola
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L'homme, ça se protège, ça se construit des murs pour se dissimuler, pour rire en cachette. Mais regardons-nous ! Qui n'aime pas dégoiser sur le voisin avec des airs entendus, contrits, pleins de compassion ? Qui ne se désole pas en bande de l'infortune du copain qui sombre en se disant: "Moi, ça va !" ? Qui ne se sent pas mieux parce que c'est pire à côté ? Questionnez-vous ! La

réussite du copain qui vous abandonne sur place à votre quotidien ne vous laisse-t-elle pas un goût amer, un goût de jalousie ? Pas de panique, nous ne sommes que des hommes... Pas plus, contrairement à ce que pensent certains...

[p288]

Gordon Zola
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Pourquoi les hommes politiques demandaient-ils toujours aux autres des délais qu'ils étaient eux-mêmes incapables de tenir ? Pour se sentir moins seuls dans les hauteurs de leur incompétence, sans doute.

[p81]

Gordon Zola
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Il en est des secrets comme des femmes... on ne peut pas toujours les partager.

[p138]