Les émeutes qui avaient éclaté en Haute-Galilée atteignirent rapidement Jérusalem. Les évènements de Galilée avaient pour origine le conflit opposant le chérif de La Mecque et ses Bédouins aux Français. A Jérusalem, la cause en fut l'agitation du mufti, encouragé par l'attitude des autorités britanniques.
.../...
Beaucoup de Juifs furent blessés sans que l'armée
intervienne. Entrés dans la vieille ville, les manifestants de Hébron commencèrent à saccager le quartier juif. Les défenseurs juifs voulurent entrer eux aussi dans la vieille ville, mais les troupes britanniques apparurent aussitôt baïonnette au canon, leur barrant la route.
.../...
Le massacre s'y prolongea plusieurs heures sans entraves. L'armée britannique n'intervint
qu'après que les Arabes eurent terminé de piller et de tuer. En deux jours, 180 Juifs furent blessés et 8 furent tués.
Neuvième bit d'Alf
Écoutez, mes enfants, et vous entendrez
Les activités de minuit de Quel est son nom, à
peine un général connu maintenant pour la renommée
peut vous parler de ce jour et de cette année célèbres.
Quand le faible M. Asquith, vieillissant,
les destinées de l'Angleterre ont été presque vendues
à un métamorphe
gallois avec un œil lorgnant,
et quel est son nom atteint la noblesse.
Le Rupert fringant du commerce de la pâte,
Rough des forêts vierges inviolées,
Ainsi s'est levé à Albion, et a chatouillé l'État
Et là où il a mis les pieds une fois, il est resté là.
Le vieux Erb adorait, alors la rumeur a couru,
Ahd Rupert a fait circuler la
rumeur sur des roues,
Et la harpe de David a laissé échapper des cris déchirants:
«Trouvez-nous un harpiste! ! DAVID est l'homme !! '
Dave était l'homme pour vendre le coup et l'obus,
Et Basil était le Grec qui roulait
sur mer et sur terre, avec toutes les commodités trouvées
Pour vendre, vendre, vendre, c'est tout, à VENDRE
Destroyers, bombes et mitrailleuses crachant.
Il avait l'habitude de déjeuner avec Balfour à cette époque.
Et si les journaux chantaient rarement ses louanges,
les simples Britanniques ne savaient pas qu'il l'était,
jusqu'à ce qu'un Allemand sévère leur dise.
Écoutez, mes enfants, et vous entendrez
des choses qui sont arrivées il y a très
longtemps,
et n'écoutez guère un mot de ce que vous entendez.
Enterre tout, enterrer tout bien profondément,
Et laisser les blighters recommencer.
Ils vont vous tromper encore et encore, pendant que vous dormez;
Mais vous saurez que c'étaient ces hommes, + Lire la suiteCommenter  J’apprécie         00
- Nies-tu que l'occupation britannique a contribué à moderniser l'Égypte?
- Une modernisation qui vient de l'occupation, cela sert à faciliter les pillages. Les chemins de fer ont été construits par les Britanniques pour diminuer le nombre de leurs soldats et pour transporter le coton qu'ils volent à l'Égypte. Le régime administratif qu'ils ont introduit avait pour but la domination
du pays dans tous les domaines. Sais-tu à quel point Lord Cromer a combattu la fondation d'une université égyptienne? La politique de la Grande-Bretagne dans ses colonies est toujours la même et elle se résume en un seul mot: le vol organisé. Je peux te
le démontrer avec des chiffres et des documents.
L’un de ses collaborateurs dissimule un sourire dans sa paume. Du moins, il croit le faire, car Vaughn l’apostrophe :
– Cessez de vous gausser, Greenway. Votre sujet sur le National Front est également à revoir, pour éviter que ses skins nous accusent de diffamation.
– Je n’ai fait qu’évoquer ses lynchages dans les quartiers noirs et…
– … ses candidats aux
prochaines législatives. Le problème, c’est votre phrase sur « l’essor menaçant de l’extrême droite, cancer des valeurs britanniques ».
– Je vous rappelle qu’à Londres, il a tout de même eu plus de cent mille voix.
– Je n’ai pas oublié, comme je n’ai pas oublié que Thatcher a dit qu’elle comprenait la peur du peuple d’être « envahi par une culture
étrangère ».
L ' esclavage n ' avait rien d ' une crise aux yeux des élites britanniques et américaines avant que le mouvement abolitionniste n ' établisse qu ' il en était bien une. Même chose pour la ségrégation raciale, la discrimination sexuelle et l ' apartheid avant que le mouvement des droits civiques, le féminisme et le mouvement antiapartheid n ' entrent en scène.
Durant les premières décennies de son exploitation, le nouveau moteur ne connaîtra qu ' un succès mitigé. L ' eau, après tout, comporte de nombreux avantages par rapport au charbon. D ' abord, elle ne coûte rien, tandis qu ' il faut constamment renouveler les réserves de charbon. Ensuite, malgré la croyance répandue selon laquelle l ' efficacité de la machine à vapeur surpasse celle de
la roue à aubes, elle est plutôt comparable, les grandes turbines hydrauliques produisant beaucoup plus d ' énergie que les installations alimentées au charbon. Les roues à aubes fonctionnent également de façon plus régulière et font défaut moins souvent, à condition évidemment que le débit soit assuré. "L ' industrie britannique du coton n ' a pas remplacé l ' énergie hydraulique
par le charbon parce que l ' eau était moins abondante, moins puissante ou meilleure marché que le charbon et la machine à vapeur, écrit le spécialiste suédois Andreas Malm. Au contraire, le charbon a pris le dessus malgré le fait que l ' eau soit plus abondante,au moins aussi ppuissante et bien meilleur marché. "
Tandis que la population des villes britanniques monte en flèche,
deux éléments font pencher la balance en faveur de la machine à vapeur. Le premier est la protection qu ' offre cette dernière contre les variations de la nature : contrairement à celle de la turbine hydraulique, l ' efficacité du nouveau moteur à vapeur n ' est pas liée à des facteurs externes. Il peut fonctionner tout le temps, pourvu qu'on l ' alimente en charbon et que rien ne casse.
Plus besoin de se soucier du débit de la rivière! Qui plus est, il peut être installé n ' importe où : les propriétaires d ' usines peuvent donc relocaliser leur production dans des villes comme Londres, Manchester ou Lancaster, où les travailleurs sont légion, ce qui permet aux patrons de licencier sans scrupule les fauteurs de trouble et de maintenir la production malgré les grèves.
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Quelques explications :
- l'extrait provient du tome 2 de la version française (la version anglaise ne comporte qu'un unique et épais volume)
– Le narrateur est un des protagonistes de l’histoire, à savoir Randy, spécialiste informatique, option commercial.
– La Grace de Dieu : camionnette type « jeepney », truc roulant bariolé.
– Bong-Bong Gad : conducteur
du jeepney.
– DMS : Douglas MacArthur Shaftoe, associé de « Randy », patron d’une société de pose de câbles sous-marin et baroudeur (ex commando au Vietnam).
– Contexte : extrait d’un mail à ses associés narrant un voyage à travers la jungle en camionnette à travers les Philippines.
- Pour expliquer la dernière phrase, Randy fait ce voyage pour le compte de sa
société, d’où la référence à la valeur du titre [sous entendu du capital] de cette même société…
L’Incident du Camion à Cochons était une démonstration humoristique d’hydrodynamique appliquée, même si, l’eau n’intervenant pas en la matière, les termes d’ « excrétodynamique », voire de « scatodynamique », seraient peut-être plus appropriés.
La Grace de Dieu suivait un camion à cochons depuis déjà plusieurs kilomètres avec l’espoir de le dépasser. La simple quantité de chaleur corporelle en excès, qu’irradiait la vaste batterie d’antennes interférométriques en phase formée par toutes ces oreilles roses battant en cadence, avait déjà provoqué l’ébullition et l’explosion consécutive de plusieurs de nos
bouteilles plastiques d’eau minérale.
Bong-Bong Gad maintenait toutefois une distance respectueuse à cause des risques excrémentiels, ce qui ne simplifiait en rien le problème du dépassement du véhicule incriminé.
La tension avait grimpé jusqu’à un niveau palpable et Bong-Bong Gad se voyait désormais soumis à un flot exponentiel de chahuts bon enfant et de
conseils de conduite superflus, en particulier de DMS, qui considérait cette présence inopportune et prolongée d’un camion à cochons sur notre trajectoire planifiée comme un affront personnel, d’où menaces et défi lancés avec tout le cran, la vigueur, l’esprit batailleur et autres qualités frondeuses dont on savait DMS doté en abondance.
Au bout d’un certain temps,
Bong-Bong Gad décida d’agir, utilisant une main pour tenir le volant et l’autre pour se partager les responsabilités d’égale importance du maniement du levier de vitesse et de la commande du bouton d’avertisseur.
Lorsqu’il arriva à la hauteur du camion à cochons (qui se trouvait de mon côté du jeepney), le poids lourd slaloma dans notre direction, comme s’il faisait
un écart pour éviter quelque obstacle naturel ou imaginaire placé sur la chaussée.
Le coup d’avertisseur primaire de La Grâce de Dieu n’avait apparemment pas été entendu, peut-être parce qu’il entrait en compétition sur la bande audit avec un grand nombre de porcs clamant leur désapprobation sur la même gamme de fréquence.
Avec un aplomb normalement connu chez
quelques rares majordomes britanniques sénescents, Bong-Bong tendit alors sa main refermée aux levier de vitesses et klaxon pour empoigner une chaîne d’acier inoxydable resplendissante, accrochée au plafond de la cabine et terminée par un crucifix du même métal, et il tira le tout, mettant en action les systèmes d’avertisseur secondaire, tertiaire et quaternaire : à savoir un trio de
cornes en inox grosses comme des tubas montées sur le toit de La Grâce de Dieu et dont la mise en oeuvre simultanée pompait une telle puissance que la vitesse de notre véhicule dégringola (selon mon estimation) de dix bons km/h, correspondant à l’énergie du moteur déviée vers cette production de décibels.
Une bande semi-hyperbolique de cultures, longue de trente
kilomètres, fut jetée au sol par le souffle et, des centaines de kilomètres plus au nord, le gouvernement taïwanais, dont les oreilles collectives en carillonnent encore, émit une protestation diplomatique auprès de l’ambassadeur des Philippines.
Durant plusieurs jours, par la suite, on devait voir des cadavres d’orques et de dauphins venir s’embourber sur les plages de
Luçon, tandis que les opérateurs sonar a bord des submersibles américains de passage durent être mis à la retraite anticipée, suite à d’abondants saignements d’oreille.
Terrifiés par un tel son, l’ensemble (j’imagine) de la gent porcine embarquée vida aussitôt ses boyaux à l’instant même où le chauffeur du camion à cochons faisait une autre violente embardée
pour s’écarter de nous.
Certaines considérations de physique élémentaire – dont en particulier la conservation du moment cinétique – dictèrent que je me retrouvasse tartiné de l’ex-contenu des boyaux porcins afin de préserver et d’accroître la valeur du titre. + Lire la suiteCommenter  J’apprécie         10