Jean-Claude Carrière
Jean-Claude Carrière

N'ayons pas peur des mots. Ils n'ont pas peur de nous.

Jean-Claude Carrière
Jean-Claude Carrière

Pour Le Mahâbhârata, mon travail était véritablement celui d’un auteur puisqu’il fallait vraiment écrire une pièce à partir de cette épopée mythique. Je peux dire sans exagérer que Le Mahâbhârata est la chose la plus difficile que j’aie faite de ma vie.

Jean-Claude Carrière
Jean-Claude Carrière

Le goût d’écrire m’est venu très tôt. Peut-être par esprit de contradiction, parce que mes parents ne lisaient pas et n’écrivaient pas. Je viens d’une famille de cultivateurs, de modestes paysans, qui habitaient dans une maison où il n’y avait ni livres ni images. Contrairement à beaucoup de mes camarades nés dans des familles bourgeoises, je n’ai pas été élevé dans une

culture obligatoire: on ne m’a pas imposé Beethoven ou Marcel Proust dans mon jeune âge. J’étais totalement ouvert et, dès que j’ai été en âge d’exercer ma curiosité, j’ai découvert par moi-même les auteurs et les choses qui allaient m’intéresser. Il y avait, dans cet éveil à la culture, une innocence, une fraîcheur, que j’ai toujours tenté de conserver.

Jean-Claude Carrière
Jean-Claude Carrière

Je suis certainement ce qu’on appelle aujourd’hui d’un nom affreux: un auteur multimédia. Je me suis toujours intéressé aux écritures que mon époque a inventées. J’ai eu la chance de naître au vingtième siècle qui a vu l’invention du cinéma, de la télévision, de la radio puis d’Internet. Chaque nouvelle technique suppose un nouveau langage. Toutes ces nouvelles formes

d’écriture m’ont toujours passionné.

Jean-Claude Carrière
Jean-Claude Carrière

Question : Vous êtes parti vers vos propres forêts vierges et ce défrichage vous a amené absolument partout dans le monde, de la même façon que vous avez exploré toutes les disciplines. Etait-ce une façon d’entretenir votre curiosité?

Jean-Claude Carrière
Jean-Claude Carrière

Nous devons préserver notre fragilité parce qu'elle nous rapproche les uns des autres, alors que la force nous éloigne.