Marilyn Plénard
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Les végétaux et les animaux ont les mêmes droits que nous d'habiter cette terre.

Bison Assis

Marilyn Plénard
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Bien qu’Einstein n’ait pas participé à sa réalisation, il avouera, horrifié par le largage de la bombe sur Hiroshima et Nagasaki, au Japon, allié de l’Allemagne : « j’ai le sentiment d’avoir appuyé sur le bouton ».

Marilyn Plénard
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Faire la guerre, c’est juste faire preuve de bravoure.

Marilyn Plénard
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Sa devise : « Unissons nos esprits et voyons quelle vie nous pouvons offrir à nos enfants. »

Marilyn Plénard
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La représentation du monde lakota tient toute en cette légende : les hommes ne sont en rien supérieurs aux autres êtres vivants.

Marilyn Plénard
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Les Hunkpapa sont des cavaliers remarquables. Leur domaine s’étend du Missouri aux monts de la Big Horn. Leur horizon : la prairie, verdoyante au printemps, torride l’été, glaciale l’hiver. Un écrin foisonnant que sillonnent les hardes de bisons. Le futur Bison Assis voit le jour dans ce monde âpre et inaltéré. Les marchands, les chercheurs d’or, les soldats viendront le saccager.

Marilyn Plénard
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Jouer à la guerre, jouer à la chasse sont les activités, plus encore l'école de la vie, d'un garçon lakota. Mais, à côté des vertus martiales, ne sont négligés ni les règles de bonnes conduites, ni le culte de la nature, transmis par les chants et la poésie.

Marilyn Plénard
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Comment neuf fleurs du paradis
sont devenues un archipel

CONTE DES AÇORES

Il y a fort, fort longtemps, un petit ange du Paradis a fait une grosse bêtise. Laquelle ? Je ne sais pas mais, ce que je sais, c’est que le Bon Dieu l’a sévèrement puni:
- Privé de jardin du Paradis ! a grondé Dieu.
Une punition atroce car cet ange-là adorait les

fleurs.
Peu avant son bannissement, il est allé leur dire au revoir :
- Mes chéries, comment vais-je supporter de ne plus vous voir ?
Les fleurs, qui, elles aussi, l’aimaient beaucoup, tournaient vers l’ange leurs têtes gracieuses et leurs feuilles le caressaient.
-Tu vas me manquer, murmurait-il à chacune d’elles… Et si vous veniez avec moi ?
C’est donc

les bras couverts de fleurs que le petit ange a pris la route de l’exil. Mais, comme c’était un ange vraiment très petit, de ses petits bras quelques fleurs bleues, neuf exactement, sont tombées du ciel dans l’océan.
- Oh ! mes fleurs, elles vont se noyer, a pleuré l’ange. Ne bougez pas, j’arrive !
De l’océan où elles étaient tombées, les neuf fleurs bleues lui ont

souri. Et l’ange a compris qu’il devait les y laisser.
Des siècles après leur chute, des marins de passage les ont découvertes. Elles étaient devenues neuf îles qu’ils ont appelées Açores.


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Marilyn Plénard
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La vie m’appartient et mon sort est entre mes mains

Marilyn Plénard
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Au sud de l'archipel, Loihi se tient en apnée à un kilomètre sous les eaux. C'est une île future. Dans dix mille ans, dans cent mille ans, Loihi émergera. Située à trente-cinq kilomètres des côtes d'Hawaii, elle s'y rattachera peut être. Et Hawaii, la grande Ile, grandira, grandira encore...

Marilyn Plénard
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Un beau jour, le cochon reçut un diplôme. Il en éprouva une grande fierté. Il en prenait soin comme de la prunelle de ses yeux ; mais, un matin, il dut partir pour un long voyage au cours duquel il lui était impossible de l'emporter. Il réfléchit... et décida de laisser au chien, son meilleur ami, le précieux document.
Le chien, pendant un certain temps, en prit fidèlement soin.

Mais survint une affaire pressante qui l'obligea, lui aussi, à partir. Que faire du diplôme ? Il n'avait d'autre connaissance véritable que le chat, auquel il le confia. Le chat le conserva bien quelque temps, mais, à la longue, il s'ennuya, car il ne pouvait plus faire ses causeries habituelles dans le voisinage. Seulement, comme il ne connaissait personne, il ne savait à qui remettre

l'inestimable dépôt. A la fin, le chat le cacha au grenier, derrière une grosse poutre. Puis il s'en alla faire ses visites, insouciant.
Vers le soir, il retourna au logis, chercha le papier, mais la souris l'avait complètement rongé ! Quand, quelque temps après, le chien revint chez lui, il réclama au chat le diplôme, qu'il ne put, évidemment, jamais lui remettre. Le cochon, à son

tour, vint réclamer son bien au chien... en vain !
C'est depuis ce jour-là que le cochon ne souffre plus le chien, le chien le chat, et le chat la souris ! + Lire la suiteCommenter  J’apprécie          10

Marilyn Plénard
Marilyn Plénard

Jadis vivaient deux sœurs dans un village situé sur l'île de Cecu, en Corée. L'aînée épousa le fils d'un homme riche. Elle vivait heureuse et insouciante. La cadette, devenue la femme d'un garde forestier, ramassait le bois pour le vendre au marché afin d'arrondir les fins de mois difficiles.
Un jour elle se trouva fort contrariée car elle n'avait pas négocié tous ses fagots. Elle

jeta à la mer le bois invendu, en offrande au dieu marin. Elle procéda ainsi plusieurs jours de suite. Finalement, une créature féminine surgit des flots et proféra ces paroles :
- Je suis l'une des dames d'honneur du roi dragon. Il m'a chargée de vous conduire auprès de lui. Suivez-moi, je vous mènerai jusqu'à son palais. Si le roi vous propose un cadeau, demandez-lui un chat

noir.
La femme du garde forestier suivit la dame d'honneur, elle pénétra dans le palais sous-marin du roi dragon. Elle fut merveilleusement accueillie et resta plusieurs jours. Mais le moment arriva où elle dut retourner sur la terre ferme. Le roi dragon lui dit alors :
- J'ai l'intention de t'offrir un souvenir de ton séjour dans mon royaume. Que désires-tu ?
La femme

répondit :
- Je voudrais bien le chat noir qui vit dans votre palais !
Elle obtint le chat et, la bête sous le bras, retourna chez elle. Entre-temps, la dame d'honneur lui avait fait certaine recommandation : elle devait donner au chat cinq poignées de pois rouges à manger par jour. Ce que la femme fit sans tarder. Le chat se mit alors à déféquer... cinq poignées d'or

quotidiennement. La sœur cadette devint riche en peu de temps, ce qui provoqua chez sa
cupide sœur aînée une intense jalousie. Se doutant de quelque chose, cette dernière demanda à sa sœur si soudainement fortunée si elle pouvait lui emprunter le chat quelque temps. La puinée ne pouvait refuser ; elle prêta donc l'animal. Mais la femme de l'homme riche voulait toujours davantage

d'or. Elle entreprit de donner au chat non plus cinq poignées de pois rouges par jour mais dix fois plus ! Jusqu'à cinquante poignées de pois par jour !
Le chat ne donna plus d'or, il creva. La cadette alla chercher la dépouille de l'animal et l'enterra tristement dans la cour de sa maison. Sur sa tombe poussa un mandarinier, un arbre qui, depuis cette époque lointaine, abonde sur

l'île de Cecu. + Lire la suiteCommenter  J’apprécie          00

Marilyn Plénard
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Un chat venait d'attraper un moineau, bien gras, qu’il tenait entre ses griffes. Il regardait l'oiseau avec un air de grand appel il et s'apprêtait à le manger, à moins, songea-t-il, de s'amuser un peu avant avec lui ? Le moineau, lui, tremblait depuis la tête jusqu'aux pattes.
- Monsieur, dit-il au matou, l'empereur des chats, lui, se lave avant de passer à table !
Notre

félin, l'on s'en doute, ne voulut pas être en reste de bonnes manières.
- Au même titre que mon empereur, je suis un chat ! Il convient donc que je fasse la même chose que lui.
Le chat lâcha le moineau et se mit à se laver le museau avec ses pattes de devant. Entre-temps, perché sur l'arbre le plus proche, le malin volatile se moquait du chat :
- J'suis cuit ! J'suis

cuit ! J'suis cuit !
Le minet, honteux et fâché, ne put que constater qu'il était trop tard pour maintenant passer à table... Il jura sur l'honneur de ne plus jamais se laver avant de manger, mais uniquement après. Et, bien vrai, il tint parole !