Leopoldo Alas
Leopoldo Alas

"De tal palo, tal astilla" ce qui signifie telle mère, telle fille

Leopoldo Alas
Leopoldo Alas

Comme un lion dans sa cage le diable baillait sur son trône. J’ai d’ailleurs observé que tous les puissants, sur la terre comme au ciel et même en enfer, sont très attachés à l’appareil majestueux et solennel de leurs prérogatives, sans doute parce que la vanité est une faiblesse naturelle et surnaturelle, du vent dont se gonflent les mondes d’ici et d’ailleurs et il se peut

même qu’elle les fasse tourner et les gouverne. Le diable baillait par faim des espiégleries dont il se trouvait alors privé car c’était la Semaine Sainte.
Tout comme le comédien meurt d’ininition à cette époque de l’année, le diable se consumait d’ennui et ingéniosités de ses courtisans ne suffisaient pas à distraire son esprit qui se trouvait triste et abattu

faute de crapuleries, d’infamies et austres prouesses de son goût.

Leopoldo Alas
Leopoldo Alas

Un roman un peu long à démarrer. Une fois qu'on a réussi à rentrer dedans, il devient passionnant et on enrage presque de ne pas avoir le tome 2 sous la main !
Le récit se révèle au final bien construit et sait ménager le suspens pour le tome 2.