- Mais qu'est-ce que je vais faire maintenant ?
- Faire, faire, faire, vous, les Français, vous n'avez que ça à la bouche ! Et ÊTRE alors, vous n'y pensez jamais ?
On leur sert une nourriture industrielle, congelée, décongelée à l'infini. Ils se mettent à table heureux d'échapper aux microbes de la cuisine indigène...
- Oh ! Des crevettes en plein désert ! Génial !!
Toute une population immolée sur l'autel du tourisme, déportée dans la banlieue d'une ville inexistante, loin de toute possibilité de travail.
Depuis l'été 2010, toute la zone, sur des kilomètres, est entourée d'un mur de béton.
C'est une pratique qui se généralise : Palestine, Sinaï, Gournah...
Ce n'est pas quelque prétendue valeur morale des oppresseurs qui leur donne la force de maîtriser le monde, mais simplement la lâcheté des opprimés.
Pensez! C’est mon droit d’exiger cela de vous, puisque vous êtes des hommes. Pensez !
(p. 30, probablement tiré de “Der Ziegelbrenner”, journal de Ret Marut paru entre 1917 et 1921).
[ Les 24 premières planches en ligne ; cliquer sur l'image : ]
http://issuu.com/soopachachameow/docs/int_golo_int_artiste/1
On leur présente le spectacle d'un artisanat aujourd'hui disparu et ils échangent des devises contre des objets de pacotille produits en série dans des usines délocalisées aux conditions de travail abominables...
Les bateaux qu’on voit dans les histoires de mer sont des bateaux du dimanche et leurs marins des marins d’opérette qui se font les ongles en remâchant comme une fleur de stupides chagrins d’amour. La vie en mer, seul le dernier des marins a le droit d’en parler.
(p. 49, probablement tiré du “Vaisseau des morts”, roman de B. Traven paru en 1926).