![Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau](images/avatarlar/pexels-simon-migaj-747.png)
Le mélange, la fusion des races dans de justes proportions, me semble le plus grand élément de civilisation et de progrès. […] Les trois grandes races [blanche, noire, jaune] se sont d'abord formées et propagées isolément; quel a été le résultat de cet état de choses? Chacune d'elles était primitivement incomplète et obéissait à des instincts exclusifs. Dans l'une comme dans
l'autre, les qualités développées sans contrôle, et par suite exagérées, tournaient aisément en défauts; les défauts devenaient des vices; rien de nouveau ne surgissait en elles. Par les croisements elles se sont complétées; les exagérations se sont atténuées; des qualités nouvelles, qui jusque-là sommeillaient à l'état de germes, se sont fait jour. Dans l'immense majorité des
cas, dans tous, devrais-je dire, en ne prenant que les faits généraux, pour la race blanche aussi bien que pour les autres, les croisements ont donc été une chose bonne et utile. […] le mélange dans des proportions convenables a été le plus puissant moyen de perfectionnement.
![Titus Burckhardt](images/avatarlar/pexels-daria-shevtsova-161.png)
Le véritable objet de l’architecture islamique, c’est l’espace comme tel, dans sa plénitude indifférenciée. Les arcades et leur majestueuse ampleur – elles dépassent le plein cintre et se dilatent légèrement en fer à cheval – suffisent pour rendre cette qualité manifeste. Ce n’est pas pour rien qu’en arabe le nom de l’arcade, rawq (au pluriel riwaq) est devenu le synonyme
de beau, gracieux et pur. Une simple arcade bâtie selon de justes proportions possède la vertu de transformer l’espace d’une réalité purement quantitative en une réalité qualitative. Et l’on sait que l’art islamique a développé une grande variété de formes d’arc, qui s’annoncent déjà dans l’architecture omeyyade et dont deux sont les plus typiques : l’arc en fer à
cheval, qui trouve son expression la plus parfaite dans l’art maghrébin, et l’arc « en carène », qui caractérise l’art persan. L’une et l’autre de ces formes combinent les deux qualités de calme statique et de légèreté ascendante. L’arc persan est à la fois généreux et gracieux; il s’élève sans aucun effort, comme la flamme calme d’une lampe à l’huile protégée du
vent. Quant à l’arc maghrébin, il se caractérise par son expansion extrême, souvent contenue par un cadre rectangulaire, d’où une synthèse de stabilité et d’ampleur.
![Maxence Caron](images/avatarlar/pexels-simon-migaj-747.png)
La Pastorale et la Cinquième sont une même pensée, un diptyque préfigurant l’accomplissement de l’œuvre beethovenien en cet autre diptyque, aux incalculables proportions internes et historiques, la Neuvième Symphonie et la Missa Solemnis (dont Beethoven disait qu’elle était sa plus grande œuvre). Une pensée : celle de la réconciliation avec Dieu. Il faudra attendre la Missa
Solemnis pour que les motifs de l’Incarnation, de la Résurrection et de la Rédemption, déjà présents en filigrane, soient pleinement exprimés comme le lieu de la complète résolution où s’origine toute future quête de Joie et de confiance en la Sagesse qui a toute initiative pour conduire Elle-même et sacramentellement au saint giron de son Eternité.
![William Crookes](images/avatarlar/pexels-leonie-fahjen-928.png)
Popular imagination presupposes spiritual beings to be utterly independent of gravitation, while retaining shapes and proportions which gravitation originally determined, and only gravitation seems likely to maintain.
When and if spiritual beings make themselves visible either to our bodily eyes or to our inward vision, their object would be thwarted were they not to appear in a recognizable
form; so that their appearance would take the shape of the body and clothing to which we have been accustomed.
![Christian Dior](images/avatarlar/pexels-elijah-o'donnell-4.png)
A dress is a piece of ephemeral architecture, designed to enhance the proportions of the female body.
![Saint Augustin](images/avatarlar/pexels-elijah-o'donnell-4.png)
Les incrédules refusent de croire que la taille de ces hommes excédât de beaucoup la nôtre. Et quand le plus célèbre de leurs poètes parle de cet énorme roc, borne d’un champ, qu’un héros des temps antiques arrache, balance et jette en courant contre son ennemi, Virgile n’ajoute-t-il pas : « Douze hommes tels qu’aujourd’hui la terre les enfante, douze hommes choisis le
soulèveraient à peine » ; pour faire entendre que la terre enfanterait alors des corps plus grands. Combien plus grands encore dans les temps plus voisins du berceau du monde, avant la terrible et universelle catastrophe du déluge ? Mais souvent des tombeaux écroulés sous le poids des âges, mis à nu par la violence des eaux, ou par divers accidents, comme pour convaincre les incrédules,
exhument ou font rouler devant eux de gigantesques ossements.
J’ai vu, et plusieurs ont vu avec moi, sur le rivage d’Utique, une dent molaire d’homme, si extraordinaire que, divisée suivant les proportions réduites de notre chétive humanité, elle eût pu faire cent de nos dents actuelles. C’était, j’imagine, une dent de quelque géant ; car si les hommes d’alors
étaient plus grands que nous, les géants étaient encore infiniment plus grands. Et depuis, de notre temps même, des phénomènes de ce genre, rares il est vrai, n’ont toutefois presque jamais cessé de se produire. Le savant Pline assure que plus le temps précipite son cours, plus les corps que produit la nature diminuent ; et il rappelle à ce sujet les plaintes d’Homère, non comme
poétiques et ridicules fictions, mais comme preuve historique, sérieusement acquise à l’observateur des phénomènes naturels. (livre XV, IX, pp. 210-211) + Lire la suiteCommenter  J’apprécie         00
![Auguste Rodin](images/avatarlar/pexels-elijah-o'donnell-4.png)
C’est qu’en effet aucune inspiration subite ne saurait remplacer le long travail indispensable pour donner aux yeux la connaissance des formes et des proportions et pour rendre la main docile à tous les ordres du sentiment.
Et quand je dis que le métier doit se faire oublier, mon idée n’est point du tout que l’artiste puisse se passer de science.
![Emile Durkheim](images/avatarlar/pexels-elijah-o'donnell-4.png)
Le bien et le devoir sont les deux caractéristiques sur lesquelles on croit utile d'insister particulièrement - sans qu'on veuille nier qu'il puisse y en avoir d'autres. On s'attachera à montrer que tout acte moral présente ces deux caractères, quoiqu'ils puissent être combinés suivant des proportions variables.
![Humphry Davy](images/avatarlar/pexels-leonie-fahjen-928.png)
A mesure que nous avançons dans cette vaste et silencieuse caverne, je sens mon âme plus impressicnnée devant ces constructions géologiques si longtemps cachées au regard de l'homme. Ces piliers naturels, ces voûtes qui se soutiennent d'elles-mêmes prennent . maintenant - voyez! - des proportions gigantesques. Je n'ai vu aucune caverne souterraine réunissant de pareils traits de beauté et
de magnificence.