Loïc Decrauze
Loïc Decrauze

La barbarie des religieux, des israéliens aux palestiniens du Proche-Orient jusqu’aux catholiques et protestants de Belfast, démontre l’effroyable dangerosité de se soumettre à une idéologie, quelle qu’elle soit, et de ne vivre qu’à travers elle. Cela constitue la première des immaturités de l’espèce humaine.

Georges W. Bush
Georges W. Bush

Blagues américaines :

Ne dites pas à Bush que les soixante billions de dollars que va coûter la guerre en Irak pourraient être mieux employés sur notre territoire, il risquerait de bombarder l'Ohio !

Les Nations-Unies ont approuvé la levée des sanctions en Irak. Enfin, les Irakiens vont pouvoir bénéficier de choses qui leur faisaient cruellement défaut - tels des

médicaments et des armes de destruction massive.

Le président Bush déclare : " Cette histoire entre Israéliens et Palestiniens ... cette barbarie cesserait dans la seconde s'ils se comportaient en bon chrétiens !

Ken Loach
Ken Loach

Il est évident qu'il faut faire d'autres films sur la Palestine et c'est aux Palestiniens de les faire.

Mahmoud Darwich
Mahmoud Darwich

Si les “intellectuels libéraux“ israéliens admettent aujourd’hui la nécessité de dialoguer avec l’OLP, ils refusent de convenir de la justesse de sa cause. Les Palestiniens sont seulement pour eux l’ennemi avec lequel ils doivent traiter pour mettre un terme à l’effusion de sang. C’est ainsi que, tout comme les Blancs d’Afrique du Sud, ils refusent catégoriquement d’assumer

la responsabilité morale de l’injustice commise à l’égard de la population autochtone lors de la guerre de conquête. Les Israéliens disent qu’ils ont libéré la Palestine du pouvoir britannique, mais ils oublient que la domination qu’ils ont ensuite imposée aux Palestiniens perpétue cette situation coloniale. (André Brink)

Renaud Camus
Renaud Camus

La fin de la différence des corps est peu de chose comparée à la fin de la différence des âmes, des esprits, des habitudes, autant dire des cultures et des civilisations, telle qu’elle est rendue nécessaire par l’exigence d’interchangeabilité générale, plus couramment appelée mondialisation. La mondialisation peut être critiquée, c’est encore permis, et il arrive qu’elle le

soit. Mais elle a des amis et des alliés hauts placés et bien vus, très appréciés, très admirés, très aimés, qui, eux, sont tout à fait incriticables, je veux dire impossibles à critiquer quand bien même ils prêteraient à l’être ; et leur réputation d’être au-dessus de tout soupçon la protège, elle, par métonymie.

Au premier rang de ces alliés respectables

entre tous, la démocratie et l’antiracisme post-génocidaire.

Pour la démocratie rien n’est plus précieux que l’égalité. C’est son “cœur de métier”, comme dirait la publicité. Or l’égalité est indispensable à l’interchangeabilité générale. Voyez comme sont difficiles, presque impossibles, les échanges entre cultures, ou bien faut-il dire civilisations,

qui n’accordent pas le même prix à la vie humaine. À cet égard je n’ai jamais pu comprendre comment les Palestiniens pouvaient bien accepter d’échanger cent, deux cents ou cinq cents d’entre eux contre un seul Israélien, et parfois un Israélien mort. Non seulement ce n’est pas du tout démocratique, mais surtout c’est très contraire à l’égalité entre les …, entre les …

— ici toute sort de mots impossibles, vous remplirez pour moi les blancs. Ce type d’échange me semble affreusement humiliant pour les Palestiniens. Il me semble qu’ils devraient insister, quand ils rendent la liberté à un Israélien enlevé, pour que soit libéré en échange un seul Palestinien détenu.

L’antiracisme dogmatique, par sa seule existence, est tout aussi

favorable à la doctrine remplaciste. J’ai eu plaisir à constater depuis longtemps que mes analyses, si j’ose dire, sur ce point, recoupent parfaitement celles de votre président, Gilles-William Goldnadel. Nous sommes parfaitement d’accord lui et moi, lui récemment encore dans ses Réflexions sur la question blanche, moi dans un petit essai intitulé “La deuxième carrière d’Adolf

Hitler”, texte repris dans un recueil au titre lui-même emprunté à Alain Finkielkraut, Le Communisme du XXIe siècle — par quoi Finkielkraut et moi voulons désigner précisément l’antiracisme dogmatique, l’antiracisme sorti de son lit, la morale, pour se convertir en pouvoir, et très vite en pouvoir abusif, répressif, oppressif — parfaitement d’accord, dis-je, Goldnadel et moi,

je crois, pour voir dans le désastre entre les désastres, le génocide, les camps de la mort, le fondement d’une impossibilité à défendre tout ce qui de près ou de loin a pu paraître associé à Hitler et à la solution finale et bien sûr compromis par eux, irrémissiblement : je veux dire l’État, je veux dire les frontières, je veux dire la citoyenneté en tant qu’elle implique

nécessairement quelque chose qui n’est pas elle, une non-citoyenneté, une étrangèreté ; et je veux dire a fortiori la patrie, l’héritage culturel, les traditions nationales — ne parlons même pas de la race, sise au sommet phosphorescent de l’innommable. + Lire la suiteCommenter  J’apprécie          30

Georges Corm
Georges Corm

Est-ce parce que les colons immigrés d’Europe sont de confession juive que les Palestiniens leur résistent ? Ou bien est-ce parce qu’il s’agit de colons venus d’outre-mer depuis les débuts de l’aventure israélienne et qu’une colonisation bouddhiste ou hindouiste eût rencontré la même résistance ? Sont-ce les religions ou les civilisations ou les cultures qui provoquent

guerres et violences ou bien est-ce l’ambition des hommes, des États et des intellectuels en mal de gloire facile ?