Roberto Clemente
Roberto Clemente

I had a couple of endorsements but they never came to nothing. I don't want any. I don't need them. If the people who give them don't think Latins are good enough, I don't think they are good enough. The hell with them. I make endorsements in Spanish countries, and give the money to charity.

Madame de Staël
Madame de Staël

L'art de traduire est poussé plus loin en allemand que dans aucun dialecte européen. Voss a transposé dans sa langue les poètes grecs et latins avec une étonnante exactitude, et William Schlegel, les poètes anglais, italiens et espagnols avec une variété de coloris dont il n'y avait point d'exemple avant lui.

dans « De L’Allemagne »
(cité par Antoine Berman, dans

« L’épreuve de l’étranger »)

Michel Pastoureau
Michel Pastoureau

Le nom même de Satan est d'origine biblique. Il dérive d'un mot hébreu signifiant « l'adversaire » et qualifiant dans le livre de Job l'ange chargé de tenté ce dernier pour le mettre à l'épreuve. Ce sont les père de l'Eglise qui en font le nom propre du chef des anges rebelles, s'opposant à Dieu et incarnant les forces du Mal. Toutefois, c'est un terme savant et rare; dans les textes

latins et vernaculaires de l'époque féodale, le mot « Diable » (diabolo) est beaucoup plus fréquent. Il est d'origine grecque (diabolo) et fut un adjectif avant de devenir un substantif. En grec ancien il qualifiai toute personne inspirant la haine, le désordre ou l'envie et, par extension, l'homme trompeur ou calomniateur. C'est du reste à l'iconographie grecque su satyre (sorte de génie

rustique, compagnon de Dionysos, ayant des oreilles velues, des cornes de faune, des pieds et une queue de bouc) que l'air chrétien a emprunté plusieurs traits de la figuration du diable.

1241 - [Points H472, p. 164-165] + Lire la suiteCommenter  J’apprécie          10

Alain de Libera
Alain de Libera

On a donné ici quelques-uns des symptômes de la longue maladie d'un aristotélisme indéfiniment (re)platonisé : la continuation de la théorie platonicienne de la causalité éponymique des Formes dans l'interprétation antique et médiévale de la notion aristotélicienne de paronymie ou la permanence de l théorie des 3 états de l'universel [...], forgée par la scolastique

néoplatonicienne des Vème et VIème siècle, transmise aux Latins par un "arabe", Avicenne, et un byzantin, Eustrate, standardisée par Albert Le Grand jusqu'à passer pour une invention du XIIIème siècle, avant que de finir, sous a plume des néo-albertistes, en structure portante du tous les choix philosophiques possibles.

Georges Corm
Georges Corm

au-delà de la chronique des hostilités et des violences, islam arabo-berbère et christianisme européen ont communiqué et dialogué ensemble. Combien chacun est redevable à l’autre de ses progrès et de la richesse enfouie de ses cultures et de ses arts, qu’il s’agisse de l’Andalousie, des royaumes latins du Levant, de la Sicile, de la Méditerranée italienne façonnée par Gênes et

Venise, des bienfaits du "régime des capitulations" [...] C’est qu’en pratique les mémoires traumatiques l’ont largement emporté sur les mémoires conciliatrices et ouvertes sur l’Autre.

Julien Green
Julien Green

- C'est naturellement Moïra, reprit Killigrew en se balançant. Mais laissez-moi vous dire que l'opinion de cette...femme n'a pas la moindre valeur. Elle se donnerait à un gorille, si un gorille lui faisait la cour. Or justement, vous ne lui faites pas la cour, et c'est ce qui la pique. On ne compterait pas les garçons qui ont obtenu d'elle ce qu'ils désiraient. Renvoyée de son école pour

inconduite, elle est revenue ici parce que certains étudiants lui plaisent. Elle devait rester trois jours, paraît-il. Trois jours ! Elle n'a pas la moindre intention de partir. C'est ce que les Latins appelaient Lupa, une louve, une bête sans cesse affamée...

Stéphane Audeguy
Stéphane Audeguy

Howard donne à ses catégories des noms latins afin que tous les savants d'Europe puissent les adopter.