Simon Leys
Simon Leys

On se demande parfois si BHL n’aurait pas eu avantage à rester cloîtré dans une cabine hermétiquement close et capitonnée, car, au contact des réalités de la rue, sa prose a fâcheusement tendance à enfler, et, comme un ballon gonflé d’air chaud, elle s’élève bientôt jusqu’à la zone des Hautes Platitudes… région dont elle ne redescendra plus, sauf pour quelques

rafraîchissantes plongées dans un brouillard de volapük…

Fabrice Arfi
Fabrice Arfi

▪️ BHL : Les assassins de De Rugy, ses amis qui, comme aux jeux du cirque, consentirent à la mise à mort, les vertueux, les vertueurs, les maniaques de la transparence qui ont crié avec les loups, n'auraient qu'une façon de réparer un peu : demander pardon. Mais il ne faut pas rêver. Hélas.
▪️ réaction de Fabrice Arfi : Non, la mort c'est quand il y a par

exemple la guerre. Comme en Libye… Pour le reste, François de Rugy rêvait du modèle suédois pour la transparence (septembre 2017 in 'Les courriers du Parlement'). Mais en France, on aime les modèles étrangers à condition de ne pas se les appliquer.

- source : Les Répliques
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Benoîte Groult
Benoîte Groult

J’aimerais rendre Kurt heureux : ce me serait si facile et j’aurais, en plus, le temps de vivre pour moi. Je n’ai plus envie d’aimer un Sartre ou un BHL : trop intelligents. Je m’ai, merci ! Je ne leur arrive pas à la cheville, mais je me distrais suffisamment et je m’exploite, ce qui me fait vivre. Bien sûr, c’est dix ans trop tard : Kurt est un peu trop figé malgré la folie de

son amour pour moi. Je sais maintenant pourquoi j’ai dit non autrefois à sa demande en mariage, et pourquoi aujourd’hui je dirais oui, si j’étais libre.